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Lesson Video: ProbabilitĂ© conditionnelle Mathématiques • Third Year of Secondary School

Dans cette vidéo, nous allons apprendre à calculer la probabilité conditionnelle en utilisant des formules et le diagramme de Venn.

19:25

Video Transcript

Dans cette vidĂ©o, nous allons dĂ©couvrir la probabilitĂ© conditionnelle. Nous rĂ©capitulerons quelques rĂšgles de bases sur la probabilitĂ©, examinerons des Ă©vĂ©nements mutuellement exclusifs ou disjoints, jouerons avec les diagrammes de Venn et apprendrons Ă  dĂ©terminer si deux Ă©vĂ©nements sont indĂ©pendants. Mais tout d’abord, rappelons quelques rĂšgles de probabilitĂ©.

(1) Nous reprĂ©sentons les probabilitĂ©s sur l’échelle des probabilitĂ©s, avec des nombres allant de zĂ©ro Ă  un. (2) Un Ă©vĂšnement doit se produire ; si nous additionnons toutes les probabilitĂ©s de tous les rĂ©sultats possibles, leur somme doit ĂȘtre un. Soit un Ă©vĂšnement se produit ou ne se produit pas. (3) Nous utilisons la notation 𝐮 avec une barre au-dessus ou 𝐮 prime pour reprĂ©senter le complĂ©ment de 𝐮, ou l’évĂšnement « 𝐮 ne se produit pas ». Si nous connaissons la probabilitĂ© que l’évĂ©nement 𝐮 se produise, si nous la soustrayons de un, nous obtenons la probabilitĂ© que l’évĂ©nement 𝐮 ne se produise pas. Nous pouvons reprĂ©senter cela sur un diagramme de Venn. Si le cercle A reprĂ©sente l’évĂ©nement « 𝐮 se produit », alors la rĂ©gion hachurĂ©e Ă  l’extĂ©rieur de celui-ci reprĂ©sente tous les cas s oĂč il ne se produit pas.

(4) La probabilitĂ© que l’évĂ©nement 𝐮 se produise ou que l’évĂ©nement đ” se produise est connue comme la probabilitĂ© 𝐮 union đ”. Et elle peut ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e sur un diagramme de Venn comme cela. (5) La probabilitĂ© que l’évĂ©nement 𝐮 se produise et que l’évĂ©nement đ” se produise est connue comme la probabilitĂ© de 𝐮 inter đ”. Et elle peut ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e sur un diagramme de Venn comme cela. (6) La probabilitĂ© que l’évĂšnement 𝐮 se produise mais que l’évĂ©nement đ” ne se produise pas peut ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e par 𝐮 inter le complĂ©ment de đ”. Et ça ressemble Ă  cela sur un diagramme de Venn. Et une autre façon d’écrire cela est la probabilitĂ© de 𝐮 moins la probabilitĂ© de 𝐮 inter đ”.

Ensuite, rĂ©capitulons nos connaissances sur les Ă©vĂ©nements mutuellement exclusifs ou disjoints. Par exemple, un animal peut ĂȘtre un chat ou un chien. Mais il ne peut pas ĂȘtre Ă  la fois un chat et un chien. Ainsi, ĂȘtre un chat et ĂȘtre un chien sont des Ă©vĂ©nements mutuellement exclusifs ou disjoints. Et lorsque c’est le cas, la probabilitĂ© d’obtenir une intersection de ces deux Ă©vĂ©nements est nulle. Et comme il n’y a pas de chevauchement, si nous voulons dĂ©terminer la probabilitĂ© qu’un animal soit un chat ou un chien, il suffit d’additionner la probabilitĂ© qu’il soit un chat et la probabilitĂ© qu’il soit un chien. Or, dans le cas d’évĂ©nements non exclusifs ou non disjoints, deux Ă©vĂ©nements peuvent se produire tous deux Ă  la fois. Par exemple, une personne peut aimer les chats ou aimer les chiens. Elle peut mĂȘme aimer les chats et les chiens. Ainsi, aimer les chats et aimer les chiens ne sont pas des Ă©vĂ©nements mutuellement exclusifs ou disjoints.

Dans ce cas, il faut donc faire attention Ă  la façon dont nous calculons la probabilitĂ© qu’une personne aime les chats ou les chiens, l’union du fait d’aimer les chats et du fait d’aimer les chiens. Cette rĂ©gion en rose reprĂ©sente les personnes qui aiment les chats, et cette rĂ©gion en vert reprĂ©sente les personnes qui aiment les chiens. Donc, si nous additionnons la probabilitĂ© qu’une personne aime les chats et la probabilitĂ© qu’une personne aime les chiens, nous aurons comptĂ© deux fois cette rĂ©gion au milieu. Nous devons donc faire un ajustement pour cela dans notre calcul. Notre formule gĂ©nĂ©rale est donc que la probabilitĂ© de 𝐮 union đ” est Ă©gale Ă  la probabilitĂ© de 𝐮 plus la probabilitĂ© de đ” moins la probabilitĂ© de 𝐮 inter đ”.

Bon, nous avons passĂ© en revue ce que nous connaissons dĂ©jĂ . Parlons de la probabilitĂ© conditionnelle. Si la probabilitĂ© d’un Ă©vĂ©nement đ” est affectĂ©e par l’occurrence d’un Ă©vĂ©nement 𝐮, alors nous disons que la probabilitĂ© de đ” est conditionnelle Ă  la rĂ©alisation de 𝐮. Et nous pouvons Ă©crire cela de cette maniĂšre, un đ” avec une barre verticale suivie de 𝐮. Et nous disons que la probabilitĂ© de đ” sachant 𝐮. Bon, regardons maintenant un exemple oĂč les Ă©vĂ©nements ne sont pas disjoints ou mutuellement exclusifs. Cela nous amĂšne Ă  une situation oĂč la probabilitĂ© d’un Ă©vĂ©nement est conditionnelle Ă  la probabilitĂ© de l’autre.

Dans une rue, dix maisons ont un chat, C, huit maisons ont un chien, D, trois maisons ont les deux et sept maisons n’ont ni un chat ni chien. Cette question est composĂ©e de trois parties. Voyons d’abord la premiĂšre partie. DĂ©terminez le nombre total de maisons dans la rue. DĂ©terminez ensuite la probabilitĂ© qu’une maison choisie au hasard ait Ă  la fois un chat et un chien. Donnez votre rĂ©ponse au milliĂšme prĂšs.

Maintenant, une trĂšs bonne façon de rĂ©pondre Ă  cette question est de tracer un diagramme de Venn. Dans ce cas, l’univers sur un diagramme de Venn est constituĂ© de toutes les maisons dans la rue. Le cercle de gauche reprĂ©sente les maisons qui ont un chat. Le cercle de droite reprĂ©sente les maisons qui ont un chien. Et l’intersection de ces deux cercles reprĂ©sente les maisons qui ont les deux. Tout ce qui se trouve en dehors des cercles mais Ă  l’intĂ©rieur du rectangle est une maison qui n’a ni chat ni chien. On nous dit maintenant que 10 maisons ont un chat, mais elles vont ĂȘtre rĂ©parties entre les maisons qui n’ont qu’un chat et les maisons qui ont un chat et un chien. De mĂȘme, les huit maisons qui ont un chien vont ĂȘtre rĂ©parties entre les maisons qui n’ont qu’un chien et celles qui ont Ă  la fois un chat et un chien.

Il sera donc plus facile pour nous de commencer par examiner les maisons qui ont à la fois un chat et un chien, et il y en a trois. Et il y a dix maisons qui ont un chat et trois de ces maisons ont aussi un chien. Il reste donc dix moins trois, soit sept maisons qui n’ont qu’un chat. Et sur les huit maisons qui ont un chien, trois d’entre elles ont aussi un chat, ce qui laisse huit moins trois, soit cinq, qui n’ont qu’un chien. Et enfin, on nous dit aussi que sept maisons n’ont ni chat ni chien. Donc, il y en a sept ici.

Le nombre total de maisons dans la rue est donc composĂ© des sept maisons qui n’ont qu’un chat, des cinq maisons qui n’ont qu’un chien, des trois maisons qui ont Ă  la fois un chat et un chien, et des sept maisons qui n’ont ni chat ni chien. Et quand on additionne tout cela, on obtient 22. Maintenant, nous devons trouver la probabilitĂ© qu’une maison choisie au hasard ait Ă  la fois un chat et un chien. Une façon de rĂ©flĂ©chir Ă  cette question de probabilitĂ© est de savoir quelle proportion des maisons dans la rue ont Ă  la fois un chat et un chien. Nous avons vu que trois maisons ont un chat et un chien, et qu’il y a 22 maisons en tout. La proportion de maisons ayant Ă  la fois un chat et un chien est donc de trois sur 22. Et si vous choisissez les maisons au hasard, alors la probabilitĂ© de choisir une maison avec un chat et un chien est la mĂȘme que cette proportion. Et au milliĂšme prĂšs, c’est 0.316.

La deuxiĂšme partie de la question, dĂ©terminez la probabilitĂ© qu’une maison dans la rue ait un chat ou un chien ou les deux. Donnez votre rĂ©ponse au milliĂšme prĂšs.

Bon, supposons que la maison sera choisie au hasard. Il s’agit simplement de compter les cas oĂč les maisons ont un chat ou un chien ou les deux Ă  partir de notre diagramme de Venn. Et la probabilitĂ© que nous recherchons est juste le nombre de maisons avec un chat ou un chien ou les deux par rapport au nombre total de maisons dans la rue. Ainsi, sept maisons n’ont qu’un chat, cinq maisons n’ont qu’un chien, et trois maisons ont les deux. Cela fait donc 15 maisons. Et nous avons vu tout Ă  l’heure que le nombre total de maisons Ă©tait de 22. La probabilitĂ© que nous recherchons est donc de 15 sur 22. Et au milliĂšme prĂšs, ça fait 0.682.

Maintenant, la troisiĂšme partie est une question de probabilitĂ© conditionnelle. Si une maison dans la rue a un chat, trouvez la probabilitĂ© qu’il y ait aussi un chien.

On nous a donc dit que dans la maison il y a un chat. Dans ce cas, quelle est la probabilitĂ© qu’il y ait Ă©galement un chien ? Si l’on regarde notre diagramme de Venn, on peut tout de suite ignorer tous les cas de maisons qui n’ont pas de chat. On peut donc penser Ă  cette question comme, parmi les maisons qui ont un chat, quelle est la proportion de celles qui ont aussi un chien ? Nous ne considĂ©rons que ces sept maisons et ces trois maisons. Cela fait un total de dix maisons qui ont des chats. Et sur ces dix maisons, seules ces trois-lĂ  ont aussi un chien. Trois des dix maisons qui ont des chats ont aussi un chien. Donc la probabilitĂ© qu’une maison ait un chien, sachant qu’elle a un chat, est de trois dixiĂšmes. Nous avons donnĂ© nos autres rĂ©ponses sous forme de nombre dĂ©cimal, alors faisons de mĂȘme ici. La probabilitĂ© qu’une maison ait un chien, sachant qu’elle a un chat, est de 0.3.

Maintenant, avant de passer Ă  notre exemple suivant, gĂ©nĂ©ralisons ce dernier rĂ©sultat. Le fait que la maison ait un chat nous a donnĂ© un sous-ensemble de cas Ă  considĂ©rer. Nous avons limitĂ© notre champ d’application Ă  l’examen des maisons qui avaient des chats. Et Ă©tant donnĂ© que nous n’examinons que les maisons qui ont des chats, les maisons qui ont des chiens doivent aussi avoir des chats. Ainsi, la probabilitĂ© qu’une maison ait un chien sachant qu’elle a un chat est Ă©gale Ă  la probabilitĂ© d’un chien inter un chat sur la probabilitĂ© d’un chat. Ou plus gĂ©nĂ©ralement, la probabilitĂ© de 𝐮 sachant đ” est la probabilitĂ© de 𝐮 inter đ” sur la probabilitĂ© de đ”.

Soient 𝐮 et đ” deux Ă©vĂ©nements. Sachant que la probabilitĂ© de 𝐮 inter đ” est de deux tiers et que la probabilitĂ© de 𝐮 est de neuf treiziĂšmes, dĂ©terminez la probabilitĂ© de đ” sachant 𝐮.

Vous pouvez maintenant vous rappeler la formule gĂ©nĂ©rale de la probabilitĂ© conditionnelle, d’aprĂšs laquelle la probabilitĂ© de 𝐮 sachant đ” est Ă©gale Ă  la probabilitĂ© de 𝐮 inter đ” sur la probabilitĂ© de đ”. Mais on nous demande de trouver la probabilitĂ© de đ” sachant 𝐮. Inversons donc 𝐮 et đ” dans notre formule. Parfait. Nous cherchons la probabilitĂ© de đ” sachant 𝐮. On nous donne la probabilitĂ© de 𝐮 dans la question, mais on nous a donnĂ© la probabilitĂ© de 𝐮 inter đ”, et non celle de đ” inter 𝐮. Mais considĂ©rons un diagramme de Venn.

La rĂ©gion 𝐮 inter đ” est la mĂȘme que la rĂ©gion đ” inter 𝐮. Une formule Ă©quivalente est donc la probabilitĂ© de đ” sachant 𝐮 est Ă©gale Ă  la probabilitĂ© de 𝐮 inter đ” sur la probabilitĂ© de 𝐮. On nous dit que la probabilitĂ© de 𝐮 inter đ” est de deux tiers et que la probabilitĂ© de 𝐮 est de neuf treiziĂšmes. Ainsi, la probabilitĂ© de đ” sachant 𝐮 est Ă©gale Ă  deux tiers divisĂ©s par neuf treiziĂšmes. Et un calcul Ă©quivalent Ă  la division par neuf treiziĂšmes est la multiplication par son inverse, 13 sur neuf, ce qui nous donne notre rĂ©ponse. La probabilitĂ© de đ” sachant 𝐮 est de 26 sur 27.

Nous avons donc vu que nous pouvons résoudre les questions de probabilité conditionnelle soit en utilisant un diagramme de Venn, soit en utilisant la formule de probabilité conditionnelle. Mais la formule de probabilité conditionnelle a une autre utilisation particuliÚre. Elle peut nous aider à déterminer si deux événements sont indépendants ou dépendants.

Les Ă©vĂ©nements indĂ©pendants sont des Ă©vĂ©nements dont le rĂ©sultat n’est pas du tout affectĂ© par le rĂ©sultat d’un autre Ă©vĂ©nement. Par exemple, si je lance une piĂšce de monnaie et un dĂ©, j’aurai soit pile soit face sur la piĂšce de monnaie, et un ou deux ou trois ou quatre ou cinq ou six sur le dĂ©. Maintenant, peu importe si la piĂšce de monnaie tombe sur pile ou face, cela n’affectera pas le fait que j’obtienne un ou deux ou trois ou quatre ou cinq ou six sur le dĂ©. Ces probabilitĂ©s sont totalement indĂ©pendantes des probabilitĂ©s de pile ou face lorsqu’on lance une piĂšce de monnaie.

Mais avec les Ă©vĂ©nements dĂ©pendants, le rĂ©sultat d’un Ă©vĂ©nement est affectĂ© par le rĂ©sultat d’un autre Ă©vĂ©nement. Par exemple, disons que nous avons un sac contenant deux bonbons : un aux fraises et un orange. Si une personne choisit un bonbon au hasard et le mange, alors sur les deux bonbons, il y a autant de chances qu’elle choisisse fraise ou orange. Dans chaque cas, la probabilitĂ© est un demi. Maintenant, si nous avons un deuxiĂšme Ă©vĂ©nement, oĂč la deuxiĂšme personne arrive aprĂšs que la premiĂšre personne a mangĂ© son bonbon, et choisit un bonbon au hasard dans le sac et le mange, nous ne savons pas vraiment quelle est la probabilitĂ© qu’elle obtienne fraise ou orange. Tout dĂ©pend de ce la premiĂšre personne a mangĂ©.

Si la premiĂšre personne a mangĂ© un bonbon fraise, la probabilitĂ© que la deuxiĂšme personne obtienne un bonbon fraise est de zĂ©ro, et la probabilitĂ© qu’elle obtienne un bonbon orange est un, alors que si la premiĂšre personne a mangĂ© un bonbon orange, la probabilitĂ© que la deuxiĂšme personne obtienne un bonbon fraise est un et la probabilitĂ© qu’elle obtienne un bonbon orange est de zĂ©ro. La probabilitĂ© des diffĂ©rents rĂ©sultats du deuxiĂšme Ă©vĂ©nement dĂ©pend des rĂ©sultats du premier Ă©vĂ©nement. Maintenant, pour calculer la probabilitĂ© que les deux Ă©vĂ©nements se produisent, la probabilitĂ© de 𝐮 inter đ” avec des Ă©vĂ©nements indĂ©pendants, nous pouvons simplement multiplier leurs probabilitĂ©s ensemble.

Mais nous savons aussi, grĂące Ă  la formule de probabilitĂ© conditionnelle, que la probabilitĂ© de 𝐮 sachant đ” est Ă©gale Ă  la probabilitĂ© de 𝐮 inter đ” sur la probabilitĂ© de đ”. Et nous pouvons rĂ©arranger cela pour faire de la probabilitĂ© de 𝐮 inter đ” le sujet. Et celle-ci est Ă©gale Ă  la probabilitĂ© de 𝐮 sachant đ” multipliĂ©e par la probabilitĂ© de đ”. Cela nous donne deux expressions diffĂ©rentes pour la probabilitĂ© de 𝐮 inter đ”. Et cela doit signifier que la probabilitĂ© de 𝐮 est Ă©gale Ă  la probabilitĂ© de 𝐮 sachant đ”. Et bien sĂ»r, en inversant 𝐮 et đ”, nous pouvons voir que la probabilitĂ© de đ” est Ă©gale Ă  la probabilitĂ© de đ” sachant 𝐮.

Cela nous donne une sorte de dĂ©finition de l’indĂ©pendance, ou au moins un moyen de vĂ©rifier si les Ă©vĂ©nements sont indĂ©pendants. Si la probabilitĂ© que le premier Ă©vĂ©nement se produise est la mĂȘme, que le deuxiĂšme Ă©vĂ©nement se produise ou non, alors ils sont indĂ©pendants. LĂ  encore, nous pouvons voir que la probabilitĂ© de đ” est la mĂȘme, que l’évĂ©nement 𝐮 se produise ou non. Donc, si ces deux Ă©quations sont vĂ©rifiĂ©es, alors nous pouvons dire que les Ă©vĂ©nements 𝐮 et đ” sont indĂ©pendants. Voyons donc comment ça marche dans une question.

Supposons que la probabilitĂ© de 𝐮 est de deux cinquiĂšmes et celle de đ” de trois septiĂšmes. La probabilitĂ© que l’évĂ©nement 𝐮 se produise et que l’évĂ©nement đ” se produise aussi est d’un cinquiĂšme. Calculez la probabilitĂ© de 𝐮 sachant đ”, puis dĂ©terminez si les Ă©vĂ©nements 𝐮 et đ” sont indĂ©pendants.

Eh bien, tout d’abord, rappelons la formule de probabilitĂ© conditionnelle. La probabilitĂ© de 𝐮 sachant đ” est Ă©gale Ă  la probabilitĂ© de 𝐮 inter đ” sur la probabilitĂ© de đ”. Eh bien, la probabilitĂ© de 𝐮 inter đ” est la probabilitĂ© que l’évĂ©nement 𝐮 se produise et que l’évĂ©nement đ” se produise Ă©galement, ce qui nous a Ă©tĂ© donnĂ© dans la question, soit un cinquiĂšme. Et on nous a aussi dit dans la question que la probabilitĂ© que l’évĂ©nement đ” se produise est de trois septiĂšmes. Ainsi, la probabilitĂ© de 𝐮 sachant đ” est un cinquiĂšme divisĂ© par trois septiĂšmes. Et bien sĂ»r, une opĂ©ration Ă©quivalente Ă  la division par une fraction est la multiplication par l’inverse de cette fraction. Cela est donc Ă©gal Ă  un cinquiĂšme fois sept sur trois. VoilĂ  la rĂ©ponse Ă  notre premiĂšre partie de la question. La probabilitĂ© de 𝐮 sachant đ” est Ă©gale Ă  sept quinziĂšmes.

Pour la deuxiĂšme partie de la question, rappelons notre test d’indĂ©pendance utilisant les formules de probabilitĂ© conditionnelle. Si la probabilitĂ© de 𝐮 est Ă©gale Ă  la probabilitĂ© de 𝐮 sachant đ”, et que la probabilitĂ© de đ” est Ă©gale Ă  la probabilitĂ© de đ” sachant 𝐮, alors nous pouvons dire que les Ă©vĂ©nements 𝐮 et đ” sont indĂ©pendants. Or, la question nous dit que la probabilitĂ© de 𝐮 est de deux cinquiĂšmes. L’étape suivante consiste donc Ă  calculer la probabilitĂ© de 𝐮 sachant đ”. En fait, c’est ce que nous avons fait dans la premiĂšre partie de la question. Nous savons donc que la probabilitĂ© de 𝐮 sachant đ” est de sept quinziĂšmes.

Maintenant, si deux cinquiĂšmes sont Ă©gaux Ă  sept quinziĂšmes, alors nous devons vĂ©rifier si la probabilitĂ© de đ” est Ă©gale Ă  la probabilitĂ© de đ” sachant 𝐮. Maintenant, pour comparer deux cinquiĂšmes et sept quinziĂšmes, nous devons trouver un dĂ©nominateur commun. Nous pouvons le faire en multipliant le numĂ©rateur et le dĂ©nominateur par trois, et deux cinquiĂšmes deviennent six quinziĂšmes. Cela signifie que la probabilitĂ© de 𝐮 n’est pas Ă©gale Ă  la probabilitĂ© de 𝐮 sachant đ”. Et le fait qu’il faut que ces deux conditions soit remplies pour prouver l’indĂ©pendance des Ă©vĂ©nements 𝐮 et đ”, le fait que nous avons montrĂ© que la probabilitĂ© de 𝐮 n’est pas Ă©gale Ă  la probabilitĂ© de 𝐮 sachant đ”, signifie que nous savons que ces deux Ă©vĂ©nements ne sont pas indĂ©pendants. Nous n’avons mĂȘme pas besoin de vĂ©rifier si la probabilitĂ© de đ” est Ă©gale Ă  la probabilitĂ© de đ” sachant 𝐮.

Passons maintenant en revue quelques points clĂ©s de notre leçon. Si la probabilitĂ© de l’évĂ©nement đ” est affectĂ©e par le rĂ©sultat de l’évĂ©nement 𝐮, alors nous disons que la probabilitĂ© de l’évĂ©nement đ” est conditionnelle Ă  l’évĂ©nement 𝐮. Nous pouvons reprĂ©senter cela en utilisant la notation, la probabilitĂ© de đ” sachant 𝐮. C’est un đ” avec une barre verticale, puis un 𝐮. Nous avons une formule pour calculer les probabilitĂ©s conditionnelles. La probabilitĂ© que l’évĂ©nement 𝐮 se produise, sachant que l’évĂ©nement đ” s’est produit, est Ă©gale Ă  la probabilitĂ© de 𝐮 inter đ” divisĂ©e par la probabilitĂ© que l’évĂ©nement đ” se produise.

Et nous avons Ă©galement un test pour vĂ©rifier l’indĂ©pendance des Ă©vĂ©nements 𝐮 et đ”. Ils sont indĂ©pendants, si la probabilitĂ© de 𝐮 est la mĂȘme que la probabilitĂ© de 𝐮 sachant đ”, et si la probabilitĂ© de đ” est Ă©gale Ă  la probabilitĂ© de đ” sachant 𝐮. Et enfin, nous avons vu comment les diagrammes de Venn peuvent ĂȘtre un excellent moyen de rĂ©pondre Ă  des questions de probabilitĂ© conditionnelle. Et ils peuvent aussi vous aider Ă  vĂ©rifier vos rĂ©ponses si vous utilisez les formules.

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