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La warfarine est un médicament utilisé pour empêcher la formation de caillots
sanguins dans le corps. Certaines personnes ont des mutations dans l’enzyme qui décompose La warfarine, ce
qui entraîne des effets secondaires dangereux. Quel est le meilleur moyen pour les médecins et les scientifiques de déterminer à qui
ne pas donner de la warfarine? Nos choix de réponse sont (A) demander le consentement écrit du patient, (B)
séquencer le génome et rechercher la mutation, (C) tester d’abord d’autres
médicaments ou (D) prescrire de la warfarine et voir ce qui se passe.
Tout d’abord, examinons certains des détails clés de cette question. La warfarine est le nom d’un médicament utilisé pour empêcher la formation de
caillots sanguins chez certains patients. Il peut également être appelé un anticoagulant. Notre corps contient une enzyme qui est responsable de la décomposition de la
warfarine. Les personnes qui ont une mutation dans cette enzyme ne devraient pas prendre de la
warfarine. Pour choisir la bonne réponse à cette question, il est utile de rappeler le dogme
central de la biologie, qui stipule que l’ADN ou les gènes sont transcrits en ARN,
puis que l’ARN est traduit en une chaîne d’acides aminés qui se replie finalement en
une protéine fonctionnelle.
Une enzyme est un type de protéine. Pour pouvoir observer une mutation dans une protéine, il doit également y avoir une
mutation dans l’ADN qui code pour cette protéine. Au final, cette question nous demande comment déterminer au mieux qui présente cette
mutation afin d’éviter de leur donner de la warfarine, ce qui peut entraîner des
effets secondaires dangereux chez ces patients. Il est également important de noter que lorsqu’une question demande quel est le
meilleur choix, plusieurs options peuvent sembler correctes. Et notre rôle est de choisir l’option la plus juste. Maintenant, passons en revue nos réponses.
Demander le consentement écrit d’un patient. Bien qu’il soit important d’obtenir un consentement éclairé avant d’effectuer des
procédures risquées ou expérimentales sur un patient, le consentement éclairé ne
nous aidera pas à distinguer les patients qui ont une mutation de l’enzyme
décomposant la warfarine de ceux qui ne l’ont pas.
Séquencer le génome et rechercher la mutation. Si un médecin prélève un échantillon d’ADN des patients, il pourra séquencer le gène
de l’enzyme et déterminer qui présente la mutation. C’est une bonne méthode pour empêcher quiconque présentant la mutation de cette
enzyme de se faire prescrire de la warfarine.
Tester d’abord d’autres médicaments. Tester un patient avec des médicaments n’est pas un moyen efficace de déterminer s’il
a une mutation ou non.
Prescrire de la warfarine et voir ce qui se passe. Bien qu’au bout d’un moment vous saurez de cette façon qui présente la mutation ou
non, la question stipule que les patients présentant la mutation dans l’enzyme
risquent d’avoir des effets secondaires dangereux. Cette réponse n’est pas la meilleure solution, car elle met potentiellement la vie du
patient en danger.
Ainsi, le meilleur moyen pour les médecins de déterminer à qui ne pas donner de la
warfarine est de séquencer le génome et de rechercher la mutation.