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Les alliages d’un métal donné présentent une plus faible malléabilité. Laquelle des propriétés suivantes est également susceptible d’être plus faible dans ces alliages ? (A) la densité, (B) la ductilité, (C) la dureté, (D) le point de fusion, (E) la résistance.
Un alliage est une solution solide métallique qui contient au moins deux types d’éléments différents. Les alliages d’un métal ont tendance à avoir des propriétés différentes de celles d’un métal pur. Dans ce cas, l’alliage a une malléabilité inférieure à celle du métal pur.
La malléabilité est la capacité d'un matériau à être martelé ou pressé en différentes formes ou en fines feuilles. Cela se produit parce que l'ajout d'un élément d'alliage perturbe le réseau régulier que l'on observe dans un métal pur. Il est donc beaucoup plus difficile pour les atomes d’un alliage de glisser les uns sur les autres. Examinons nos choix de réponses pour voir quel propriété est également susceptible d'être diminuée dans un alliage.
La densité d’un alliage sera différente de celle d’un métal pur, en fonction de l’élément d’alliage utilisé. Cependant, les alliages ayant à la fois une densité plus élevée et plus faible peuvent avoir une malléabilité plus faible. Donc, nous ne saurions pas si la densité est faible dans l’alliage décrit par cette question. Ainsi, nous pouvons éliminer le choix de réponse (A).
La ductilité décrit la capacité d'un matériau à être étiré en fils. L'alliage affecte la ductilité pour la même raison que nous avons vu pour la malléabilité. La présence de l'élément d'alliage perturbe le réseau métallique, ce qui rend plus difficile l'étirage du métal en fils. On peut donc s'attendre à ce qu'un alliage à faible malléabilité ait une ductilité plus faible. Donc, (B) doit être la bonne réponse, mais regardons les autres choix de réponses pour être sûr de bien comprendre le sujet en question.
Si un matériau a une faible malléabilité, il sera difficile de le marteler pour lui donner différentes formes. On peut donc s'attendre à ce que le matériau soit assez dur et solide. En d'autres termes, nous nous attendons à ce que la dureté et la résistance de l'alliage soient plus élevées, et non plus faibles. Donc, les choix de réponses (C) et (E) ne sont pas corrects.
Le point de fusion est affecté par l’alliage, mais il n’augmente ni ne diminue de manière constante. Par exemple, le cuivre métallique pur a un point de fusion de 1085 degrés Celsius. Si nous examinons les points de fusion de certains alliages de cuivre, le laiton et le cupronickel, nous pouvons constater que le laiton a un point de fusion inférieur à celui du cuivre, mais que le cupronickel a un point de fusion supérieur à celui du cuivre. Le laiton et le cupronickel auraient tous deux une malléabilité inférieure à celle du cuivre. On ne peut donc pas s'attendre à ce que le point de fusion soit plus bas simplement parce que la malléabilité est plus faible.
Ainsi, la seule propriété que nous nous attendions à être plus faible pour les alliages d’un métal qui présentent une faible malléabilité est la ductilité. Le choix de réponse (B) est la bonne réponse.
