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Dans cette vidéo, nous allons découvrir la probabilité
conditionnelle. Nous récapitulerons quelques rÚgles de bases sur la probabilité,
examinerons des événements mutuellement exclusifs ou disjoints,
jouerons avec les diagrammes de Venn et apprendrons à déterminer si
deux Ă©vĂ©nements sont indĂ©pendants. Mais tout dâabord, rappelons quelques rĂšgles de probabilitĂ©.
(1) Nous reprĂ©sentons les probabilitĂ©s sur lâĂ©chelle des probabilitĂ©s,
avec des nombres allant de zéro à un. (2) Un évÚnement doit se produire ; si nous additionnons toutes les
probabilitĂ©s de tous les rĂ©sultats possibles, leur somme doit ĂȘtre
un. Soit un Ă©vĂšnement se produit ou ne se produit pas. (3) Nous utilisons la notation đŽ avec une barre au-dessus ou đŽ prime
pour reprĂ©senter le complĂ©ment de đŽ, ou lâĂ©vĂšnement « đŽ ne se
produit pas ». Si nous connaissons la probabilitĂ© que lâĂ©vĂ©nement đŽ se produise, si
nous la soustrayons de un, nous obtenons la probabilité que
lâĂ©vĂ©nement đŽ ne se produise pas. Nous pouvons reprĂ©senter cela sur un diagramme de Venn. Si le cercle A reprĂ©sente lâĂ©vĂ©nement « đŽ se produit », alors la rĂ©gion
hachurĂ©e Ă lâextĂ©rieur de celui-ci reprĂ©sente tous les cas s oĂč il
ne se produit pas.
(4) La probabilitĂ© que lâĂ©vĂ©nement đŽ se produise ou que lâĂ©vĂ©nement đ”
se produise est connue comme la probabilitĂ© đŽ union đ”. Et elle peut ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e sur un diagramme de Venn comme cela. (5) La probabilitĂ© que lâĂ©vĂ©nement đŽ se produise et que lâĂ©vĂ©nement đ”
se produise est connue comme la probabilitĂ© de đŽ inter đ”. Et elle peut ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e sur un diagramme de Venn comme cela. (6) La probabilitĂ© que lâĂ©vĂšnement đŽ se produise mais que lâĂ©vĂ©nement đ”
ne se produise pas peut ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e par đŽ inter le complĂ©ment
de đ”. Et ça ressemble Ă cela sur un diagramme de Venn. Et une autre façon dâĂ©crire cela est la probabilitĂ© de đŽ moins la
probabilitĂ© de đŽ inter đ”.
Ensuite, récapitulons nos connaissances sur les événements mutuellement
exclusifs ou disjoints. Par exemple, un animal peut ĂȘtre un chat ou un chien. Mais il ne peut pas ĂȘtre Ă la fois un chat et un chien. Ainsi, ĂȘtre un chat et ĂȘtre un chien sont des Ă©vĂ©nements mutuellement
exclusifs ou disjoints. Et lorsque câest le cas, la probabilitĂ© dâobtenir une intersection de ces
deux Ă©vĂ©nements est nulle. Et comme il nây a pas de chevauchement, si nous voulons dĂ©terminer la
probabilitĂ© quâun animal soit un chat ou un chien, il suffit
dâadditionner la probabilitĂ© quâil soit un chat et la probabilitĂ©
quâil soit un chien. Or, dans le cas dâĂ©vĂ©nements non exclusifs ou non disjoints, deux
Ă©vĂ©nements peuvent se produire tous deux Ă la fois. Par exemple, une personne peut aimer les chats ou aimer les chiens. Elle peut mĂȘme aimer les chats et les chiens. Ainsi, aimer les chats et aimer les chiens ne sont pas des Ă©vĂ©nements
mutuellement exclusifs ou disjoints.
Dans ce cas, il faut donc faire attention à la façon dont nous calculons
la probabilitĂ© quâune personne aime les chats ou les chiens, lâunion
du fait dâaimer les chats et du fait dâaimer les chiens. Cette rĂ©gion en rose reprĂ©sente les personnes qui aiment les chats, et
cette région en vert représente les personnes qui aiment les
chiens. Donc, si nous additionnons la probabilitĂ© quâune personne aime les chats
et la probabilitĂ© quâune personne aime les chiens, nous aurons
comptĂ© deux fois cette rĂ©gion au milieu. Nous devons donc faire un ajustement pour cela dans notre calcul. Notre formule gĂ©nĂ©rale est donc que la probabilitĂ© de đŽ union đ” est
Ă©gale Ă la probabilitĂ© de đŽ plus la probabilitĂ© de đ” moins la
probabilitĂ© de đŽ inter đ”.
Bon, nous avons passĂ© en revue ce que nous connaissons dĂ©jĂ . Parlons de la probabilitĂ© conditionnelle. Si la probabilitĂ© dâun Ă©vĂ©nement đ” est affectĂ©e par lâoccurrence dâun
Ă©vĂ©nement đŽ, alors nous disons que la probabilitĂ© de đ” est
conditionnelle Ă la rĂ©alisation de đŽ. Et nous pouvons Ă©crire cela de cette maniĂšre, un đ” avec une barre
verticale suivie de đŽ. Et nous disons que la probabilitĂ© de đ” sachant đŽ. Bon, regardons maintenant un exemple oĂč les Ă©vĂ©nements ne sont pas
disjoints ou mutuellement exclusifs. Cela nous amĂšne Ă une situation oĂč la probabilitĂ© dâun Ă©vĂ©nement est
conditionnelle Ă la probabilitĂ© de lâautre.
Dans une rue, dix maisons ont un chat, C, huit maisons ont un chien, D,
trois maisons ont les deux et sept maisons nâont ni un chat ni
chien. Cette question est composĂ©e de trois parties. Voyons dâabord la premiĂšre partie. DĂ©terminez le nombre total de maisons dans la rue. DĂ©terminez ensuite la probabilitĂ© quâune maison choisie au hasard ait Ă
la fois un chat et un chien. Donnez votre réponse au milliÚme prÚs.
Maintenant, une trÚs bonne façon de répondre à cette question est de
tracer un diagramme de Venn. Dans ce cas, lâunivers sur un diagramme de Venn est constituĂ© de toutes
les maisons dans la rue. Le cercle de gauche reprĂ©sente les maisons qui ont un chat. Le cercle de droite reprĂ©sente les maisons qui ont un chien. Et lâintersection de ces deux cercles reprĂ©sente les maisons qui ont les
deux. Tout ce qui se trouve en dehors des cercles mais Ă lâintĂ©rieur du
rectangle est une maison qui nâa ni chat ni chien. On nous dit maintenant que 10 maisons ont un chat, mais elles vont ĂȘtre
rĂ©parties entre les maisons qui nâont quâun chat et les maisons qui
ont un chat et un chien. De mĂȘme, les huit maisons qui ont un chien vont ĂȘtre rĂ©parties entre les
maisons qui nâont quâun chien et celles qui ont Ă la fois un chat et
un chien.
Il sera donc plus facile pour nous de commencer par examiner les maisons
qui ont Ă la fois un chat et un chien, et il y en a trois. Et il y a dix maisons qui ont un chat et trois de ces maisons ont aussi
un chien. Il reste donc dix moins trois, soit sept maisons qui nâont quâun
chat. Et sur les huit maisons qui ont un chien, trois dâentre elles ont aussi
un chat, ce qui laisse huit moins trois, soit cinq, qui nâont quâun
chien. Et enfin, on nous dit aussi que sept maisons nâont ni chat ni chien. Donc, il y en a sept ici.
Le nombre total de maisons dans la rue est donc composé des sept maisons
qui nâont quâun chat, des cinq maisons qui nâont quâun chien, des
trois maisons qui ont Ă la fois un chat et un chien, et des sept
maisons qui nâont ni chat ni chien. Et quand on additionne tout cela, on obtient 22. Maintenant, nous devons trouver la probabilitĂ© quâune maison choisie au
hasard ait à la fois un chat et un chien. Une façon de réfléchir à cette question de probabilité est de savoir
quelle proportion des maisons dans la rue ont Ă la fois un chat et
un chien. Nous avons vu que trois maisons ont un chat et un chien, et quâil y a 22
maisons en tout. La proportion de maisons ayant Ă la fois un chat et un chien est donc de
trois sur 22. Et si vous choisissez les maisons au hasard, alors la probabilité de
choisir une maison avec un chat et un chien est la mĂȘme que cette
proportion. Et au milliĂšme prĂšs, câest 0.316.
La deuxiĂšme partie de la question, dĂ©terminez la probabilitĂ© quâune
maison dans la rue ait un chat ou un chien ou les deux. Donnez votre réponse au milliÚme prÚs.
Bon, supposons que la maison sera choisie au hasard. Il sâagit simplement de compter les cas oĂč les maisons ont un chat ou un
chien ou les deux à partir de notre diagramme de Venn. Et la probabilité que nous recherchons est juste le nombre de maisons
avec un chat ou un chien ou les deux par rapport au nombre total de
maisons dans la rue. Ainsi, sept maisons nâont quâun chat, cinq maisons nâont quâun chien, et
trois maisons ont les deux. Cela fait donc 15 maisons. Et nous avons vu tout Ă lâheure que le nombre total de maisons Ă©tait de
22. La probabilité que nous recherchons est donc de 15 sur 22. Et au milliÚme prÚs, ça fait 0.682.
Maintenant, la troisiÚme partie est une question de probabilité
conditionnelle. Si une maison dans la rue a un chat, trouvez la probabilitĂ© quâil y ait
aussi un chien.
On nous a donc dit que dans la maison il y a un chat. Dans ce cas, quelle est la probabilitĂ© quâil y ait Ă©galement un chien ? Si lâon regarde notre diagramme de Venn, on peut tout de suite ignorer
tous les cas de maisons qui nâont pas de chat. On peut donc penser Ă cette question comme, parmi les maisons qui ont un
chat, quelle est la proportion de celles qui ont aussi un chien ? Nous ne considĂ©rons que ces sept maisons et ces trois maisons. Cela fait un total de dix maisons qui ont des chats. Et sur ces dix maisons, seules ces trois-lĂ ont aussi un chien. Trois des dix maisons qui ont des chats ont aussi un chien. Donc la probabilitĂ© quâune maison ait un chien, sachant quâelle a un
chat, est de trois dixiÚmes. Nous avons donné nos autres réponses sous forme de nombre décimal, alors
faisons de mĂȘme ici. La probabilitĂ© quâune maison ait un chien, sachant quâelle a un chat, est
de 0.3.
Maintenant, avant de passer à notre exemple suivant, généralisons ce
dernier rĂ©sultat. Le fait que la maison ait un chat nous a donnĂ© un sous-ensemble de cas Ă
considĂ©rer. Nous avons limitĂ© notre champ dâapplication Ă lâexamen des maisons qui
avaient des chats. Et Ă©tant donnĂ© que nous nâexaminons que les maisons qui ont des chats,
les maisons qui ont des chiens doivent aussi avoir des chats. Ainsi, la probabilitĂ© quâune maison ait un chien sachant quâelle a un
chat est Ă©gale Ă la probabilitĂ© dâun chien inter un chat sur la
probabilitĂ© dâun chat. Ou plus gĂ©nĂ©ralement, la probabilitĂ© de đŽ sachant đ” est la probabilitĂ©
de đŽ inter đ” sur la probabilitĂ© de đ”.
Soient đŽ et đ” deux Ă©vĂ©nements. Sachant que la probabilitĂ© de đŽ inter đ” est de deux tiers et que la
probabilitĂ© de đŽ est de neuf treiziĂšmes, dĂ©terminez la probabilitĂ©
de đ” sachant đŽ.
Vous pouvez maintenant vous rappeler la formule générale de la
probabilitĂ© conditionnelle, dâaprĂšs laquelle la probabilitĂ© de đŽ
sachant đ” est Ă©gale Ă la probabilitĂ© de đŽ inter đ” sur la
probabilitĂ© de đ”. Mais on nous demande de trouver la probabilitĂ© de đ” sachant đŽ. Inversons donc đŽ et đ” dans notre formule. Parfait. Nous cherchons la probabilitĂ© de đ” sachant đŽ. On nous donne la probabilitĂ© de đŽ dans la question, mais on nous a donnĂ©
la probabilitĂ© de đŽ inter đ”, et non celle de đ” inter đŽ. Mais considĂ©rons un diagramme de Venn.
La rĂ©gion đŽ inter đ” est la mĂȘme que la rĂ©gion đ” inter đŽ. Une formule Ă©quivalente est donc la probabilitĂ© de đ” sachant đŽ est
Ă©gale Ă la probabilitĂ© de đŽ inter đ” sur la probabilitĂ© de đŽ. On nous dit que la probabilitĂ© de đŽ inter đ” est de deux tiers et que la
probabilitĂ© de đŽ est de neuf treiziĂšmes. Ainsi, la probabilitĂ© de đ” sachant đŽ est Ă©gale Ă deux tiers divisĂ©s par
neuf treiziÚmes. Et un calcul équivalent à la division par neuf treiziÚmes est la
multiplication par son inverse, 13 sur neuf, ce qui nous donne notre
rĂ©ponse. La probabilitĂ© de đ” sachant đŽ est de 26 sur 27.
Nous avons donc vu que nous pouvons résoudre les questions de
probabilité conditionnelle soit en utilisant un diagramme de Venn,
soit en utilisant la formule de probabilité conditionnelle. Mais la formule de probabilité conditionnelle a une autre utilisation
particuliÚre. Elle peut nous aider à déterminer si deux événements sont indépendants ou
dépendants.
Les Ă©vĂ©nements indĂ©pendants sont des Ă©vĂ©nements dont le rĂ©sultat nâest
pas du tout affectĂ© par le rĂ©sultat dâun autre Ă©vĂ©nement. Par exemple, si je lance une piĂšce de monnaie et un dĂ©, jâaurai soit pile
soit face sur la piĂšce de monnaie, et un ou deux ou trois ou quatre
ou cinq ou six sur le dé. Maintenant, peu importe si la piÚce de monnaie tombe sur pile ou face,
cela nâaffectera pas le fait que jâobtienne un ou deux ou trois ou
quatre ou cinq ou six sur le dé. Ces probabilités sont totalement indépendantes des probabilités de pile
ou face lorsquâon lance une piĂšce de monnaie.
Mais avec les Ă©vĂ©nements dĂ©pendants, le rĂ©sultat dâun Ă©vĂ©nement est
affectĂ© par le rĂ©sultat dâun autre Ă©vĂ©nement. Par exemple, disons que nous avons un sac contenant deux bonbons : un aux
fraises et un orange. Si une personne choisit un bonbon au hasard et le mange, alors sur les
deux bonbons, il y a autant de chances quâelle choisisse fraise ou
orange. Dans chaque cas, la probabilitĂ© est un demi. Maintenant, si nous avons un deuxiĂšme Ă©vĂ©nement, oĂč la deuxiĂšme personne
arrive aprÚs que la premiÚre personne a mangé son bonbon, et choisit
un bonbon au hasard dans le sac et le mange, nous ne savons pas
vraiment quelle est la probabilitĂ© quâelle obtienne fraise ou
orange. Tout dépend de ce la premiÚre personne a mangé.
Si la premiÚre personne a mangé un bonbon fraise, la probabilité que la
deuxiÚme personne obtienne un bonbon fraise est de zéro, et la
probabilitĂ© quâelle obtienne un bonbon orange est un, alors que si
la premiÚre personne a mangé un bonbon orange, la probabilité que la
deuxiÚme personne obtienne un bonbon fraise est un et la probabilité
quâelle obtienne un bonbon orange est de zĂ©ro. La probabilitĂ© des diffĂ©rents rĂ©sultats du deuxiĂšme Ă©vĂ©nement dĂ©pend des
résultats du premier événement. Maintenant, pour calculer la probabilité que les deux événements se
produisent, la probabilitĂ© de đŽ inter đ” avec des Ă©vĂ©nements
indépendants, nous pouvons simplement multiplier leurs probabilités
ensemble.
Mais nous savons aussi, grùce à la formule de probabilité
conditionnelle, que la probabilitĂ© de đŽ sachant đ” est Ă©gale Ă la
probabilitĂ© de đŽ inter đ” sur la probabilitĂ© de đ”. Et nous pouvons rĂ©arranger cela pour faire de la probabilitĂ© de đŽ inter
đ” le sujet. Et celle-ci est Ă©gale Ă la probabilitĂ© de đŽ sachant đ” multipliĂ©e par la
probabilitĂ© de đ”. Cela nous donne deux expressions diffĂ©rentes pour la probabilitĂ© de đŽ
inter đ”. Et cela doit signifier que la probabilitĂ© de đŽ est Ă©gale Ă la
probabilitĂ© de đŽ sachant đ”. Et bien sĂ»r, en inversant đŽ et đ”, nous pouvons voir que la probabilitĂ©
de đ” est Ă©gale Ă la probabilitĂ© de đ” sachant đŽ.
Cela nous donne une sorte de dĂ©finition de lâindĂ©pendance, ou au moins
un moyen de vĂ©rifier si les Ă©vĂ©nements sont indĂ©pendants. Si la probabilitĂ© que le premier Ă©vĂ©nement se produise est la mĂȘme, que
le deuxiÚme événement se produise ou non, alors ils sont
indĂ©pendants. LĂ encore, nous pouvons voir que la probabilitĂ© de đ” est la mĂȘme, que
lâĂ©vĂ©nement đŽ se produise ou non. Donc, si ces deux Ă©quations sont vĂ©rifiĂ©es, alors nous pouvons dire que
les Ă©vĂ©nements đŽ et đ” sont indĂ©pendants. Voyons donc comment ça marche dans une question.
Supposons que la probabilitĂ© de đŽ est de deux cinquiĂšmes et celle de đ”
de trois septiĂšmes. La probabilitĂ© que lâĂ©vĂ©nement đŽ se produise et que lâĂ©vĂ©nement đ” se
produise aussi est dâun cinquiĂšme. Calculez la probabilitĂ© de đŽ sachant đ”, puis dĂ©terminez si les
Ă©vĂ©nements đŽ et đ” sont indĂ©pendants.
Eh bien, tout dâabord, rappelons la formule de probabilitĂ©
conditionnelle. La probabilitĂ© de đŽ sachant đ” est Ă©gale Ă la probabilitĂ© de đŽ inter đ”
sur la probabilitĂ© de đ”. Eh bien, la probabilitĂ© de đŽ inter đ” est la probabilitĂ© que lâĂ©vĂ©nement
đŽ se produise et que lâĂ©vĂ©nement đ” se produise Ă©galement, ce qui
nous a été donné dans la question, soit un cinquiÚme. Et on nous a aussi dit dans la question que la probabilité que
lâĂ©vĂ©nement đ” se produise est de trois septiĂšmes. Ainsi, la probabilitĂ© de đŽ sachant đ” est un cinquiĂšme divisĂ© par trois
septiÚmes. Et bien sûr, une opération équivalente à la division par une fraction est
la multiplication par lâinverse de cette fraction. Cela est donc Ă©gal Ă un cinquiĂšme fois sept sur trois. VoilĂ la rĂ©ponse Ă notre premiĂšre partie de la question. La probabilitĂ© de đŽ sachant đ” est Ă©gale Ă sept quinziĂšmes.
Pour la deuxiĂšme partie de la question, rappelons notre test
dâindĂ©pendance utilisant les formules de probabilitĂ©
conditionnelle. Si la probabilitĂ© de đŽ est Ă©gale Ă la probabilitĂ© de đŽ sachant đ”, et
que la probabilitĂ© de đ” est Ă©gale Ă la probabilitĂ© de đ” sachant
đŽ, alors nous pouvons dire que les Ă©vĂ©nements đŽ et đ” sont
indĂ©pendants. Or, la question nous dit que la probabilitĂ© de đŽ est de deux
cinquiĂšmes. LâĂ©tape suivante consiste donc Ă calculer la probabilitĂ© de đŽ sachant
đ”. En fait, câest ce que nous avons fait dans la premiĂšre partie de la
question. Nous savons donc que la probabilitĂ© de đŽ sachant đ” est de sept
quinziĂšmes.
Maintenant, si deux cinquiÚmes sont égaux à sept quinziÚmes, alors nous
devons vĂ©rifier si la probabilitĂ© de đ” est Ă©gale Ă la probabilitĂ©
de đ” sachant đŽ. Maintenant, pour comparer deux cinquiĂšmes et sept quinziĂšmes, nous devons
trouver un dénominateur commun. Nous pouvons le faire en multipliant le numérateur et le dénominateur par
trois, et deux cinquiĂšmes deviennent six quinziĂšmes. Cela signifie que la probabilitĂ© de đŽ nâest pas Ă©gale Ă la probabilitĂ©
de đŽ sachant đ”. Et le fait quâil faut que ces deux conditions soit remplies pour prouver
lâindĂ©pendance des Ă©vĂ©nements đŽ et đ”, le fait que nous avons
montrĂ© que la probabilitĂ© de đŽ nâest pas Ă©gale Ă la probabilitĂ© de
đŽ sachant đ”, signifie que nous savons que ces deux Ă©vĂ©nements ne
sont pas indĂ©pendants. Nous nâavons mĂȘme pas besoin de vĂ©rifier si la probabilitĂ© de đ” est
Ă©gale Ă la probabilitĂ© de đ” sachant đŽ.
Passons maintenant en revue quelques points clĂ©s de notre leçon. Si la probabilitĂ© de lâĂ©vĂ©nement đ” est affectĂ©e par le rĂ©sultat de
lâĂ©vĂ©nement đŽ, alors nous disons que la probabilitĂ© de lâĂ©vĂ©nement
đ” est conditionnelle Ă lâĂ©vĂ©nement đŽ. Nous pouvons reprĂ©senter cela en utilisant la notation, la probabilitĂ© de
đ” sachant đŽ. Câest un đ” avec une barre verticale, puis un đŽ. Nous avons une formule pour calculer les probabilitĂ©s
conditionnelles. La probabilitĂ© que lâĂ©vĂ©nement đŽ se produise, sachant que lâĂ©vĂ©nement đ”
sâest produit, est Ă©gale Ă la probabilitĂ© de đŽ inter đ” divisĂ©e par
la probabilitĂ© que lâĂ©vĂ©nement đ” se produise.
Et nous avons Ă©galement un test pour vĂ©rifier lâindĂ©pendance des
Ă©vĂ©nements đŽ et đ”. Ils sont indĂ©pendants, si la probabilitĂ© de đŽ est la mĂȘme que la
probabilitĂ© de đŽ sachant đ”, et si la probabilitĂ© de đ” est Ă©gale Ă
la probabilitĂ© de đ” sachant đŽ. Et enfin, nous avons vu comment les diagrammes de Venn peuvent ĂȘtre un
excellent moyen de répondre à des questions de probabilité
conditionnelle. Et ils peuvent aussi vous aider à vérifier vos réponses si vous utilisez
les formules.