Transcription de la vidéo
Dans cette vidéo, nous allons apprendre à décrire les principes de la théorie
cellulaire. Nous rentrerons dans l’histoire scientifique et explorerons les contributions
essentielles des scientifiques Robert Hooke, Antoni van Leeuwenhoek, Matthias
Schleiden, Theodor Schwann et Rudolf Virchow dans le développement de la théorie
cellulaire.
Les êtres humains sont toujours à la recherche de réponses. Grâce à cette soif de connaissances, Newton a créé la théorie de la gravité après
qu’une pomme lui soit tombée sur sa tête et Darwin a posé comme principe l’idée que
les organismes peuvent changer et évoluer au fils du temps. Une question qui intrigue les scientifiques depuis des années est de savoir quel peut
être le plus petit élément constitutif d’un organisme. Si par exemple nous prenions cette pomme qui, il y a juste un instant, était
accrochée à l’arbre, et que nous la décomposions en ses éléments constitutifs, nous
verrions qu’elle est constituée de cellules. Nous prenons aujourd’hui cette idée pour acquise, mais en réalité il a fallu des
centaines d’années pour s’en rendre compte et finalement formuler ce que nous
appelons la théorie cellulaire.
La théorie cellulaire comporte les trois principes ou postulats suivants. Tous les êtres vivants sont constitués d’au moins une cellule. Les cellules sont l’unité de base de la vie. Et toutes les cellules proviennent de cellules préexistantes. Ces principes sont universellement acceptés aujourd’hui. Mais avant le développement du microscope dans les années 1600, les scientifiques
n’avaient aucun moyen de savoir de quoi étaient faits les êtres vivants. Voyons maintenant quelques-uns des scientifiques qui ont contribué à la théorie
cellulaire et leurs travaux.
Le développement historique de la théorie cellulaire commence avec Robert Hooke. Hooke était un scientifique et architecte anglais qui a inventé le terme cellule en
1665. Il a construit son propre microscope primitif composé, un peu comme celui présenté
ici, qui possède trois lentilles successives. Et en utilisant ce microscope, il a fait plusieurs observations qu’il a publiées dans
un livre intitulé Micrographie. Dans son livre, il a présenté un dessin de ce qu’il a observé au microscope en
examinant une tranche très mince d’un bouchon de liège, tel que celui utilisé dans
les bouteilles de vin.
Dans ce document, il a noté qu’il était rempli d’espaces ouverts réguliers qu’il a
nommés cellules. Ce mot vient du mot latin «cellula» qui signifie petite pièce. Hooke a inventé le terme cellule, ce qui l’a rendu célèbre. Mais il ne savait pas que les cellules étaient vivantes. On peut facilement comprendre pourquoi il a pensé que les cellules étaient mortes,
car ce qu’il a observé, ce sont les parois cellulaires restées dans le morceau de
liège séché après que les cellules végétales qu’elles contenaient meurent. En fait, Hooke était un partisan de la théorie de la génération spontanée, qui
stipule que la vie survient simplement lorsque certaines conditions sont réunies,
par exemple, lorsqu’un morceau de viande commence à pourrir et que des asticots
semblent survenir spontanément de nulle part.
La génération spontanée était une croyance populaire à l’époque. Il a observé de la moisissure avec son microscope rudimentaire. Et puisqu’il n’a pas vu d’appareil reproducteur, il en a conclu que la moisissure
était née de la chaleur et de l’humidité. Nous en savons beaucoup plus aujourd’hui, mais ce genre de réflexion était la norme à
l’époque. L’étape suivante du développement de la théorie cellulaire était la découverte de la
nature vivante fondamentale des cellules. Ces travaux ont été accomplis par Antoni van Leeuwenhoek, que l’on appelle le père de
la microbiologie. Van Leeuwenhoek était d’origine néerlandaise et un homme d’affaires, un homme
politique ainsi qu’un passionné de microscope. Il a appris à fabriquer ses propres lentilles en verre et à construire un microscope
simple. Il s’agissait essentiellement d’une seule loupe puissante capable de grossir les
objets à plus de 200 fois leur taille initiale.
Ce microscope lui a permis d’observer une grande variété d’organismes
microscopiques. Il en a fait de nombreuses observations importantes, notamment la découverte des
protozoaires d’eau douce, qu’il a appelés animalcules. Il a également donné la première description écrite des bactéries en observant sa
propre plaque dentaire. Il a publié la plupart de ses découvertes dans des lettres à la «Royal Society of
London». Celle-ci s’est en fait tournée vers le scientifique anglais Robert Hooke pour
confirmer ces conclusions, puisque van Leeuwenhoek n’avait aucune éducation formelle
en sciences. Robert Hooke a eu du mal à utiliser les microscopes simples, mais il a quand même
réussi à reproduire le travail de van Leeuwenhoek, ce qui l’a rendu plus crédible
auprès de la communauté scientifique.
L’avancée majeure suivante de la théorie cellulaire est attribuée à Matthias
Schleiden, dont les travaux sont souvent cités en collaboration avec Theodore
Schwann. En fait, Schleiden et son ami proche Schwann, qui ont de nouveau travaillé avec des
microscopes composés, sont souvent considérés comme les fondateurs de la théorie
cellulaire. Schleiden était un botaniste allemand célèbre pour avoir étudié les structures
végétales au microscope. Dans un livre publié en 1838, il déclara que toutes les plantes sont composées de
cellules et sont les produits de cellules. Il a également noté l’importance du noyau dans la production de nouvelles cellules,
car il a observé que les nouvelles cellules semblaient provenir du noyau d’anciennes
cellules. Schleiden a partagé ses observations sur les plantes avec son ami Theodor
Schwann. Vous connaissez certainement les cellules du système nerveux qui portent son nom, les
cellules de Schwann.
Schwann était un physiologiste allemand particulièrement intéressé par l’étude
microscopique des tissus animaux. Avec le même type de microscope, Schwann a reproduit dans les tissus animaux, les
observations de Schleiden sur les plantes. Il a découvert que tous les tissus animaux étaient constitués de cellules possédant
un noyau. Schwann, soutenu par Schleiden, a alors pu affirmer que tous les êtres vivants sont
composés de cellules et sont les produits de cellules, ce qui constitue le fondement
de la théorie cellulaire moderne. Schwann a ensuite fait trois dernières déclarations. La cellule est l’unité structurale, fonctionnelle et organisationnelle des êtres
vivants. La cellule est à la fois une entité distincte et l’élément constitutif de la
construction des organismes, et la formation des cellules vivantes est similaire à
celle des cristaux. Cependant, cette affirmation a depuis été réfutée.
La dernière découverte dans notre chronologie de la théorie cellulaire, à savoir que
toutes les cellules proviennent de cellules préexistantes, est attribuée à un
pathologiste et homme politique allemand nommé Rudolf Virchow. L’expression latine «omnis cellula e cellula», qui signifie que toutes les cellules
proviennent de cellules, est partiellement responsable de l’essor de Virchow, mais
elle a en fait été formulée par un scientifique français nommé François Vincent
Raspail. En fait, il existe des preuves que le premier à avoir découvert que les cellules sont
produites par des cellules préexistantes est un autre scientifique allemand dont les
publications sont passées largement inaperçues, nommé Robert Remak. Cette idée que toutes les cellules proviennent d’autres cellules va à l’encontre du
concept de génération spontanée, qui était une croyance très répandue à
l’époque.
La découverte que toutes les cellules proviennent de cellules a mené à la théorie des
germes. Celle-ci affirme que des maladies spécifiques sont causées par certains
micro-organismes envahissant l’organisme et que les infections dans les hôpitaux
peuvent être considérablement réduites en se lavant les mains entre chaque
patient. Il est intéressant de noter que Virchow, un scientifique spécialisé dans l’étude des
maladies, était en désaccord avec la théorie des germes de plus en plus
populaire. Il pensait plutôt que les maladies venaient de certains déséquilibres et activités
anormales à l’intérieur des cellules, et non d’agents pathogènes extérieurs. Les contributions de ces scientifiques ont conduit à la théorie cellulaire, qui est
en fait le fondement de la biologie moderne. Aujourd’hui, les trois postulats de la théorie cellulaire sont que tous les êtres
vivants sont constitués d’au moins une cellule, que les cellules sont l’unité de
base de la vie et que toutes les cellules proviennent de cellules préexistantes.
Comme résumé, examinons la chronologie de la contribution de chacun de ces
scientifiques à la théorie cellulaire. Tout commence en 1590 avec le premier microscope fabriqué. Puis en 1655, Robert Hooke observe les premières cellules dans un bouchon de
liège. Il les décrit comme ressemblant à de petites pièces rectangulaires. Puis en 1675, Antoni van Leeuwenhoek observe de minuscules organismes dans l’eau d’un
étang. En 1838, Matthias Schleiden conclut que toutes les plantes sont constituées de
cellules. En 1839, Theodor Schwann suggère que tous les animaux, et donc tous les êtres
vivants, sont faits de cellules. Et enfin, en 1855, Rudolf Virchow conclut que toutes les cellules sont formées à
partir de cellules préexistantes. Toutes ces contributions ont été essentielles à l’élaboration de la théorie
cellulaire telle que nous la connaissons aujourd’hui. Prenons maintenant un moment pour appliquer ce que nous avons appris avec une
question pratique.
Lequel des énoncés suivants n’est pas un principe sur lequel repose la théorie
cellulaire? (A) Les cellules sont les plus petites structures présentes dans un organisme. (B) Tous les organismes vivants sont constitués d’une ou plusieurs cellules. (C) Toutes les cellules proviennent de cellules préexistantes. Ou (D) l’unité fonctionnelle de base chez tous les organismes vivants est la
cellule.
Cette question nous interroge sur la théorie cellulaire et sur le choix proposé qui
n’est pas un principe sur lequel elle est basée. Alors, qu’est-ce que la théorie cellulaire exactement? La théorie cellulaire est la théorie universellement acceptée selon laquelle tous les
êtres vivants sont constitués de cellules. Il existe en fait trois principes ou postulats de la théorie cellulaire qui ont été
développés par de nombreux scientifiques du début du 17ème siècle jusqu’au milieu du
19ème siècle. L’élément technologique majeur dans le développement de la théorie cellulaire fut
l’invention et la production de microscopes simples et composés. Ils ont permis aux scientifiques de voir clairement le monde microscopique pour la
première fois.
Les trois principes ou postulats de la théorie cellulaire sont les suivants. Tous les êtres vivants sont constitués d’au moins une cellule, les cellules sont
l’unité de base de la vie et toutes les cellules proviennent de cellules
préexistantes. Alors que la cellule est l’unité de base de la vie et le plus petit objet d’un
organisme considéré comme indépendamment vivant, les cellules elles-mêmes sont
composées de structures plus petites telles que le réticulum endoplasmique, le noyau
et la mitochondrie. Toutes ces petites structures sont appelées des organites, les cellules ne sont donc
pas les plus petites structures présentes dans les organismes. Par conséquent, l’affirmation qui n’est pas un principe de la théorie cellulaire est
que les cellules sont les plus petites structures présentes dans les organismes.
Passons maintenant en revue les points clés que nous avons abordés dans cette
vidéo. La théorie cellulaire est une théorie universellement acceptée qui se compose de
trois principes ou postulats. Tous les êtres vivants sont constitués d’au moins une cellule, les cellules sont
l’unité de base de la vie et toutes les cellules proviennent de cellules
préexistantes. Ces trois principes sont basés sur les travaux de Robert Hooke, Antoni van
Leeuwenhoek, Matthias Schleiden, Theodor Schwann et Rudolf Virchow, qui ont
contribué à la théorie cellulaire entre le début du 17ème siècle et le milieu du
19ème siècle.