Transcription de la vidéo
Imaginons qu’il y ait deux populations d’une même espèce de plante. La population X a été produite par reproduction asexuée et la population Y par reproduction sexuée. Une nouvelle maladie est introduite dans la région. Quelle population est la plus à risque? Pourquoi? (A) La population X, car cette population aura moins de variation génétique. Ou (B) la population Y, car cette population aura plus de variations génétiques.
La reproduction est le processus par lequel les organismes produisent une progéniture. Elle peut avoir lieu de manière sexuée ou asexuée. Vous connaissez sans doute mieux le type de reproduction de la population Y, la reproduction sexuée. Ce type de reproduction implique généralement les gamètes de deux parents, comme l’ovule et le spermatozoïde chez les humains. Au cours de la fécondation, les deux gamètes fusionnent pour former un zygote, qui deviendra un nouvel organisme.
Vous pouvez noter ici que la question porte sur la reproduction sexuée dans une espèce de plante plutôt que sur la reproduction sexuée chez l’Homme. Mais cela n’a pas d’importance, car la reproduction sexuée chez les plantes fonctionne de manière similaire à celle chez les humains, si ce n’est que les gamètes mâles se trouvent dans les grains de pollen. La fusion des gamètes des parents signifie que la progéniture de la population Y reçoit différentes versions des gènes de leurs parents. Cela conduit à différentes combinaisons des caractéristiques des parents. La progéniture a donc une combinaison unique de caractéristiques et est génétiquement différente des parents ainsi qu’entre elle. Comme chaque individu de la population Y est génétiquement différent de tout autre individu de cette population, la population a un niveau élevé de variation génétique.
La reproduction asexuée est un type de reproduction qui ne nécessite qu’un seul parent pour produire une progéniture. La progéniture est génétiquement identique à l’organisme parent, et a donc exactement les mêmes caractéristiques. On appelle ces organismes des clones, et ils ont très peu de variation génétique. Dans la question, on nous dit qu’une nouvelle maladie est introduite dans les deux populations. La maladie qui arrive est représentée ici par des points bleus.
Voyons d’abord ce qui arrive à la population X résultant de la reproduction asexuée, et qui contient donc des individus génétiquement identiques. Supposons qu’une plante de la population X possède une combinaison de gènes ne lui permettant pas de supporter la maladie. Alors chaque plante de la population X sera gravement affectée, car ce sont toutes des clones les unes des autres. Le faible niveau de variation génétique expose cette population au risque d’être complètement éliminée par cette maladie.
Maintenant, regardons la population Y, qui a été produite par reproduction sexuée. Chaque plante de la population Y a une combinaison différente de gènes. Certaines plantes peuvent aussi être gravement touchées et mourir de cette maladie. Mais toutes les plantes de cette population n’ont pas la même combinaison de gènes. D’autres plantes peuvent avoir des gènes qui les aident à lutter contre la maladie. Certaines pourraient même avoir des gènes les rendant complètement résistantes à la maladie. Cela signifie que même si certaines plantes de la population Y meurent, tout le groupe ne sera pas éliminé. Les plantes restantes se reproduiront ensuite davantage, transmettront leurs gènes et garantiront ainsi que les générations futures résisteront également à une maladie similaire. Grâce à la variation génétique, une espèce a une probabilité plus élevée de s’adapter et de survivre dans des conditions défavorables.
Revenons à la question qui demande quelle population est la plus à risque. Avec ce que nous avons appris, nous pouvons maintenant répondre que la population la plus à risque face à la nouvelle maladie est la population X, car cette population aura moins de variation génétique.
