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Quelle proposition est un exemple de barrière physique à l’entrée des pathogènes? Les protéines du complément dans le sang, les couches kératinisées de l’épiderme, l’acide chlorhydrique dans l’estomac, les huiles et le sel dans la sueur ou le lysozyme dans les larmes et la salive.
Avant de répondre à cette question, définissons d’abord ce qu’est un pathogène. Un pathogène est un agent biologique qui peut provoquer une maladie. Un bon exemple d’agent pathogène est le virus, dont certains peuvent pénétrer dans notre corps et infecter nos cellules par le système respiratoire. Et une fois qu’un agent pathogène est entré dans le corps, il peut utiliser nos ressources corporelles pour se multiplier et produire d’autres agents pathogènes. C’est ce qui peut nous rendre malades. Parce qu’il y a des agents pathogènes partout, notre organisme a développé des systèmes pour les empêcher d’entrer. Nous pouvons les appeler barrières de protection. On peut les classer en deux catégories : chimiques, où différents produits chimiques ou enzymes peuvent être utilisés pour arrêter les agents pathogènes, et physiques, où des structures impénétrables sont utilisées pour bloquer l'entrée.
Voyons ces différents choix de réponses à la question, en commençant par les barrières chimiques. Il existe de nombreuses barrières chimiques différentes dans notre corps. Commençons par le lysozyme, mais nous allons, d’abord, avoir besoin d’un agent pathogène pour l’étudier. Cette pomme a l’air vraiment savoureuse, sauf qu’elle est couverte d’agents pathogènes. Mais vous avez faim, alors vous la mangez quand même. Alors, qu'est-ce qui empêche ces agents pathogènes de pénétrer dans l'organisme et de provoquer une maladie? L’une de ces barrières chimiques se situe dans la bouche lorsque vous commencez à mâcher la pomme. Alors, zoomons pour voir ce qui se passe.
Dans la salive se trouve une enzyme appelée lysozyme qui est capable de couper certains composants de la paroi bactérienne. Cela peut entraîner la rupture ou la lyse de la paroi cellulaire, et la bactérie meurt. Mais que se passe-t-il si l’agent pathogène est capable de contourner les effets du lysozyme? Ne vous inquiétez pas! L’estomac est un autre endroit dangereux pour les agents pathogènes. L’estomac contient de l’acide chlorhydrique. Et lorsque les agents pathogènes pénètrent dans l’estomac, cet environnement très acide est capable de tuer la plupart des agents pathogènes. Cependant, certains agents pathogènes peuvent avoir des adaptations qui leur permettent de contourner cet environnement acide. Ceux-ci peuvent se déplacer vers d’autres parties corporelles. En fin de compte, certains agents pathogènes peuvent se retrouver dans la circulation sanguine, ce qui peut constituer un environnement hostile.
Dans le sang, il existe un groupe de protéines connu sous le nom de complément. Ces protéines peuvent se fixer à la surface de certaines bactéries. Cela peut former des pores dans la membrane, ce qui peut entraîner la lyse et la mort de la bactérie. En outre, le complément peut aider à recruter des cellules du système immunitaire pour aider à combattre les agents pathogènes. Si le système du complément échoue, le système immunitaire a d’autres méthodes en place. Mais nous allons garder cette discussion pour une autre fois.
Jusqu’à présent, nous avons discuté de ce qui arrive aux agents pathogènes lorsqu’ils pénètrent dans le corps. Mais qu’en est-il à l’extérieur? Il y a également des barrières chimiques. Par exemple, regardons la peau. Voici une coupe de peau qui montre un follicule pileux, des vaisseaux sanguins et la glande sébacée. Il existe entre le follicule pileux et la peau des espaces minuscules mais suffisamment grands pour que les agents pathogènes puissent y pénétrer. La glande sébacée produit une substance appelée sébum, composée principalement de triglycérides et d'autres substances chimiques qui la rendent très huileuse, et qui peut former un joint protecteur dans ces interstices. Ces joints peuvent empêcher les agents pathogènes d’entrer. De plus, la sueur contient du sel qui peut être nocif aux bactéries.
Outre les barrières chimiques, notre corps est également équipé de barrières physiques qui peuvent empêcher les agents pathogènes d’entrer. Un bon exemple de barrière physique est une couche spécialisée présente dans l’épiderme de la peau. La couche la plus superficielle de notre peau est constituée de cellules cutanées très résistantes et impénétrables qui tirent cette propriété d'une grande quantité d'une protéine appelée kératine. Les agents pathogènes pourraient essayer de contourner cette couche de la peau. Mais comme elle est très résistante, ils ne peuvent pas traverser cette couche pour pénétrer dans le corps, ce qui en fait un bon exemple de barrière physique. Par conséquent, les couches kératinisées de l’épiderme sont un exemple de barrière physique contre l’entrée d’agents pathogènes.