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Quel est le rôle des enzymes de restriction dans la formation d’ADN recombinant? (A) de combler les lacunes dans les squelettes sucre-phosphate de l’ADN recombiné. (B) de former des brins d’ADN qui sont complémentaires à l’ARNm issu d’un organisme. (C) de former un brin d’ADN complémentaire à un brin matrice d’ADN. Ou (D) de cliver des segments d’ADN, générant des extrémités cohésives nécessaires à la recombinaison.
Pour répondre à cette question, nous devons comprendre ce qu’est l’ADN recombinant. L’ADN recombinant est la combinaison d’ADN provenant de deux ou plusieurs sources. Le gène de l’insuline humaine inséré dans un ADN bactérien en est un exemple classique. L’ADN recombinant obtenu peut ensuite être transféré dans les bactéries qui pourront produire de l’insuline humaine. La combinaison de ces deux sources d’ADN nécessite un outil qui coupe les séquences d’ADN afin qu’elles puissent être insérées dans d’autres séquences ADN.
On considère alors ces deux séquences, indiquées ici. Ces séquences peuvent être coupées à l’aide d’un groupe spécial d’enzymes appelées enzymes de restriction. Les enzymes de restriction reconnaissent une certaine séquence d’ADN, puis clivent l’ADN au niveau de cette séquence. Ce clivage génère des bases d’ADN qui sont non appariées. C’est ce qu’on appelle des extrémités cohésives. Par souci de simplicité, seule l’une des extrémités cohésives non appariées du gène de l’insuline et de l’ADN bactérien n’est représentée, alors qu’ils en produisent chacun deux. Si nous utilisons la même enzyme de restriction pour le gène de l’insuline et de l’ADN bactérien, alors les deux extrémités cohésives sont compatibles et peuvent s’assembler pour la recombinaison. Encore une fois, il n’y a qu’un seul côté illustré ici pour simplifier les choses.
Par conséquent, le rôle des enzymes de restriction dans la formation de l’ADN recombinant est donné par le choix de réponse (D), de cliver des segments d’ADN, générant des extrémités cohésives nécessaires à la recombinaison.