Lesson Explainer: Nombres quantiques | Nagwa Lesson Explainer: Nombres quantiques | Nagwa

Reward Points

You earn points by engaging in sessions or answering questions. These points will give you a discount next time you pay for a class.

Lesson Explainer: Nombres quantiques Chimie • Second Year of Secondary School

Dans cette fiche explicative, nous allons apprendre Ă  utiliser les nombres quantiques pour dĂ©crire un Ă©lectron au sein d’un atome.

Un Ă©lectron au sein d’un atome peut ĂȘtre complĂštement dĂ©crit avec des valeurs appelĂ©es nombres quantiques. Il y a quatre nombres quantiques (𝑛, 𝑙, đ‘šïˆ et đ‘šï), qui dĂ©terminent comment les Ă©lectrons remplissent successivement les orbitales atomiques. Les quatre nombres quantiques expliquent Ă©galement pourquoi les Ă©lĂ©ments doivent ĂȘtre groupĂ©s dans des blocs du tableau pĂ©riodique et pourquoi tant d’élĂ©ments ont des propriĂ©tĂ©s chimiques similaires.

Le principe d’exclusion de Pauli affirme que deux Ă©lectrons d’un mĂȘme atome ne peuvent pas avoir le mĂȘme ensemble de quatre nombres quantiques. L’électron de plus haute Ă©nergie dans un atome de potassium a un ensemble de quatre nombres quantiques, et l’électron de plus haute Ă©nergie dans un atome de cĂ©sium a un ensemble diffĂ©rent de quatre nombres quantiques.

Le nombre quantique principal (𝑛) dĂ©termine la taille d’une orbitale atomique. Le nombre quantique principal est toujours un entier positif, et on peut affirmer que𝑛=1,2,3,4,
,7.

L’orbitale atomique 3s a un nombre quantique principal 𝑛=3 et les orbitales atomiques 2s et 1s ont des nombres quantiques principaux 𝑛=2 et 𝑛=1 respectivement. L’orbitale atomique 3s est plus large que l’orbitale atomique 2s et l’orbitale atomique 2s est plus large que l’orbitale atomique 1s. Le terme « plus large » est utilisĂ© pour dĂ©crire le rayon effectif d’une orbitale atomique par rapport Ă  la section centrale d’un noyau atomique.

DĂ©finition : Le nombre quantique principal (𝑛)

Le nombre quantique principal (𝑛) dĂ©termine la taille d’une orbitale atomique ; il peut avoir n’importe quelle valeur qui est un entier positif de un Ă  sept.

Le nombre quantique principal est basĂ© sur le modĂšle atomique de Bohr, et il dĂ©termine sur quel niveau ou quelle couche d’énergie se placera l’électron. Le nombre quantique principal peut ĂȘtre mis au carrĂ© ï€čđ‘›ï…ïŠš pour dĂ©terminer le nombre d’orbitales par niveau d’énergie. Il peut Ă©galement ĂȘtre mis au carrĂ© et multipliĂ© par deux ï€č2đ‘›ï…ïŠš pour dĂ©terminer combien d’électrons il y a par couche Ă©lectronique. Les chimistes utilisent parfois des majuscules pour dĂ©crire des couches Ă©lectroniques telles que la couche Ă©lectronique 𝑛=1 ou 𝑛=2. La lettre K est utilisĂ©e pour la couche Ă©lectronique 𝑛=1 et la lettre L est utilisĂ©e pour la couche Ă©lectronique 𝑛=2. Ces informations sont rĂ©sumĂ©es dans le tableau suivant.

Nombre quantique principal 𝑛Notation de la couche Ă©lectroniqueNombre d’orbitales đ‘›ïŠšNombre d’électrons 2đ‘›ïŠš
1K12
2L48
3M918 au total
4N16 au total32 au total

La formule 2đ‘›ïŠš n’est gĂ©nĂ©ralement pas appliquĂ©e aux nombres quantiques principaux plus grands ou Ă©gaux Ă  cinq (đ‘›â©Ÿ5) car la cinquiĂšme couche Ă©lectronique et celles au-delĂ  contiennent des sous-couches qui ne sont pas occupĂ©es par des Ă©lectrons, dans aucun Ă©lĂ©ment chimique connu. Dans aucun Ă©lĂ©ment chimique connu, la sous-couche 5f de la cinquiĂšme couche Ă©lectronique et les sous-couches 6f et 6g de la sixiĂšme sous-couche Ă©lectronique ne sont occupĂ©es par des Ă©lectrons.

Exemple 1: Calculer le nombre d’orbitales atomiques à partir du nombre quantique principal

Quelle est la relation entre le nombre quantique principal, 𝑛, et le nombre total d’orbitales ? 

  1. đ‘›ïŠ©
  2. 𝑛2
  3. đ‘›ïŠš
  4. 2𝑛
  5. 2𝑛+1

Réponse

Le nombre quantique principal (𝑛) dĂ©termine la taille de toutes les orbitales atomiques, et il peut ĂȘtre utilisĂ© pour dĂ©terminer le nombre total d’orbitales et d’électrons dans un niveau d’énergie. Le nombre quantique principal au carrĂ© nous donne le nombre d’orbitales dans un niveau d’énergie, alors que son carrĂ© multipliĂ© par deux nous donne le nombre total d’électrons dans tout niveau d’énergie. La formule pour calculer le nombre d’orbitales peut ĂȘtre exprimĂ©e par đ‘›ïŠš, et la formule de calcul du nombre total d’électrons peut ĂȘtre exprimĂ©e par 2đ‘›ïŠš. Nous pouvons utiliser ces affirmations pour dĂ©terminer que C est la bonne rĂ©ponse Ă  cette question.

Le deuxiĂšme nombre quantique est appelĂ© nombre quantique secondaire ou nombre quantique azimutal et correspond au moment angulaire orbital de l’électron. Le nombre quantique secondaire (𝑙) dĂ©termine la forme d’une orbitale atomique. Les sous-couches avec un nombre quantique secondaire Ă©gal Ă  0 ont une forme sphĂ©rique et sont appelĂ©es sous-couches de type s. Les orbitales 1s et 2s ont toutes les deux un nombre quantique secondaire Ă©gal Ă  zĂ©ro.

DĂ©finition : Le nombre quantique secondaire (𝑙)

Le nombre quantique secondaire (𝑙) dĂ©crit la forme d’une orbitale atomique et il est dĂ©crit par l’expression 𝑙=0;1;2;3,
,𝑛−1, oĂč 𝑛 est le nombre quantique principal.

Le nombre quantique secondaire peut prendre toute valeur entiĂšre allant de 0 Ă  𝑛−1. Cette affirmation pourrait Ă©galement ĂȘtre reformulĂ©e pour indiquer que 𝑙=0,1,2,3,
,𝑛−1, oĂč 𝑛 est le nombre quantique principal.

Cela signifie que la premiĂšre couche Ă©lectronique (𝑛=1) ne peut avoir que des sous-couches avec un nombre quantique secondaire Ă©gal Ă  zĂ©ro, car 𝑛−1=0 quand 𝑛=1, et par consĂ©quent 𝑙 ne peut ĂȘtre Ă©gal qu’à 0. La deuxiĂšme couche Ă©lectronique (𝑛=2) peut avoir des nombres quantiques secondaires qui valent zĂ©ro et un, car 𝑛−1=1 quand 𝑛=2 et ainsi 𝑙=0;1. La troisiĂšme couche Ă©lectronique (𝑛=3) peut avoir des sous-couches avec des nombres quantiques secondaires de zĂ©ro, un et deux, car 𝑛−1=2 quand 𝑛=3 et ainsi 𝑙=0;1;2. Les physico-chimistes classent les premiĂšres sous-couches comme il suit : zĂ©ro (s), un (p), deux (d) et trois (f). La relation entre les valeurs de 𝑙 et les diffĂ©rents types de sous-couches est indiquĂ©e dans le tableau ci-dessous.

Valeur de 𝑙Sous-couche
0s
1p
2d
3f

La sous-couche 1s a un nombre quantique principal Ă©gal Ă  un (𝑛=1) et un nombre quantique secondaire Ă©gal Ă  zĂ©ro (𝑙=0). Les Ă©lectrons remplissent toujours la sous-couche 1s en premier, et ensuite ils remplissent les sous-couches 2s et 2p. Les Ă©lectrons ont tendance Ă  remplir d’abord les sous-couches de plus faible Ă©nergie, puis Ă  remplir les sous-couches d’énergie plus Ă©levĂ©e. L’ordre des Ă©nergies des sous-couches dans une couche Ă©lectronique peut ĂȘtre dĂ©crit par l’expression spdf<<<. La sous-couche s a toujours l’énergie la plus basse dans une couche Ă©lectronique et la sous-couche p a la valeur suivante d’énergie la plus basse.

Les sous-couches s sont sphĂ©riques et les sous-couches p ont la forme d’un haltĂšre. Les orbitales d et f ont des gĂ©omĂ©tries beaucoup plus complexes et elles ne sont pas faciles Ă  dessiner ou Ă  dĂ©crire en une seule phrase. L’image suivante montre d’abord les formes relativement simples des orbitales s et p et ensuite les formes beaucoup plus complexes des orbitales d et f.

Le nombre quantique magnĂ©tique (𝑚) dĂ©termine le nombre d’orbitales par sous-couche, car đ‘šïˆ peut avoir une valeur qui va de −𝑙 Ă  +𝑙. Cette affirmation pourrait Ă©galement ĂȘtre reformulĂ©e pour indiquer que 𝑚=−𝑙,
,0,
,+𝑙, oĂč 𝑙 est un nombre quantique secondaire.

Cela signifie que les sous-couches s (𝑙=0) ne peuvent avoir qu’une seule orbitale, alors que les sous-couches p (𝑙=1) peuvent avoir trois orbitales. Les sous-couches d peuvent avoir cinq orbitales, car đ‘šïˆ peut prendre n’importe quelle valeur entre −2 et +2. Le nombre total d’orbitales par couche peut toujours ĂȘtre dĂ©terminĂ© par la formule 2𝑙+1.

Exemple 2: DĂ©terminer le nombre des Ă©lectrons d’une sous-couche avec 𝑛 = 2 et 𝑙 = 1

Combien d’électrons au total peuvent avoir les nombres quantiques 𝑛=2 et 𝑙=1 ? 

Réponse

La question porte sur la sous-couche Ă©lectronique qui a un nombre quantique principal Ă©gal Ă  deux (𝑛=2) et un nombre quantique secondaire Ă©gal Ă  1 (𝑙=1). Le nombre quantique magnĂ©tique (𝑚) est celui qui donne le nombre d’orbitales par sous-couche, car (𝑚) peut avoir une valeur qui va de −𝑙 Ă  +𝑙. Cette affirmation peut Ă©galement ĂȘtre reformulĂ©e pour indiquer que 𝑚=−𝑙,
,0,
,+𝑙, oĂč 𝑙 est un nombre quantique secondaire. On peut utiliser cette affirmation pour dĂ©terminer que le nombre quantique magnĂ©tique peut prendre ici les valeurs −1, 0 et +1 car 𝑙=1. Cette conclusion peut ĂȘtre utilisĂ©e pour dĂ©terminer que la question porte sur une sous-couche qui contient un total de trois orbitales.

Nous savons que chaque orbitale peut contenir jusqu’à deux Ă©lectrons. Cela signifie qu’il peut y avoir six Ă©lectrons dans la sous-couche avec 𝑛=2 et 𝑙=1 car celle-ci contient trois orbitales. La rĂ©ponse correcte Ă  cette question est six.

Le nombre quantique magnĂ©tique (𝑚) est d’habitude associĂ© Ă  l’orientation dans l’espace de chaque orbitale d’une sous-couche.

DĂ©finition : Le nombre quantique magnĂ©tique (𝑚𝑙)

Le nombre quantique magnĂ©tique (𝑚) est d’habitude liĂ© Ă  l’orientation spatiale de chaque orbitale Ă  l’intĂ©rieur d’une sous-couche et il est dĂ©crit par l’expression 𝑚=−𝑙,
,0,
,+đ‘™ïˆ, oĂč 𝑙 est un nombre quantique secondaire.

L’orbitale 2p peut ĂȘtre utilisĂ©e comme exemple reprĂ©sentatif pour mieux comprendre le nombre quantique magnĂ©tique. L’orbitale 2p a un nombre quantique principal Ă©gal Ă  deux (𝑛=2) et un nombre quantique secondaire Ă©gal Ă  un (𝑙=1). L’orbitale 2p a trois orbitales atomiques diffĂ©rentes qui ont les nombres quantiques magnĂ©tiques −1, 0 et +1. Les orbitales correspondent aux trois orbitales distinctes p, p, et p. Le tableau suivant indique les diffĂ©rents nombres quantiques et orbitales magnĂ©tiques possibles pour les quatre premiers nombres quantiques. Il est important de souligner ici que le tableau est rempli par soucis d’ĂȘtre complet et pour aider les Ă©lĂšves Ă  comprendre comment les valeurs des nombres quantiques secondaires et magnĂ©tiques dĂ©terminent le nombre d’orbitales dans une sous-couche Ă©lectronique. Notre contenu Ă©valuera uniquement la connaissance des orbitales qui composent les sous-couches s ou p et non pas les orbitales qui forment les sous-couches de type d ou f.

Valeur de 𝑙Sous-coucheValeur de đ‘šïˆOrbitales possibles
0s0s
1p−1;0;1p, p, p
2d−2;−1;0;1;2d, d, d, d()ïŽĄïŽĄ, d()ïŽĄ
3f−3;−2;−1;0;1;2;3fï™ïŽą, fï—ï™ïŽĄ, fï˜ï™ïŽĄ, f()ïŽĄïŽĄ, f()ïŽĄïŽĄ, f, f()ïŽĄïŽĄ

Exemple 3: Comprendre la relation entre les nombres quantiques 𝑙 et 𝑚𝑙

Si 𝑙=0, combien de valeurs possibles de đ‘šïˆ y a-t-il ? 

Réponse

Le nombre quantique secondaire (𝑙) dĂ©termine la forme d’une orbitale atomique et peut prendre toute valeur entiĂšre comprise entre 0 et 𝑛−1. Le nombre quantique magnĂ©tique (𝑚) est d’habitude associĂ© Ă  l’orientation spatiale de chaque orbitale Ă  l’intĂ©rieur d’une sous-couche, et peut avoir toute valeur entiĂšre comprise entre −𝑙 et +𝑙 ; la plage de −𝑙 Ă  +𝑙 comprend la valeur de zĂ©ro.

Le nombre quantique magnĂ©tique peut seulement prendre la valeur zĂ©ro (𝑚=0) si le nombre quantique secondaire a une valeur zĂ©ro (𝑙=0) car 𝑚=−𝑙,
,0,
,+đ‘™ïˆ et 𝑙=0. Par consĂ©quent, il n’y a qu’une seule valeur possible pour đ‘šïˆ quand 𝑙=0. La bonne rĂ©ponse est qu’il y a une seule valeur possible.

Les trois premiers nombres quantiques dĂ©terminent la taille (𝑛), la forme (𝑙) et l’orientation (𝑚) d’une orbitale atomique. Le dernier nombre quantique a Ă©tĂ© appelĂ© nombre quantique de spin  (𝑚) et il dĂ©termine l’état de spin d’un Ă©lectron. Il est important de souligner ici que le spin est considĂ©rĂ© comme une propriĂ©tĂ© intrinsĂšque et que les Ă©lectrons ne doivent pas ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme des sphĂšres discrĂštes qui tournent autour d’un axe principal comme la Terre. Les Ă©lectrons peuvent avoir des nombres quantiques de spin qui valent soit 𝑚=+12 soit 𝑚=−12. Chaque orbitale atomique peut contenir un Ă©lectron Ă  l’état de spin ï€Œđ‘š=+12 et un Ă©lectron Ă  l’état de spin ï€Œđ‘š=−12. Ceci explique pourquoi chaque sous-couche de type s peut contenir deux Ă©lectrons et pourquoi chacune des trois orbitales de type p de toute couche Ă©lectronique peut contenir deux Ă©lectrons.

DĂ©finition : Le nombre quantique de spin (𝑚𝑠)

Le nombre quantique de spin (𝑚) dĂ©termine l’état de spin d’un Ă©lectron et chaque orbitale atomique peut contenir un Ă©lectron Ă  l’état de spin upï€Œđ‘š=+12 et un deuxiĂšme Ă©lectron Ă  l’état de spin downï€Œđ‘š=−12.

Le tableau pĂ©riodique est rĂ©parti en blocs sur la base du nombre quantique secondaire (𝑙) et en lignes sur la base du nombre quantique principal (𝑛). Il y a une section du tableau pĂ©riodique qui correspond Ă  l’orbitale atomique 1s et des sections qui correspondent aux autres orbitales atomiques telles que les orbitales atomiques 2p et 3d. La taille de chaque bloc du tableau pĂ©riodique est partiellement dĂ©terminĂ©e par le nombre quantique de spin (𝑚) parce que chaque orbitale atomique peut contenir un Ă©lectron Ă  l’état de 1/2 et un deuxiĂšme Ă©lectron Ă  Ă©tat de spin -1/2. Nous pouvons lire un tableau pĂ©riodique du plus petit numĂ©ro atomique au plus grand numĂ©ro atomique pour dĂ©terminer comment les orbitales atomiques ont tendance Ă  ĂȘtre remplies l’une aprĂšs l’autre.

Exemple 4: Déterminer les nombres quantiques représentant un électron dans un atome

Les nombres quantiques pour les Ă©lectrons de valence dans un atome de lithium sont 𝑛=2, 𝑙=0, 𝑚=0, 𝑚=+12. Quels sont les nombres quantiques pour le deuxiĂšme Ă©lectron de valence dans un atome de bĂ©ryllium ? 

Réponse

Le tableau pĂ©riodique peut ĂȘtre divisĂ© en sections associĂ©es Ă  diffĂ©rents types d’orbitales atomiques. Le tableau pĂ©riodique est rĂ©parti en blocs sur la base du nombre quantique secondaire (𝑙) et en lignes sur la base du nombre quantique principal (𝑛). Il y a une section du tableau pĂ©riodique qui correspond Ă  l’orbitale atomique 1s et des sections qui correspondent aux autres orbitales atomiques telles que les orbitales atomiques 2s et 3d.

Les Ă©lectrons d’un atome ont tendance Ă  remplir les orbitales atomiques de l’énergie la plus faible avant de commencer Ă  remplir d’autres orbitales atomiques d’énergie plus Ă©levĂ©e. L’atome de lithium a trois Ă©lectrons et ses deux premiers Ă©lectrons remplissent l’orbitale 1s d’énergie la plus basse et son Ă©lectron de valence occupe l’orbitale atomique 2s d’énergie lĂ©gĂšrement supĂ©rieure. L’orbitale atomique 2s a un nombre quantique principal Ă©gal Ă  deux (𝑛=2) et un nombre quantique secondaire Ă©gal Ă  zĂ©ro (𝑙=0). L’unique Ă©lectron de valence d’un atome de lithium doit avoir un nombre quantique principal Ă©gal Ă  deux et un nombre quantique secondaire Ă©gal Ă  zĂ©ro car il se trouve dans l’orbitale atomique 2s. Le nombre quantique magnĂ©tique de cet Ă©lectron est zĂ©ro (𝑚=0) car 𝑚=−𝑙,
,0,
,+đ‘™ïˆ, et nous avons confirmĂ© que 𝑙=0. Il doit Ă©galement avoir un nombre quantique de spin positif ï€Œđ‘š=+12 parce que, par convention, les Ă©lectrons occupent un Ă©tat de spin positif avant qu’ils n’occupent un Ă©tat de spin nĂ©gatif ï€Œđ‘š=−12.

Le bĂ©ryllium a quatre Ă©lectrons et ses deux Ă©lectrons d’énergie la plus basse remplissent son orbitale atomique 1s. Les deux autres Ă©lectrons remplissent l’orbitale atomique 2s d’énergie lĂ©gĂšrement supĂ©rieure. Nous avons dĂ©jĂ  confirmĂ© par comparaison que les Ă©lectrons dans l’orbitale atomique 2s ont un nombre quantique principal Ă©gal Ă  deux (𝑛=2) et un nombre quantique secondaire Ă©gal Ă  zĂ©ro (𝑙=0), de sorte que les deux premiers nombres quantiques de ces Ă©lectrons de valence sont 𝑛=2 et 𝑙=0. On peut alors dĂ©terminer que le nombre quantique magnĂ©tique de ces Ă©lectrons est Ă©gal Ă  zĂ©ro (𝑚=0) parce que 𝑚=−𝑙,
,0,
,+đ‘™ïˆ, et nous avons confirmĂ© que 𝑙=0. L’électron de valence d’énergie la plus faible a un nombre quantique de spin positif ï€Œđ‘š=+12 et cela nous permet de dĂ©terminer que l’électron de valence d’énergie lĂ©gĂšrement supĂ©rieure doit avoir un nombre quantique de spin nĂ©gatif ï€Œđ‘š=−12. Nous pouvons rassembler toutes ces informations pour dĂ©terminer que le deuxiĂšme Ă©lectron de valence d’un atome de bĂ©ryllium possĂšde les quatre nombres quantiques suivants : 𝑛=2, 𝑙=0, 𝑚=0 et 𝑚=−12.

Points clés

  • Chaque Ă©lectron d’un atome peut ĂȘtre dĂ©crit avec son propre ensemble de quatre nombres quantiques.
  • Le nombre quantique principal (𝑛) dĂ©termine la taille d’une orbitale atomique et peut avoir n’importe quelle valeur qui est un entier positif.
  • Le nombre quantique secondaire (𝑙) dĂ©crit la forme d’une orbitale atomique et est dĂ©crit par l’expression 𝑙=0;1;2;3,
,𝑛−1, oĂč 𝑛 est le nombre quantique principal.
  • Le nombre quantique magnĂ©tique (𝑚) est d’ordinaire liĂ© Ă  l’orientation spatiale de chaque orbitale Ă  l’intĂ©rieur d’une sous-couche et il est dĂ©crit par l’expression 𝑚=−𝑙,
,0,
,+đ‘™ïˆ, oĂč 𝑙 est le nombre quantique secondaire.
  • Le nombre quantique de spin (𝑚) dĂ©termine l’état de spin d’un Ă©lectron et chaque orbitale atomique peut contenir un Ă©lectron de spin positif ï€Œđ‘š=+12 et un deuxiĂšme Ă©lectron de spin nĂ©gatif ï€Œđ‘š=−12.

Join Nagwa Classes

Attend live sessions on Nagwa Classes to boost your learning with guidance and advice from an expert teacher!

  • Interactive Sessions
  • Chat & Messaging
  • Realistic Exam Questions

Nagwa uses cookies to ensure you get the best experience on our website. Learn more about our Privacy Policy