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Fiche explicative de la leçon: Circulation dans le xylème Biologie • Deuxième année secondaire

Dans cette fiche explicative, nous apprendrons à décrire comment l’eau est déplacée à travers le xylème en utilisant la tension de cohésion.

L’eau est essentielle pour qu’une plante puisse prospérer et grandir. C’est le réactif essentiel de la photosynthèse, qui permet aux plantes de fabriquer leur propre nourriture. Cependant, malgré la dépendance des plantes à l’eau, elles conservent moins de 5% de l’eau absorbée par leurs racines. Comme la plupart des amateurs de plantes vous le diront, bien que ce soit les racines que nous arrosons, elles ne sont pas le site le plus important pour l’eau. Dans la plante, l’eau est plus utile lorsqu’elle peut se déplacer des racines vers les feuilles, qui sont le siège de la photosynthèse.

Les plantes ont besoin de beaucoup d’eau car au fur et à mesure de la photosynthèse, une grande quantité d’eau est perdue dans l’atmosphère au cours d’un processus appelé transpiration. Vous vous rappelez peut-être que, dans la photosynthèse, les plantes produisent leur propre nourriture grâce à la lumière du soleil et à l’eau. Elles ont besoin d’absorber le dioxyde de carbone de l’atmosphère à travers de petits pores situés dans leurs feuilles, appelés stomates. Lorsque les stomates s’ouvrent pour absorber le dioxyde de carbone, l’eau est perdue dans l’atmosphère incroyablement vite par transpiration. La transpiration est l’évaporation de l’eau des feuilles sous forme de vapeur d’eau. Ainsi, lorsque les plantes réalisent la photosynthèse pour se nourrir, elles perdent également une quantité importante d’eau à cause de la transpiration.

Définition : Transpiration

La transpiration est la perte de l’eau des feuilles par évaporation dans l’atmosphère.

Figure 1 : La transpiration est l’évaporation de l’eau des feuilles sous forme de vapeur d’eau. Le transport de l’eau du sol vers les feuilles s’effectue grâce à l’utilisation des vaisseaux du xylème et est indiqué par la flèche bleue.

Pour empêcher la plante de mourir, la transpiration entraîne également une chaîne d’événements servant à remplacer l’eau évaporée. Au fur et à mesure que l’eau s’évapore au niveau des feuilles, une plus grande quantité d’eau est transportée dans les feuilles par les vaisseaux du xylème, qui permettent un chemin direct de l’eau du sol vers les feuilles, comme le montre la figure 1.

La principale fonction des vaisseaux du xylème est de transporter l’eau dans une seule direction, depuis les racines vers le haut (les feuilles), en passant par la tige. Les vaisseaux du xylème sont de très longues structures tubulaires constituées de cellules empilées bout à bout. Les cellules du xylème n’ont pas de parois terminales, les vaisseaux forment donc des tubes ouverts continus dans lesquels l’eau peut circuler facilement et sans force, comme le montre la figure 2. Le tissu du xylème est constitué de cellules au départ vivantes, qui arrivent à maturité, et en mourant forment les tubes creux des vaisseaux du xylème.

Figure 2 : Les vaisseaux du xylème sont de très longs tubes creux qui transportent l’eau dans une seule direction, des racines aux feuilles, en passant par la tige.

Définition : Xylème

Les vaisseaux du xylème sont de très longues structures tubulaires jointes bout à bout qui transportent la majorité de l’eau depuis les racines vers les feuilles.

Exemple 1: Décrire les vaisseaux de transport de l’eau chez la plante

La figure ci-dessous est un schéma simplifié du mouvement de l’eau à travers une plante. Par quel vaisseau de transport la majorité de l’eau passe-t-elle?

  1. le xylème
  2. le phloème
  3. la veine
  4. les parois cellulaires

Réponse

L’eau est essentielle pour qu’une plante puisse prospérer et grandir. C’est le réactif essentiel de la photosynthèse, qui permet aux plantes de fabriquer leur propre nourriture. Pourtant, bien que ce soit les racines que nous arrosons, elles ne sont pas le site le plus important pour l’eau. Les plantes ont besoin de beaucoup d’eau car au fur et à mesure de la photosynthèse, une grande quantité d’eau est perdue dans l’atmosphère au cours d’un processus appelé transpiration. Ainsi, l’eau est plus utile lorsqu’elle peut se déplacer des racines vers les feuilles, qui sont le siège de la photosynthèse.

Dans la photosynthèse, les plantes produisent leur propre nourriture grâce à la lumière du soleil et à l’eau. Elles ont besoin d’absorber le dioxyde de carbone de l’atmosphère à travers de petits pores situés dans leurs feuilles, appelés stomates. Ainsi, lorsque les plantes réalisent la photosynthèse pour se nourrir, elles perdent également une quantité importante d’eau à cause de la transpiration. La transpiration est l’évaporation de l’eau des feuilles sous forme de vapeur d’eau.

Lorsque l’eau s’évapore au niveau des feuilles, davantage d’eau est aspirée dans les feuilles par les vaisseaux du xylème, qui relient directement l’eau du sol à l’eau des feuilles. Les vaisseaux du xylème sont de très longues structures tubulaires constituées de cellules empilées bout à bout. Les cellules du xylème n’ont pas de parois terminales, les vaisseaux forment donc des tubes ouverts continus dans lesquels l’eau peut circuler facilement et sans force. Les tissus du xylème sont au départ des cellules vivantes, mais au fur de leur maturation elle subissent une mort programmée afin de contribuer à la formation de tubes creux:les vaisseaux du xylème. La fonction principale des vaisseaux du xylème est de transporter l’eau dans une direction ascendante à partir des racines, en passant par la tige, et jusqu’aux feuilles.

Par conséquent, sur la figure, la majorité de l’eau se déplace à travers la plante en utilisant le xylème comme vaisseau de transport.

Ainsi, pour le transport de l’eau à travers la plante, le xylème est la voie de la moindre résistance, probablement la plus longue mais aussi la plus directe, vers les feuilles. Cela signifie que, contrairement à la sève du phloème (qui est principalement composée de saccharose et d’acides aminés), la sève du xylème est principalement composée d’eau et de quelques nutriments minéraux.

Même après que les scientifiques aient découvert que c’est le xylème qui transporte l’eau à travers la plante, comprendre comment ce transport marche prit encore plus de temps. Les premières théories sur le transport de l’eau dans la plante visaient à déterminer si les forces physiques à l’œuvre dans le xylème pouvaient faire monter l’eau contre la gravité.

Le premier scientifique qui a tenté de répondre à la question du transport de l’eau dans les plantes s’est concentré sur les similitudes entre les vaisseaux du xylème et les vaisseaux sanguins humains. En notant que les deux ont un très petit diamètre, il a été suggéré que l’eau se déplace à travers la plante par capillarité. La capillarité est la capacité de l’eau à se déplacer vers le haut, contre la gravité, dans un espace restreint. Ainsi, chez les plantes, les vaisseaux de xylème « élèveraient » l’eau vers sa destination prévue en devenant de plus en plus petits. Vous pouvez voir sur la figure 3 que plus le capillaire est petit, plus l’eau monte.

Cependant, après une série de calculs par divers autres scientifiques, il a été montré que même le plus petit des capillaires ne serait pas capable de soulever l’eau à des hauteurs dépassant 150 centimètres. Comme la plupart des arbres et des plantes dépassent largement 150 centimètres de haut, la capillarité ne peut pas expliquer le mouvement de l’eau vers le haut dans le xylème. En outre, pour que la capillarité marche bien, il doit y avoir un contact direct entre le xylème et l’eau du sol. Les calculs et les expériences n’ayant pas permis d’étayer cette théorie, celle-ci est rapidement tombée en disgrâce.

Figure 3 : Schéma démontrant la relation entre le diamètre du vaisseau et la distance ascendante parcourue par l’eau. Plus le capillaire est petit, plus l’eau est capable de monter haut.

Définition : Capillarité

La capillarité est la capacité de l’eau à se déplacer vers le haut, contre la gravité, dans un espace restreint.

En 1874, un autre spécialiste des plantes, le Dr Sachs, propos une nouvelle vision du mouvement ascendant de l’eau dans les plantes, basée sur l’absorption de l’eau. Sachs soutenait l’idée que l’imbibition, ou l’absorption d’eau, à travers les parois des vaisseaux de xylème est la force physique derrière le transport de l’eau dans la plante. L’imbibition est le processus d’absorption d’eau par les parois cellulaires qui leur donne un aspect gonflé. On l’observe le plus souvent avec les graines, qui se gonflent d’eau par imbibition pendant la germination.

Le mot imbibition vient du mot latin imbibe, qui signifie « boire ». Étant donné que les plantes absorbent beaucoup d’eau, la théorie de l’imbibition semblait logique. Cependant, en y regardant de plus près, l’absorption d’eau a lieu dans les racines enfouies dans le sol, et non sur toute la longueur du vaisseau xylème, et la force d’imbibition est très faible. L’imbibition est importante pour la germination des graines, car elle aide les graines à grossir et à germer. L’eau du sol est efficacement absorbée par le tégument d’une graine en germination. Cependant, malgré son importance dans la germination des graines, la théorie de l’imbibition n’est pas une explication raisonnable du mouvement de l’eau vers le haut du xylème.

Définition : Imbibition

L’imbibition est le processus d’absorption d’eau par les parois cellulaires qui leur donne un aspect gonflé.

Si vous coupez la tige d’une plante à la base, vous verrez la sève suinter ou couler des racines, ce qui est un phénomène appelé exsudation. C’est l’observation de l’exsudation qui a amené un autre biologiste des plantes, le Dr Priestley, à suggérer que la poussée racinaire (ou pression radiculaire) pourrait être la force physique à l’origine du transport de l’eau dans les plantes. Rappelez-vous qu’en raison des gradients de pression, les liquides s’écoulent des zones à haute pression vers les zones à basse pression. C’est cette pression élevée dans les racines qui provoque l’écoulement de l’eau vers le haut de la tige, et c’est le phénomène que le Dr Priestley a utilisé comme base de sa théorie. La poussée racinaire est une pression positive qui se développe dans les vaisseaux du xylème dans la racine pendant l’absorption d’eau active de certaines plantes.

Cependant, en conditions normales, la poussée racinaire est généralement faible et est incapable de faire monter l’eau au sommet de très grands arbres, comme les conifères. En outre, le transport de l’eau ne nécessite pas toujours de racines. C’est observable par exemple avec des fleurs fraîchement coupées et du colorant alimentaire, comme sur la photo ci-dessous.

Jonquille avec une tige scindée
Figure 4

Nous pouvons voir une fleur avec une tige fendue qui a été placée dans un bécher d’eau colorée. En raison du transport d’eau remontant le xylème, la couleur de l’eau va apparaître dans les pétales quelques jours plus tard, comme on peut le voir sur la photo ci-dessus. Grâce à cette expérience, nous pouvons voir que le transport de l’eau a eu lieu dans cette fleur coupée, donc en l’absence de racines. Ainsi, si l’eau monte toujours vers le haut de la tige, même en l’absence de racines, la poussée racinaire ne suffit pas pour expliquer comment l’eau est transportée vers le haut dans les plantes.

Définition : Poussée racinaire (ou pression radiculaire)

La poussée racinaire est la pression ascendante développée par la poussée des molécules d’eau dans les racines par osmose.

Exemple 2: Décrire les vaisseaux de transport de l’eau de la plante

Lequel des énoncés suivants explique le mieux la théorie du mouvement de l’eau par poussée racinaire?

  1. La poussée racinaire est la force qui pousse l’eau des racines verticalement vers le haut du xylème.
  2. La poussée racinaire est la force qui tire l’eau dans le xylème depuis les racines.
  3. La poussée racinaire force l’eau à pénétrer dans les parois cellulaires du phloème pour être transportée à travers la plante.
  4. La poussée racinaire est la liaison des molécules d’eau aux parois des poils racinaires.

Réponse

Même après que les scientifiques aient découvert que ce sont les vaisseaux de xylème qui transportent l’eau à travers la plante, les mécanismes de ce transport restaient à déterminer. Une théorie sur ce transport visait à déterminer si c’était les forces physiques à l’œuvre dans les vaisseaux du xylème qui permettaient de faire monter l’eau contre la gravité. La force physique qui a été considérée était la poussée racinaire.

Lorsque vous coupez la tige d’une plante à la base, vous pouvez voir la sève couler vers le haut depuis les racines. À partir de cette observation, un biologiste des plantes, le Dr Priestley, a suggéré que la poussée racinaire pourrait être la force physique derrière le transport de l’eau dans les plantes. Rappelez-vous qu’en raison des gradients de pression, les liquides s’écoulent des zones de haute pression vers les zones de basse pression. C’est cette pression élevée dans les racines qui provoque l’écoulement de l’eau vers le haut de la tige, et c’est le phénomène que le Dr Priestley a utilisé comme base de sa théorie. La poussée racinaire est une pression positive qui se développe dans les vaisseaux du xylème dans la racine pendant l’absorption d’eau active de certaines plantes.

Cependant, en conditions normales, la poussée racinaire est généralement faible et est incapable de faire monter l’eau au sommet de très grands arbres. En outre, le transport de l’eau ne nécessite pas toujours de racines. C’est observable par exemple avec des fleurs fraîchement coupées et du colorant alimentaire. Lorsque les fleurs coupées sont placées dans un bécher d’eau colorée, en raison du transport de l’eau vers le haut dans le xylème, la couleur de l’eau va commencer à apparaître dans les pétales au bout de jours. Nous pouvons en déduire que le transport de l’eau a eu lieu dans ces fleurs coupées, même en l’absence de racines!Ce transport de l’eau vers le haut de la tige, sans racines, ne peut pas être expliqué par la théorie de la poussée racinaire.

Par conséquent, la meilleure explication de la théorie du mouvement de l’eau par la poussée racinaire est que la poussée racinaire est la force qui pousse l’eau des racines verticalement vers le haut du xylème.

Enfin, une équipe inattendue composée d’un botaniste et d’un physicien est parvenue à trouver la meilleure explication au transport de l’eau dans les plantes. Henry H. Dixon, un botaniste irlandais, et John Joly, un physicien, ont développé la notion de cohésion-tension en 1894. Dixon et Joly ont supposé que la perte d’eau dans les feuilles par la transpiration créait un effet de « traction » de l’eau dans les vaisseaux du xylème, attirant davantage d’eau vers le haut depuis des racines. Ce sont les forces biochimiques des molécules d’eau qui leur permettent de se déplacer contre la force descendante de la gravité.

La transpiration et la force d’évaporation de l’eau au niveau de la feuille créent une pression négative à sa surface. Cela crée une force de traction sur l’eau dans le reste du xylème. La « traction par transpiration » de l’évaporation de l’eau crée une réaction en chaîne d’attraction le long de la colonne des molécules d’eau qui tapissent le xylème.

Les molécules d’eau dans les vaisseaux du xylème sont fortement attirées les unes vers les autres, ce qui les fait « coller ensemble ». Cette « adhérence » entre les molécules d’eau est appelée cohésion et est due à la formation de liaisons hydrogène fortes entre les différentes molécules d’eau.

La cohésion entre les molécules d’eau dans le xylème est complétée par l’adhérence de l’eau aux parois du xylème. Le caractère adhésif des liaisons hydrogène de l’eau lui permet également d’adhérer très étroitement aux parois cellulaires des vaisseaux du xylème. Cette propriété de l’eau est appelée l’adhérence. La cohésion et l’adhérence sont toutes deux liées à la notion d’adhésion, mais les éléments auxquels elles adhèrent sont très différents.

Définition : Cohésion

La cohésion est la forte force d’attraction entre différentes molécules d’eau qui les fait adhérer les unes aux autres.

Définition : Adhérence

L’adhérence est la force d’attraction entre les molécules d’eau et les parois cellulaires des vaisseaux du xylème.

La différence entre les termes cohésion et adhérence est illustrée en figure 5. La cohésion a lieu entre deux molécules d’eau, tandis que l’adhérence est l’attraction entre une molécule d’eau et les parois des vaisseaux du xylème. La cohésion entre les molécules d’eau dans les vaisseaux du xylème aide à former une colonne continue d’eau, tandis que l’adhérence permet à la colonne d’eau de se déplacer contre la force descendante de la gravité.

Figure 5 : Schéma montrant la cohésion (la force d’attraction entre différentes molécules d’eau) et l’adhérence (la force d’attraction entre les molécules d’eau et les parois cellulaires des vaisseaux du xylème).

Exemple 3: Définir les forces d’attraction entre les molécules d’eau

La théorie de la cohésion-tension du mouvement de l’eau vise à expliquer comment l’eau est transportée à travers le xylème. Laquelle des affirmations suivantes explique le mieux ce que l’on entend par cohésion dans le mouvement de l’eau?

  1. La cohésion correspond aux forces d’attraction entre les molécules d’eau dans le xylème.
  2. La cohésion correspond aux forces d’attraction entre les molécules d’eau et les parois du xylème.
  3. La cohésion correspond à la traction de l’eau à travers le xylème, alors que la vapeur d’eau diffuse à partir des stomates.
  4. La cohésion correspond au mouvement de l’eau du sol vers la racine, d’une zone de faible concentration de soluté à une zone de forte concentration de soluté.

Réponse

Lorsque l’eau s’évapore au niveau des feuilles, davantage d’eau est aspirée dans les feuilles par les vaisseaux du xylème, qui relient l’eau du sol à l’eau des feuilles. Les vaisseaux du xylème sont de très longues structures tubulaires constituées de cellules empilées bout à bout. Les cellules du xylème n’ont pas de parois terminales, les vaisseaux forment donc des tubes ouverts continus dans lesquels l’eau peut circuler facilement et sans force. Les tissus du xylème sont au départ des cellules vivantes, mais au fur de leur maturation elle subissent une mort programmée afin de contribuer à la formation de tubes creux:les vaisseaux du xylème. La fonction principale du xylème est de transporter l’eau dans une direction ascendante depuis les racines jusqu’aux feuilles, en passant par la tige.

Les molécules d’eau dans les vaisseaux du xylème sont fortement attirées les unes par les autres, ce qui les rend « collées ensemble ». Cette « adhérence » entre les molécules d’eau est appelée cohésion et est due à la formation de fortes liaisons hydrogène entre les différentes molécules d’eau. La propriété de cohésion entre les molécules d’eau fait que l’eau forme une colonne, une molécule après l’autre, dans le vaisseau du xylème. La cohésion a lieu entre deux molécules d’eau, tandis que l’adhérence est l’attraction entre une molécule d’eau et les parois des vaisseaux du xylème.

Par conséquent, la meilleure explication de ce que l’on entend par cohésion pour le mouvement de l’eau est l’option A:la cohésion correspond aux forces d’attraction entre les molécules d’eau dans le xylème.

La cohésion et l’adhérence travaillent ensemble dans le but d’aspirer les molécules d’eau depuis les racines, à travers le xylème dans la tige, puis hors de la plante grâce aux stomates de la feuille. C’est ce que l’on appelle souvent la théorie de la cohésion-tension (parfois dite cohésion-adhérence) du transport de l’eau.

Terme clé : Théorie de la cohésion-tension du transport d’eau

La théorie de la cohésion-tension (ou parfois cohésion-adhérence), décrit les deux forces dans les vaisseaux du xylème qui aident à transporter l’eau vers le haut contre la gravité, des racines aux feuilles.

La propriété de cohésion entre les molécules d’eau fait que l’eau forme une colonne, une molécule d’eau après l’autre, dans le vaisseau du xylème. Cette colonne continue d’eau dans les vaisseaux de xylème va des racines jusqu’aux feuilles, en passant par la tige. Au « sommet » du xylème, lorsque l’eau transpire, la cohésion maintient la colonne d’eau intacte, tandis que l’adhérence des molécules d’eau aux parois du xylème empêche la rupture de cette colonne d’eau. La figure 6 montre la relation entre transpiration, cohésion et adhérence dans un arbre, ce qui permet de transporter l’eau des racines vers les feuilles.

Figure 6 : Schéma montrant comment, lorsque l’eau est transpirée des des feuilles d’une plante, une pression négative est créée dans les feuilles, qui « tire » de l’eau supplémentaire dans la feuille depuis le xylème.

Il y a quelques conditions à remplir pour que la transpiration ait lieu dans le xylème:

  1. Le vaisseau doit servir de tube capillaire.
  2. Les tubes doivent être exempts de bulles de gaz ou d’air.
  3. Il ne doit y avoir aucune rupture dans le xylème.

Étant donné que la transpiration affecte la quantité d’eau dans la plante, le taux de transpiration peut entraîner des changements dans la taille de la tige (ou du tronc) de la plante. Vous vous rappelez peut-être que quatre facteurs environnementaux principaux peuvent influencer le taux de transpiration. Ce sont:

  • la lumière,
  • la température,
  • l’humidité,
  • le vent.

Ces facteurs peuvent avoir un impact important sur le taux de transpiration. Plus il y a d’eau transpirée, plus la traction de transpiration au sommet du xylème est forte. Ainsi, le jour, la lumière du soleil stimule l’ouverture des stomates de la feuille, ce qui fait que l’eau quitte les stomates par diffusion, accélérant ainsi la transpiration. Une augmentation de température augmente l’énergie cinétique des molécules d’eau, ce qui signifie qu’elles s’évaporent plus rapidement, augmentant le taux de transpiration. En outre, une faible humidité et une vitesse élevée du vent peuvent également augmenter le taux de transpiration des feuilles, en augmentant le gradient de concentration on environnement.

Si ces facteurs environnementaux peuvent ne pas sembler si importants, la pression négative ou tension exercée sur l’eau dans la feuille est si grande qu’elle va modifier la taille des troncs d’arbres, chaque jour!

La nuit, il y a moins de lumière, une température plus basse, une humidité élevée et peu de vent. En réponse au changement de ces facteurs environnementaux, les stomates se ferment et la transpiration s’arrête. Mais grâce à la cohésion-adhérence de l’eau dans la plante, l’eau est maintenue dans la tige et dans la feuille par l’adhérence de l’eau aux parois cellulaires des vaisseaux du xylème et la cohésion des molécules d’eau les unes avec les autres. Cela signifie également que la nuit, il y a moins de tension dans le xylème, ce qui augmente le diamètre du tronc.

Cette relation peut être résumée comme suit:lorsque le taux de transpiration est élevé, le tronc rétrécit. Lorsque le taux de transpiration est faible, le tronc se dilate.

Exemple 4: Décrire le taux de transpiration des plantes

Le graphique ci-dessous montre la relation entre l’heure de la journée et le débit d’eau traversant une plante. Entre quelles heures le taux de transpiration est-il le plus élevé?

  1. 12 h et 18 h
  2. 2 h et 8 h
  3. 10 h et 14 h
  4. 2 h et 18 h
  5. 20 h et 22 h

Réponse

Les quatre principaux facteurs environnementaux pouvant influer sur le taux de transpiration sont:la lumière, la température, l’humidité et l’air. Le jour, ces facteurs environnementaux aident la plante à transpirer très rapidement, augmentant la quantité d’eau utilisée par la plante. Et le taux de transpiration est lié au débit d’eau dans la plante.

Ces facteurs peuvent avoir un impact significatif sur le taux de transpiration. Plus il y a d’eau transpirée, plus la traction de transpiration au sommet du xylème est grande. Ainsi, le jour, la lumière du soleil stimule l’ouverture des stomates de la feuille, accélérant ainsi la transpiration. Une augmentation de température augmente l’énergie cinétique des molécules d’eau, ce qui signifie qu’elles s’évaporent plus rapidement, augmentant le taux de transpiration. En outre, une faible humidité et une vitesse élevée du vent peuvent également augmenter le taux de transpiration des feuilles, en augmentant le gradient de concentration entre l’intérieur de la feuille et son environnement.

Par exemple, la lumière stimule l’ouverture des stomates et augmente la température de la feuille, ce qui accélère la transpiration. En effet, l’eau s’évapore plus rapidement lorsque la température augmente. Comme plus d’eau est transpirée rapidement, la plante a besoin de davantage d’eau pour se refroidir et pour la photosynthèse. De même, le jour, l’humidité est plus faible et la vitesse du vent est plus élevée. Cela signifie que l’air ambiant est plus sec et qu’il y a plus de mouvement d’air autour des stomates, ce qui aide l’eau à transpirer plus rapidement, encore une fois, augmentant la quantité d’eau qui circule dans la plante. Cependant, la nuit, il y a moins de lumière, une température plus basse, une humidité élevée et peu de vent. En réponse au changement de ces facteurs environnementaux, les stomates se ferment et la transpiration s’arrête.

Sur le graphique, nous voyons le débit d’eau en fonction de l’heure de la journée.

En partant du premier point à gauche, à minuit, on constate que le débit d’eau est très faible. Ce faible débit d’eau continue jusqu’à 10 h environ. À partir de 10 h, nous pouvons observer une augmentation du débit d’eau dans la plante jusqu’à environ midi, ce qui correspond à la pente ascendante de la courbe. Cela indique que le débit d’eau augmente entre 10 h et midi.

Le débit d’eau reste stable de midi à 18 h environ. Cela signifie que le débit d’eau est constant et élevé pendant cette période. À 18 h, la courbe commence à tomber jusqu’à 22 h.

Étudions les choix proposés pour identifier la période où le débit d’eau est élevé. Le premier choix est de midi et 18 h. D’après le graphique, le débit d’eau est très élevé.

Par conséquent, d’après ce graphique de la relation entre l’heure de la journée et le débit d’eau dans la plante, le taux de transpiration est le plus élevé entre 12 h et 18 h.

Exemple 5: Comprendre la variation de tension en fonction du taux de transpiration des plantes

Le graphique ci-dessous montre la relation entre l’heure de la journée et le débit d’eau traversant une plante. Entre quelles heures la tension dans le xylème sera-t-elle la plus élevée?

  1. 12 h et 18 h
  2. 2 h et 8 h
  3. 6 h et 12 h
  4. 18 h et 22 h
  5. 4 h et 10 h

Réponse

Les facteurs environnementaux qui augmentent la transpiration peuvent avoir un impact significatif sur la pression négative, ou tension, sur l’eau dans la feuille. Les quatre principaux facteurs environnementaux pouvant influer sur le taux de transpiration sont la lumière, la température, l’humidité et l’air. Avec l’augmentation de la quantité d’eau transpirée, plus d’eau s’écoulera à travers la plante.

Ainsi, le jour, ces facteurs environnementaux aident la plante à transpirer très rapidement, augmentant la quantité d’eau utilisée par la plante. Plus une plante transpire, plus il y a de tension à la surface de la feuille. L’augmentation de la tension dans le xylème est si forte qu’elle peut diminuer le diamètre du tronc!

La nuit, il y a moins de lumière, une température plus basse, une humidité élevée et peu de vent. En réponse au changement de ces facteurs environnementaux, les stomates se ferment et la transpiration s’arrête. Chez les plantes, la nuit, l’eau est retenue dans la tige et dans les feuilles par l’adhérence de l’eau aux parois cellulaires des vaisseaux du xylème et par la cohésion des molécules d’eau les unes aux autres. Quand il y a moins de tension dans le xylème, le diamètre du tronc augmente!

Cette relation peut être résumée comme suit:lorsque le taux de transpiration est élevé, la tension est élevée et le diamètre du tronc diminue. Lorsque le taux de transpiration est faible, la tension est faible et le tronc se dilate.

Sur le graphique, nous voyons le débit d’eau selon l’heure de la journée. En partant du premier point à gauche, à minuit, nous pouvons constater que le débit d’eau est très faible, ce qui continue jusqu’à environ 10 h. Avec un débit d’eau faible, le taux de transpiration est faible, la tension est donc également faible.

À 10 h, le débit d’eau augmente jusqu’à environ midi, ce qui est indiqué par la pente ascendante de la courbe. Lorsque la vitesse de transpiration augmente, la tension augmente. Ensuite, le débit d’eau reste constamment élevé de midi à 18 h environ. Cela signifie que le débit d’eau est constant et élevé pendant cette période, de sorte que la tension est constante. À 18 h, la courbe commence à chuter jusqu’à 22 h, à mesure que le débit d’eau et la tension diminuent.

La question nous demande d’identifier la période de temps où la tension dans le xylème est la plus élevée. Une tension élevée est causée par un taux élevé de transpiration. Lorsque la transpiration est élevée, il y a un grand débit d’eau pour remplacer rapidement l’eau perdue lors de la transpiration. Ainsi, la réponse correcte parmi les choix proposés est la période de temps où le débit d’eau est le plus élevé. Par lecture graphique, le débit d’eau élevé se situe entre 12 h et 18 h.

Par conséquent, d’après le graphique de la relation entre l’heure de la journée et le débit d’eau traversant une plante, la tension est la plus élevée dans le xylème entre 12 h et 18 h.

Résumons maintenant ce que nous avons appris dans cette fiche explicative.

Points clés

  • La majorité de l’eau des plantes traverse la plante et passe directement dans l’atmosphère au cours d’un processus appelé transpiration.
  • Le transport de l’eau depuis sol vers les feuilles a lieu dans les vaisseaux du xylème.
  • Plusieurs théories (par exemple la capillarité, la poussée racinaire et l’imbibition) ont tenté d’expliquer le mouvement de l’eau vers le haut du xylème, mais toutes ces théories ont été invalidées.
  • Dans les vaisseaux du xylème, les molécules d’eau sont fortement attirées les unes par les autres;ce phénomène, appelé cohésion, est dû à la formation de liaisons hydrogène entre différentes molécules d’eau.
  • Le phénomène d’adhésion entre les molécules d’eau et les parois des vaisseaux du xylème s’appelle l’adhérence.
  • La cohésion et l’adhérence travaillent ensemble dans le xylème afin d’extraire les molécules d’eau depuis les racines, vers le haut de la tige, puis hors de la plante à travers les stomates.
  • Le débit du transport d’eau est affecté par le taux de transpiration de la plante.
  • Le taux de transpiration peut également influer sur la taille de la plante:lorsque la transpiration est élevée, la tension est forte et la taille de la plante diminue. Inversement, lorsque le taux de transpiration est faible, la tension est faible et la taille de la plante augmente.

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