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Quel est le ratio phénotypique attendu d’un croisement dihybride entre deux individus hétérozygotes ? (A) neuf pour trois pour trois pour un (B) 12 pour trois pour un (C) 16 pour zéro pour zéro pour zéro (D) neuf pour six pour un
Cette question demande le ratio phénotypique attendu d’un croisement dihybride entre deux individus hétérozygotes. Il y a beaucoup de terminologie dans cette question, alors commençons par revoir quelques termes. Un croisement dihybride se réfère à une expérience de reproduction impliquant deux gènes différents. C’est facile à retenir car la racine du mot di- signifie deux. Les croisements dihybrides peuvent être effectués en utilisant un tableau de croisement contenant 16 cases.
Hétérozygote fait référence à un individu qui a deux allèles différents pour un gène dans son génotype. Ainsi, les individus hétérozygotes dans cet exemple auraient le génotype J majuscule j minuscule F majuscule f minuscule. Il y a deux lettres différentes, J et F, pour représenter deux gènes différents dans notre croisement dihybride. Vous vous souvenez peut-être qu’un génotype est la constitution génétique, ou les allèles, d’un organisme. Donc, nos quatre lettres ici J majuscule j minuscule F majuscule f minuscule sont un exemple de génotype hétérozygote.
Cette question veut le ratio phénotypique. Et le phénotype fait référence aux caractères observables d’un organisme déterminés par le génotype. Dans cet exemple, J représentera l’allèle du pelage jaune, tandis que j représentera l’allèle du pelage vert. Et F majuscule représentera l’allèle pour une queue fuchsia, tandis que f minuscule représentera l’allèle pour une queue rouge.
Afin de répondre à cette question, nous pouvons construire un croisement dihybride théorique avec nos deux individus hétérozygotes. Nous pouvons utiliser la méthode FOIL pour identifier les gamètes possibles à partir du génotype des parents. FOIL signifie en français premier, extérieur, intérieur, dernier. Les gamètes de la première combinaison seront J majuscule et F majuscule. Les gamètes de la combinaison extérieure seront J majuscule f minuscule. Les gamètes de la combinaison intérieure seront j minuscule et F majuscule. Et les gamètes pour la dernière combinaison seront j minuscule f minuscule. Ce seront les mêmes pour les deux parents puisque ces derniers ont le même génotype.
Lorsque nous construisons un tableau de croisement dihybride, les quatre possibilités de gamètes sont placées en haut du tableau pour le premier parent et à gauche du tableau pour le deuxième parent. Maintenant, il faut remplir chaque case avec les gamètes possibles du parent un en haut et du parent deux sur le côté gauche afin d’obtenir quatre lettres, deux allèles pour chaque caractère. Par exemple, la première case sera tout en majuscule, JJFF, tandis que cette case sera hétérozygote pour les deux caractères : J majuscule j minuscule et F majuscule f minuscule.
Une fois que tous les génotypes sont remplis, nous pouvons commencer à déterminer les phénotypes. Tous les génotypes ayant un J majuscule auront un pelage jaune. Et tout génotype avec un F majuscule aura une queue fuchsia. Nous pouvons représenter cela en remplissant ces cases de cette façon, avec la moitié supérieure du tableau représentant la couleur du pelage et la moitié inférieure représentant la couleur de la queue. Tout descendant ayant deux j minuscules aura un pelage de couleur verte. Et tous les individus avec deux f minuscules auront une couleur de queue rouge. Sur les 16 individus théoriques, neuf présentent le phénotype jaune et fuchsia. Trois présentent le phénotype vert et fuchsia. Trois présentent le phénotype jaune et rouge. Et l’un aura le phénotype vert et rouge. Par conséquent, le ratio entre les phénotypes est de neuf pour trois pour trois pour un.
Donc, la bonne réponse à notre question sur le ratio phénotypique attendu d’un croisement dihybride entre deux individus hétérozygotes est (A) neuf pour trois pour trois pour un.