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Un étudiant écrit : « L’adhésion dans le xylème fait référence à la formation de liaisons hydrogène entre différentes molécules d’eau, ce qui fait que l’eau forme une colonne continue ». Est-ce correct ? Pourquoi ? (A) Non, car l’adhésion fait que les molécules d’eau sont très espacées les unes des autres et ne forment pas une colonne continue. (B) Non, car les liaisons formées lors de l’adhésion de l’eau sont des liaisons ioniques, et non des liaisons hydrogène. (C) Non, car l’adhésion fait référence à la formation de liaisons hydrogène entre les molécules d’eau et les molécules de la paroi du xylème. (D) Oui, car en raison de leur nature polaire, les molécules d’eau forment facilement des liaisons hydrogène avec d’autres molécules d’eau.
L’eau est aspirée à travers une plante dans les vaisseaux du xylème. Il existe des forces intermoléculaires qui permettent à ce processus de se produire. Quelles sont donc ces forces ? Et l’étudiant en décrit-il une correctement ?
Les molécules d’eau dans le xylème sont attirées les unes par les autres par des liaisons hydrogènes. Ceci est connu comme la cohésion. La cohésion aide l’eau à être aspirée à travers le xylème. Cependant, la cohésion n’est pas la seule force intermoléculaire en jeu. Elle est complétée par la force qui attire les molécules d’eau vers les cellules de la paroi du xylème. Cette force est appelée adhésion et est, encore une fois, le résultat de liaisons hydrogène. Notez que, bien que les forces intermoléculaires en jeu dans ces deux processus soient les mêmes, la cohésion implique que des molécules d’eau adhèrent entre elles. Et l’adhésion implique que des molécules d’eau adhèrent à d’autres cellules.
Ainsi, la phrase écrite par l’étudiant est incorrecte. La cohésion, et non l’adhésion, dans le xylème fait référence à la formation de liaisons hydrogène entre différentes molécules d’eau, ce qui fait que l’eau forme une colonne continue. La bonne réponse est donnée par l’option (C). L’adhésion fait référence à la formation de liaisons hydrogène entre les molécules d’eau et les molécules de la paroi du xylème.