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Lesson Explainer: DĂ©nombrement en utilisant les combinaisons Mathématiques • Third Year of Secondary School

Dans cette fiche explicative, nous allons apprendre comment utiliser les combinaisons pour résoudre des problÚmes de dénombrement.

On utilise les combinaisons pour compter de combien de maniĂšres diffĂ©rentes on peut sĂ©lectionner un certain nombre d’élĂ©ments d’une collection d’élĂ©ments distincts. On utilise par exemple les combinaisons pour compter le nombre de façons de sĂ©lectionner 3 lettres diffĂ©rentes dans l’alphabet latin si l’ordre de ces lettres n’a pas d’importance.

On utilise les combinaisons et non les arrangements quand l’ordre des Ă©lĂ©ments sĂ©lectionnĂ©s n’a pas d’importance. Pour des arrangements, les sĂ©lections EAZ et AZE sont par exemple comptĂ©es comme deux issues distinctes, tandis qu’elles sont considĂ©rĂ©es comme une mĂȘme issue {,,}EAZ pour des combinaisons.

Rappelons la formule qui donne le nombre de combinaisons distinctes, d’une certaine taille, issue d’un ensemble d’élĂ©ments donnĂ©.

Définition : Combinaisons

Soient 𝑛 et 𝑘 des entiers positifs tels que đ‘›â©Ÿđ‘˜, C reprĂ©sente le nombre de combinaisons de 𝑘 Ă©lĂ©ments choisi dans un ensemble Ă  𝑛 Ă©lĂ©ments. L’ordre des 𝑘 objets n’a pas d’importance. Ce nombre se calcule en utilisant la formule C=𝑛!(𝑛−𝑘)!𝑘!.

Commençons par un exemple oĂč nous devons dĂ©nombrer un nombre d’issues diffĂ©rentes en utilisant les combinaisons.

Exemple 1: Utiliser des combinaisons pour dénombrer

Soient 𝑋={đ‘„âˆ¶đ‘„âˆˆâ„€,10â©œđ‘„â©œ16} et 𝑌={{𝑎,𝑏}âˆ¶đ‘Ž,𝑏∈𝑋,𝑎≠𝑏}. DĂ©terminez la valeur de 𝑛(𝑌), oĂč 𝑛(𝑌) est le nombre d’élĂ©ments de 𝑌.

Réponse

Dans cet exemple, nous devons calculer le nombre d’élĂ©ments distincts de l’ensemble 𝑌, oĂč les Ă©lĂ©ments de 𝑌 sont des sous-ensembles de 𝑋 Ă  deux Ă©lĂ©ments. En d’autres termes, nous devons dĂ©terminer le nombre de sous-ensembles de 𝑋 Ă  deux Ă©lĂ©ments.

On peut former un sous-ensemble de 𝑋 Ă  deux Ă©lĂ©ments en sĂ©lectionnant deux Ă©lĂ©ments distincts de l’ensemble 𝑋 sans tenir compte de l’ordre de ces Ă©lĂ©ments ; dans une telle situation on doit donc utiliser les combinaisons. Pour des entiers positifs 𝑛 et 𝑘 tels que đ‘›â©Ÿđ‘˜, on rappelle que C reprĂ©sente le nombre de combinaisons de 𝑘 Ă©lĂ©ments parmi 𝑛 dans lesquelles l’ordre des 𝑘 Ă©lĂ©ments n’a pas d’importance. On a C=𝑛!(𝑛−𝑘)!𝑘!.

Comme 𝑋 contient tous les entiers compris entre 10 et 16 inclus, le nombre d’élĂ©ments de 𝑋 est 16−10+1=7.

Par consĂ©quent, pour former un sous-ensemble de 𝑋 Ă  deux Ă©lĂ©ments, il faut choisir 2 entiers distincts parmi 7 sans tenir compte de l’ordre de sĂ©lection. On utilise donc les combinaisons avec 𝑛=7 et 𝑘=2, c’est-Ă -dire C. On peut donc Ă©crire 𝑛(𝑌)==7!(7−2)!2!=7!5!2!=7×6×5!5!2!=7×62×1=7×3=21.C

Par consĂ©quent, 𝑛(𝑌)=21.

Dans l’exemple prĂ©cĂ©dent, nous avons utilisĂ© les combinaisons pour compter le nombre d’élĂ©ments d’un ensemble. Nous pouvons Ă©galement utiliser les combinaisons pour rĂ©soudre des problĂšmes concrets oĂč nous devons compter le nombre de façons diffĂ©rentes de sĂ©lectionner un certain nombre d’objets parmi un ensemble d’objets distincts. Pour cela, nous devons nous assurer que l’ordre de sĂ©lection n’a pas d’importance dans le contexte du problĂšme.

Dans l’exemple suivant, nous allons utiliser les combinaisons dans un cas concret.

Exemple 2: DĂ©terminer le nombre de parties d’échecs jouĂ©es lors d’un tournoi Ă  n participants

Un tournoi d’échecs est organisĂ© tel que chaque joueur doit jouer contre tous ses adversaires. Sachant qu’il y a 78 participants, calculez le nombre total de parties qui seront jouĂ©es.

Réponse

Dans cet exemple, nous devons compter le nombre de parties d’échecs diffĂ©rentes qui seront jouĂ©es de telle sorte que chaque joueur joue contre chacun de ses adversaires. On peut constituer chaque partie d’échecs en sĂ©lectionnant 2 joueurs distincts parmi les participants. Comme l’ordre des 2 joueurs sĂ©lectionnĂ©s n’a pas d’importance, le nombre de parties peut ĂȘtre calculĂ© avec les combinaisons : soient 𝑛 et 𝑘 deux entiers positifs tels que đ‘›â©Ÿđ‘˜, on rappelle que C reprĂ©sente le nombre de combinaisons de 𝑘 Ă©lĂ©ments parmi 𝑛 pour lesquelles l’ordre des 𝑘 Ă©lĂ©ments n’a pas d’importance. On a C=𝑛!(𝑛−𝑘)!𝑘!.

Comme on choisit 2 joueurs parmi un total de 78 participants et que l’ordre n’a pas d’importance, on peut utiliser les combinaisons avec 𝑛=78 et 𝑘=2 pour compter le nombre de parties d’échecs. En utilisant la formule ci-dessus, on a CïŠšïŠ­ïŠź=78!(78−2)!2!=78!76!2!=78×77×76!76!2!=78×772×1=39×77=3003.

Par conséquent, le nombre de parties qui seront joués lors de ce tournoi est 3 003.

Savoir si l’ordre des Ă©lĂ©ments sĂ©lectionnĂ©s est important ou non permet de distinguer si on doit utiliser les arrangements ou les combinaisons. Rappelons Ă  prĂ©sent comment calculer les nombres d’arrangements distincts quand l’ordre des Ă©lĂ©ments sĂ©lectionnĂ©s est important.

Définition : Arrangement

Soient 𝑛 et 𝑘 des entiers positifs tels que đ‘›â©Ÿđ‘˜, đŽï‡ïŠ reprĂ©sente le nombre d’arrangements de 𝑘 Ă©lĂ©ments pris parmi un total de 𝑛 Ă©lĂ©ments distincts. Pour le calculer on utilise la formule 𝐮=𝑛!(𝑛−𝑘)!.

Dans le prochain exemple, nous allons résoudre un problÚme concret de dénombrement en utilisant les combinaisons et les arrangements.

Exemple 3: DĂ©nombrer lorsque l’ordre est important

L’administration d’une Ă©cole choisit les couleurs de leur nouveau logo. Le logo est composĂ© de trois lettres : CHS. Ils souhaitent que chaque lettre du logo soit d’une couleur diffĂ©rente. Les couleurs disponibles sont : rouge, vert, bleu, jaune, orange et violet.

  1. De combien de façons diffĂ©rentes peuvent-ils colorer leur logo ? 
  2. L’administration de l’école dĂ©cide finalement qu’au lieu de peindre chaque lettre avec une couleur diffĂ©rente, ils vont acheter trois des six couleurs, les mĂ©langer, puis peindre le logo entier de la couleur obtenue.
    De combien de façons diffĂ©rentes peuvent-ils maintenant colorer leur logo ? 

Réponse

Partie 1

Nous devons compter le nombre de façons diffĂ©rentes de peindre les lettres CHS en utilisant une couleur diffĂ©rente pour chaque lettre. Pour peindre les trois lettres de couleurs diffĂ©rentes, il faut d’abord choisir les 3 couleurs Ă  utiliser, puis les ordonner afin de peindre chacune des lettres correspondantes. Cela revient Ă  choisir 3 couleurs quand l’ordre des couleurs sĂ©lectionnĂ©es est important. Nous devons donc utiliser les arrangements : soient 𝑛 et 𝑘 des entiers positifs tels que đ‘›â©Ÿđ‘˜, on rappelle que đŽï‡ïŠ reprĂ©sente le nombre d’arrangements de 𝑘 Ă©lĂ©ments parmi 𝑛. On a 𝐮=𝑛!(𝑛−𝑘)!.

Dans cet exemple, on ordonne 3 couleurs distinctes parmi 6 ; on peut donc substituer 𝑛=6 et 𝑘=3 dans la formule. Cela nous donne 𝐮=6!(6−3)!=6!3!=6×5×4×3!3!=6×5×4=120.ïŠ©ïŠŹ

Par consĂ©quent, il y a 120 façons diffĂ©rentes de colorer CHS avec les six couleurs disponibles de telle sorte que chaque lettre soit d’une couleur diffĂ©rente.

Partie 2

L’école dĂ©cide maintenant de peindre les trois lettres CHS avec la mĂȘme couleur, qui est obtenue en mĂ©langeant trois couleurs diffĂ©rentes. On choisit toujours 3 couleurs diffĂ©rentes parmi 6, mais cette fois, l’ordre des 3 couleurs n’a pas d’importance. Nous devons donc utiliser les combinaisons car nous comptons un nombre d’issues pour lesquelles l’ordre n’a pas d’importance.

On rappelle que, soient 𝑛 et 𝑘 des entiers positifs tels que đ‘›â©Ÿđ‘˜, C reprĂ©sente le nombre de combinaisons de 𝑘 Ă©lĂ©ments parmi 𝑛 ; pour lesquelles l’ordre des 𝑘 Ă©lĂ©ments n’a pas d’importance. On le calcule ainsi C=𝑛!(𝑛−𝑘)!𝑘!.

Dans ce cas, on choisit 3 couleurs diffĂ©rentes parmi 6 couleurs au total et l’ordre n’a pas d’importance. On peut donc utiliser les combinaisons avec 𝑛=6 et 𝑘=3 pour obtenir CïŠ©ïŠŹ=6!(6−3)!3!=6!3!3!=6×5×4×3!3!3!=6×5×43×2×1=2×5×2=20.

Par conséquent, il y a 20 façons différentes de colorer CHS dans la couleur obtenue en mélangeant 3 couleurs différentes parmi les 6 disponibles.

On peut Ă©galement appliquer le principe fondamental du dĂ©nombrement, ou principe multiplicatif, avec les combinaisons pour dĂ©terminer le nombre d’issues diffĂ©rentes d’un scĂ©nario. Rappelons le principe fondamental du dĂ©nombrement.

ThéorÚme : Principe fondamental du dénombrement

Soient deux Ă©vĂ©nements indĂ©pendants 𝐮 et đ” tels que le nombre d’issues possibles de l’évĂ©nement 𝐮 est đ‘„ et le nombre d’issues possibles de l’évĂ©nement đ” est 𝑩, le nombre total de couples d’issues possibles constituĂ©s d’issues des deux Ă©vĂ©nements est le produit đ‘„Ă—đ‘Š.

Deux Ă©vĂ©nements sont dits indĂ©pendants si l’issue de l’un ne change pas le nombre d’issues possibles pour l’autre. Le principe fondamental du dĂ©nombrement fonctionne Ă©galement lorsqu’il y a plus de deux Ă©vĂ©nements. En bref, on peut multiplier le nombre d’issues possibles de chaque Ă©vĂ©nement Ă  condition que ces derniers soient indĂ©pendants deux Ă  deux.

Dans l’exemple suivant, nous allons appliquer le principe fondamental du dĂ©nombrement et les combinaisons pour dĂ©nombrer des issues.

Exemple 4: Appliquer le principe fondamental du dénombrement (principe multiplicatif) et les combinaisons

Un village a 2 comitĂ©s, chacun constituĂ© de 2 personnes. De combien de façons diffĂ©rentes les comitĂ©s peuvent-ils ĂȘtre formĂ©s Ă  partir de 12 villageois sans qu’une personne ne puisse ĂȘtre choisie deux fois ? 

Réponse

Dans cet exemple, nous devons former 2 comitĂ©s de 2 personnes tels que chaque personne ne puisse ĂȘtre sĂ©lectionnĂ©e qu’au plus une fois. Pour former les 2 comitĂ©s, on peut d’abord former un comitĂ© de 2 personnes, puis former l’autre comitĂ© de 2 personnes Ă  partir des 10 villageois restants.

Pour compter le nombre d’issues distinctes de la formation des deux comitĂ©s, on rappelle le principe fondamental du dĂ©nombrement qui stipule que pour deux Ă©vĂ©nements indĂ©pendants 𝐮 et đ” tels que le nombre d’issues possibles de l’évĂ©nement 𝐮 est đ‘„ et le nombre d’issues possibles de l’évĂ©nement đ” est 𝑩, le nombre total de couples d’issues de ces deux Ă©vĂ©nements combinĂ©s est le produit đ‘„Ă—đ‘Š. On rappelle Ă©galement que deux Ă©vĂ©nements sont indĂ©pendants si l’issue d’un Ă©vĂ©nement ne change pas le nombre d’issues possibles de l’autre Ă©vĂ©nement.

Pour appliquer le principe fondamental du dĂ©nombrement, on dĂ©finit 𝐮 comme l’évĂ©nement consistant Ă  former le premier comitĂ© de 2 personnes et đ” comme l’évĂ©nement consistant Ă  former le deuxiĂšme comitĂ© de 2 personnes. On voit alors que le choix du premier comitĂ© n’affecte pas le nombre d’issues diffĂ©rentes du choix du deuxiĂšme comitĂ©. Par consĂ©quent, 𝐮 et đ” sont bien indĂ©pendants. Nous devons maintenant calculer sĂ©parĂ©ment le nombre d’issues de chaque Ă©vĂ©nement, puis les multiplier pour obtenir le nombre total de façons de former les 2 comitĂ©s.

Commençons par calculer le nombre de façons diffĂ©rentes de former le premier comitĂ©. Pour former le premier comitĂ©, on doit choisir 2 personnes diffĂ©rentes parmi 12 et l’ordre des 2 personnes sĂ©lectionnĂ©es n’a pas d’importance. Nous devons donc utiliser les combinaisons : soient 𝑛 et 𝑘 des entiers positifs tels que đ‘›â©Ÿđ‘˜, on rappelle que C reprĂ©sente le nombre de combinaisons diffĂ©rentes de 𝑘 Ă©lĂ©ments parmi 𝑛 pour lesquelles l’ordre des 𝑘 Ă©lĂ©ments n’a pas d’importance. On a C=𝑛!(𝑛−𝑘)!𝑘!.

On choisit ici 2 personnes diffĂ©rentes parmi 12 sans tenir compte de l’ordre de sĂ©lection, on peut donc utiliser les combinaisons avec 𝑛=12 et 𝑘=2, ce qui donne C=12!(12−2)!2!=12!10!2!=12×11×10!10!2!=12×112×1=6×11=66.

Il y a donc 66 façons différentes de choisir le premier comité.

Comptons maintenant le nombre de façons diffĂ©rentes de choisir le deuxiĂšme comitĂ©. Le deuxiĂšme comitĂ© est choisi parmi les 10 personnes restantes, ce qui signifie que l’on peut utiliser les combinaisons avec 𝑛=10 et 𝑘=2 ce qui donne C=10!(10−2)!2!=10!8!2!=10×9×8!8!2!=10×92×1=5×9=45.

Il y a donc 45 façons différentes de former le deuxiÚme comité.

On peut enfin appliquer le principe multiplicatif pour obtenir le nombre total de façons de former les 2 comitĂ©s de 2 personnes. Multiplier ces nombres nous donne 66×45=2970.

Par consĂ©quent, il y a 2 970 façons diffĂ©rentes de choisir 2 comitĂ©s de 2 personnes de telle sorte que personne ne soit choisi plus d’une fois.

Étudions un autre exemple oĂč nous devons appliquer le principe multiplicatif et les combinaisons.

Exemple 5: DĂ©nombrer Ă  l’aide du principe multiplicatif et des combinaisons

Il y a 7 balles rouges et 6 balles blanches dans un sac. Calculez le nombre de façons de sélectionner 4 balles rouges et 3 balles blanches.

Réponse

Dans cet exemple, nous devons dĂ©terminer le nombre de façons diffĂ©rentes de sĂ©lectionner 4 balles rouges et 3 balles blanches oĂč chaque balle est diffĂ©rente des autres. Pour rĂ©aliser cette sĂ©lection, on peut commencer par choisir 4 balles rouges puis 3 balles blanches.

On rappelle alors le principe fondamental du dĂ©nombrement : pour deux Ă©vĂ©nements indĂ©pendants 𝐮 et đ” tels que le nombre d’issues possibles de l’évĂ©nement 𝐮 est đ‘„ et le nombre d’issues possibles de l’évĂ©nement đ” est 𝑩, le nombre total de couples d’issues constituĂ©s de ces deux Ă©vĂ©nements est le produit đ‘„Ă—đ‘Š. On rappelle Ă©galement que deux Ă©vĂ©nements sont indĂ©pendants si l’issue d’un Ă©vĂ©nement ne change pas le nombre d’issues possibles de l’autre Ă©vĂ©nement.

Pour appliquer le principe fondamental du dĂ©nombrement ici, on dĂ©finit 𝐮 comme l’évĂ©nement consistant Ă  sĂ©lectionner 4 balles rouges et đ” comme l’évĂ©nement consistant Ă  sĂ©lectionner 3 balles blanches. On voit bien que la sĂ©lection de 4 balles rouges n’affecte pas le nombre de façons diffĂ©rentes de choisir les 3 balles blanches. Par consĂ©quent, 𝐮 et đ” sont des Ă©vĂ©nements indĂ©pendants. Nous devons maintenant calculer sĂ©parĂ©ment le nombre d’issues de chaque Ă©vĂ©nement puis les multiplier pour obtenir le nombre total de façons de choisir 4 balles rouges et 3 balles blanches.

Commençons par calculer le nombre de façons diffĂ©rentes de sĂ©lectionner les balles rouges. On remarque que l’ordre des 4 balles rouges sĂ©lectionnĂ©es n’a pas d’importance. Comme on compte le nombre d’issues distinctes et que l’ordre n’a pas d’importance, on doit utiliser les combinaisons : soient 𝑛 et 𝑘 des entiers positifs tels que đ‘›â©Ÿđ‘˜, on rappelle que C reprĂ©sente le nombre de combinaisons de 𝑘 objets parmi 𝑛 pour lesquelles l’ordre des 𝑘 objets n’a pas d’importance. On a C=𝑛!(𝑛−𝑘)!𝑘!.

On choisit 4 balles rouges parmi 7 balles rouges distinctes et l’ordre n’a pas d’importance, on peut donc les combinaisons avec 𝑛=7 et 𝑘=4. Cela nous donne CïŠȘ=7!(7−4)!4!=7!3!4!=7×6×5×4!3!4!=7×6×53×2×1=7×1×5=35.

Il y a donc 35 façons différentes de choisir 4 balles rouges.

Comptons Ă  prĂ©sent le nombre de façons distinctes de sĂ©lectionner les balles blanches. On choisit 3 balles blanches parmi 6 balles et l’ordre n’a pas d’importance ; on peut donc utiliser les combinaisons avec 𝑛=6 et 𝑘=3 pour obtenir CïŠ©ïŠŹ=6!(6−3)!3!=6!3!3!=6×5×4×3!3!3!=6×5×43×2×1=2×5×2=20.

Il y a donc 20 façons différentes de sélectionner 3 balles blanches.

On peut enfin appliquer le principe multiplicatif pour calculer le nombre total de sĂ©lections diffĂ©rentes. En multipliant les deux nombres, on obtient 35×20=700.

Par conséquent, il y a 700 façons différentes de sélectionner 4 balles rouges et 3 balles blanches dans le sac.

Terminons par résumer les concepts importants de cette fiche explicative.

Points clés

  • Soient 𝑛 et 𝑘 des entiers positifs tels que đ‘›â©Ÿđ‘˜, C reprĂ©sente le nombre de combinaisons diffĂ©rentes de 𝑘 Ă©lĂ©ments distincts parmi un total de 𝑛 Ă©lĂ©ments distincts. L’ordre des 𝑘 Ă©lĂ©ments n’a pas d’importance. La formule pour le calculer est C=𝑛!(𝑛−𝑘)!𝑘!.
  • On peut utiliser les combinaisons pour des problĂšmes de dĂ©nombrement oĂč l’ordre des Ă©lĂ©ments sĂ©lectionnĂ©s n’a pas d’importance. Si l’ordre des Ă©lĂ©ments sĂ©lectionnĂ©s est important, il faut, dans ce cas, utiliser les arrangements.

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