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VidĂ©o de la leçon: Principes fondamentaux du dĂ©nombrement : le principe additif Mathématiques

Dans cette vidéo, nous allons apprendre comment déterminer le nombre de toutes les issues possibles de 2 ou plusieurs évÚnements combinés en utilisant le principe additif du dénombrement.

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Transcription de la vidéo

Dans cette vidéo, nous allons apprendre comment déterminer le nombre de toutes les issues possibles de 2 ou plusieurs évÚnements combinés en utilisant le principe additif du dénombrement.

Imaginons qu’il y a deux restaurants dans le quartier, Pizza Boutique et Soupe Cuisine, des noms complĂštements trĂšs originaux, bien sĂ»r! Pizza Boutique propose 10 pizzas Ă  sa carte, tandis que Soupe Cuisine propose sept soupes. Nous souhaitons alors dĂ©terminer le nombre de repas possibles si nous choisissons d’acheter notre dĂ©jeuner dans un de ces deux restaurants. Pour cela, on additionne simplement le nombre de plats Ă  la carte des deux restaurants. Cela fait 10 plus sept, soit 17 options diffĂ©rentes pour le dĂ©jeuner.

Bien sĂ»r, cette rĂ©ponse n’est valable que parce qu’il n’y a aucun plat en commun entre les deux restaurants. Si Soupe Cuisine dĂ©cidait par exemple de proposer des pizzas au pepperoni, nous devrions revoir nos calculs.

GĂ©nĂ©ralisons maintenant cet exemple. On rappelle que deux Ă©vĂ©nements sont dits incompatibles s’il n’existe aucune issue commune entre les deux Ă©vĂ©nements. Pour l’exemple prĂ©cĂ©dent, ces Ă©vĂ©nements seraient « acheter un repas Ă  Pizza Boutique» et « acheter un repas de la Soupe Cuisine». Si Soupe Cuisine, comme nous l’avons Ă©voquĂ©, dĂ©cidait de proposer des pizzas au pepperoni, ces deux Ă©vĂ©nements ne seraient pas incompatibles. Mais comme les Ă©vĂ©nements n’ont aucune issue en commun, ils sont incompatibles.

Par consĂ©quent, si deux Ă©vĂ©nements 𝐮 et đ” sont incompatibles tels que l’évĂ©nement 𝐮 a m issues distinctes et l’évĂ©nement đ” a 𝑛 issues distinctes, alors le nombre total d’issues de leur rĂ©union est Ă©gal Ă  m plus 𝑛.

Nous souhaitons maintenant appliquer ce principe avec les formules connues des combinaisons et des arrangements. Une combinaison correspond Ă  la sĂ©lection d’objets dans un grand groupe lorsque l’ordre n’a pas d’importance. Supposons par exemple que nous avons trois objets 𝐮, đ” et đ¶. Choisir 𝐮 puis đ” serait Ă©quivalent Ă  choisir đ” puis 𝐮. Et pour trouver le nombre de façons de choisir 𝑟 Ă©lĂ©ments parmi 𝑛 lorsque l’ordre n’a pas d’importance, on calcule 𝑛C𝑟. Lorsque l’ordre est important, il s’agit d’un arrangement. Et dans ce cas, le nombre de façons de classer 𝑟 Ă©lĂ©ments parmi 𝑛 est Ă©gal Ă  𝑛 A 𝑟 .

Avec ces rappels Ă  l’esprit, appliquons la formule d’une combinaison et le principe additif dans un mĂȘme exemple.

Il y a 10 garçons et six filles dans une classe. Quelle est l’expression permettant de calculer le nombre de façons de former un groupe composĂ© de trois garçons ou de deux filles ? Est-ce (A) 10 đ¶ 3 fois 6 đ¶ 2? (B) 10 đ¶ 3 plus 6 đ¶ 2? (C) 10 A 3 fois 6 A 2, (D) 10 A 3 plus 6 A 2, ou (E) 10 đ¶ 3 moins 6 đ¶ 2?

Nous formons un groupe composĂ© de trois garçons ou de deux filles. Donc il y a en fait deux Ă©vĂ©nements. Le premier Ă©vĂ©nement, appelons-le 𝐮, consiste Ă  choisir trois garçons parmi un total de 10. Le deuxiĂšme Ă©vĂ©nement, appelons-le đ”, consiste Ă  choisir deux filles parmi un total de six. Il n’y a pas d’issue commune entre les deux Ă©vĂ©nements. Ils doivent donc ĂȘtre incompatibles. Cela nous indique que nous allons pouvoir appliquer le principe additif pour rĂ©soudre ce problĂšme.

Il stipule que si deux Ă©vĂ©nements 𝐮 et đ” sont incompatibles tels que 𝐮 a m issues distinctes et đ” a 𝑛 issues distinctes, le nombre total d’issues de la rĂ©union des deux Ă©vĂ©nements est Ă©gal Ă  𝑚 plus 𝑛. On additionne simplement les nombres des issues des deux Ă©vĂ©nements. Notre tĂąche consiste donc maintenant Ă  calculer le nombre d’issues de chaque Ă©vĂ©nement.

On choisit trois garçons parmi un total de 10. Et il n’y a aucune indication ici concernant l’ordre dans lequel on les choisit. Si on suppose que l’on a choisi le garçon un, le garçon deux et le garçon trois. Changer l’ordre dans lequel on choisit les deux premiers garçons, c’est-Ă -dire choisir le garçon deux puis le garçon un, et enfin le garçon trois, ne change rien. On retrouve toujours les trois mĂȘmes garçons. Il s’agit donc d’une combinaison. Le nombre de façons de choisir 𝑟 Ă©lĂ©ments parmi 𝑛 lorsque l’ordre n’a pas d’importance, c’est-Ă -dire le nombre de combinaisons, est Ă©gal 𝑛C𝑟.

Peut-ĂȘtre que la notation que nous utilisons ici n’est pas celle Ă  laquelle vous ĂȘtes habituĂ©. Selon l’endroit oĂč vous Ă©tudiez dans le monde, le 𝑛 et le 𝑟 peuvent ĂȘtre sous forme d’indices, de vecteur colonne ou mĂȘme de couple. Nous calculons donc le nombre de façons de choisir trois garçons parmi un total de 10. Ce qui est Ă©gal Ă  trois parmi 10. De mĂȘme, l’ordre dans lequel on choisit les filles n’a pas d’importance. Et on en choisit deux parmi un total de six. Soit deux parmi six.

Comme les Ă©vĂ©nements sont incompatibles, on additionne ces deux valeurs pour trouver le nombre total d’issues possibles. Par consĂ©quent, le nombre de façons de former un groupe composĂ© de trois garçons ou de deux filles est de trois parmi 10 plus deux parmi six, ce qui correspond Ă  la rĂ©ponse (B).

Nous avons ainsi montrĂ© comment appliquer le principe additif pour deux Ă©vĂ©nements incompatibles. Voyons maintenant comment nous pouvons gĂ©nĂ©raliser cela pour l’appliquer Ă  plus de deux Ă©vĂ©nements.

Revenons Ă  notre problĂšme oĂč nous essayions de dĂ©cider quel dĂ©jeuner acheter. Imaginez maintenant qu’un troisiĂšme restaurant ouvre, La Sandwicherie. Et ce restaurant propose cinq types de sandwiches diffĂ©rents. Les trois Ă©vĂ©nements, qui sont « choisir une pizza », « choisir une soupe » et « choisir un sandwich », sont toujours incompatibles. Il n’y a pas d’élĂ©ments communs entre leurs menus. Le nombre total d’options est donc maintenant Ă©gal Ă  la somme de 10, sept et cinq. Il y a ainsi 22 options diffĂ©rentes pour le dĂ©jeuner.

Et nous pouvons donc Ă©tendre notre principe additif Ă  des Ă©vĂ©nements incompatibles deux Ă  deux. Le nombre d’issues distinctes de la rĂ©union d’évĂ©nements incompatibles deux Ă  deux est Ă©gal Ă  la somme des nombres d’issues distinctes de chaque Ă©vĂ©nement. Voyons une application de cela avec le prochain exemple.

Quelle est l’expression permettant de calculer de combien de façons on peut sĂ©lectionner quatre balles de la mĂȘme couleur parmi 10 balles bleues, six balles vertes et sept balles rouges ? Supposez qu’aucune des balles n’est identique. Est-ce (A) 4 parmi 10 fois 4 parmi 6 fois 4 parmi 7, (B) 10 A 4 fois 6 A 4 fois 7 A 4? (C) 10 A 4 plus 6 A 4 plus 7 A 4, (D) 10 đ¶ 4 plus 6 đ¶ 4 plus 7 đ¶ 4, ou (E) 10 đ¶ 4 fois 6 đ¶ 4 plus 7 đ¶ 4?

On sĂ©lectionne quatre balles de mĂȘme couleur parmi 10 bleues, six vertes et sept rouges. L’information clĂ© de cette question qui nous aidera Ă  y rĂ©pondre est qu’aucune des balles n’est identique. Lorsque l’on choisit quatre balles, on choisit donc quatre bleues, quatre vertes ou quatre rouges. Comme il n’y a aucune issue commune entre les Ă©vĂ©nements consistant Ă  choisir quatre balles bleues, quatre balles vertes et quatre balles rouges, les trois Ă©vĂ©nements sont incompatibles deux Ă  deux.

Le principe additif stipule alors que le nombre d’issues distinctes de cette rĂ©union d’évĂ©nements incompatibles deux Ă  deux est Ă©gal Ă  la somme des nombres d’issues distinctes de chaque Ă©vĂ©nement. Nous devons donc dĂ©terminer le nombre de façons de choisir quatre balles bleues parmi un total de 10, quatre balles vertes parmi un total de six et quatre balles rouges parmi un total de sept. Puis additionner ces valeurs.

Maintenant, puisque l’ordre dans lequel ces balles sont choisies n’a pas d’importance - choisir, par exemple, quatre balles bleues donnera la mĂȘme issue, quel que soit l’ordre dans lequel elles sont choisies – on sait que nous devons compter des combinaisons. Et le nombre de façons de choisir 𝑟 Ă©lĂ©ments parmi un total de 𝑛 Ă©lĂ©ments distincts lorsque l’ordre n’a pas d’importance est la combinaison 𝑟 parmi 𝑛. Donc, le nombre de façons de choisir les quatre balles bleues parmi un total de 10 est quatre parmi 10. Le nombre de façons de choisir quatre balles vertes parmi un total de six est quatre parmi 6. Et le nombre de façons de choisir quatre balles rouges parmi un total de sept est quatre parmi 7.

Le principe additif stipule alors que le nombre total d’issues est Ă©gal Ă  la somme de ces valeurs. Par consĂ©quent, l’expression permettant de le calculer est 4 parmi 10 plus 4 parmi 6 plus quatre parmi 7. Et il s’agit de la rĂ©ponse (D).

Une propriĂ©tĂ© puissante du principe additif est qu’il peut ĂȘtre utilisĂ© en association avec le principe fondamental du dĂ©nombrement. Que l’on l’appelle Ă©galement principe multiplicatif. Alors que le principe additif, comme nous l’avons vu, nĂ©cessite que les Ă©vĂ©nements soient incompatibles, le principe fondamental du dĂ©nombrement nĂ©cessite quant Ă  lui que les Ă©vĂ©nements soient indĂ©pendants. C’est-Ă -dire que l’issue d’un Ă©vĂ©nement n’affecte pas le nombre d’issues possibles de l’autre Ă©vĂ©nement.

Le principe fondamental du dĂ©nombrement stipule alors que pour deux Ă©vĂ©nements indĂ©pendants 𝐮 et đ” tels que l’évĂ©nement 𝐮 a 𝑚 issues possibles et l’évĂ©nements đ” a 𝑛 issues possibles, le nombre total d’issues possibles distinctes de ces deux Ă©vĂ©nements combinĂ©s est Ă©gal Ă  𝑚 fois 𝑛. Voyons avec un exemple comment utiliser le principe fondamental du dĂ©nombrement avec le principe additif.

Une tasse contient 10 billes bleues, six billes vertes et sept billes rouges. Aucune des billes de la tasse n’est identique. De combien de façons peut-on choisir quatre billes dans la tasse de telle sorte qu’exactement trois d’entre elles soient de la mĂȘme couleur ?

Commençons par identifier les diffĂ©rents Ă©vĂ©nements qui produisent une issue de quatre billes oĂč exactement trois sont de la mĂȘme couleur. On peut sĂ©lectionner quatre billes de telle sorte qu’exactement trois d’entre elles soient bleues. On peut en sĂ©lectionner quatre oĂč exactement trois d’entre elles sont vertes, ou quatre oĂč exactement trois d’entre elles sont rouges. On remarque alors que ces trois Ă©vĂ©nements n’ont aucune issue en commun. On peut donc dire que ces Ă©vĂ©nements sont incompatibles.

Et cela nous permet d’utiliser le principe additif. Il stipule que le nombre d’issues distinctes de la rĂ©union d’évĂ©nements incompatibles deux Ă  deux est Ă©gal Ă  la somme des nombres d’issues distinctes de chaque Ă©vĂ©nement. Nous devons donc calculer le nombre d’issues de chaque Ă©vĂ©nement. Commençons par le premier, choisir trois billes bleues. Cette situation revient Ă  choisir trois billes bleues et une autre qui n’est pas bleue. Et cela reprĂ©sente en fait deux Ă©vĂ©nements indĂ©pendants : l’issue de l’un n’affecte pas le nombre d’issues possibles de l’autre. On peut donc utiliser le principe fondamental du dĂ©nombrement. Il nous indique que le nombre d’issues des deux Ă©vĂ©nements combinĂ©s est Ă©gal au produit des nombres d’issues de chaque Ă©vĂ©nement.

Il y a 10 billes bleues, et il y a six plus sept billes qui ne sont pas bleues. Ce qui fait 13. Cela signifie qu’il y a 13 façons de choisir une bille qui n’est pas bleue. Le calcul est lĂ©gĂšrement plus complexe pour choisir trois billes bleues parmi un total de 10. L’ordre dans lequel on choisit ces billes n’a pas d’importance. Il y a trois parmi 10 façons de choisir trois billes bleues parmi un total de 10. Le principe fondamental du dĂ©nombrement nous indique alors que le nombre de façons de sĂ©lectionner quatre billes de sorte qu’exactement trois d’entre elles soient bleues est Ă©gal Ă  13 fois trois parmi 10.

Passons Ă  prĂ©sent aux billes vertes. Il y a six billes vertes au total, donc 17 qui ne sont pas vertes. Il y a ainsi trois parmi 6 façons de choisir trois billes vertes parmi un total de six. Donc d’aprĂšs le principe fondamental du dĂ©nombrement, le nombre de façons de sĂ©lectionner quatre billes de telle sorte qu’exactement trois d’entre elles soient vertes est Ă©gal Ă  17 fois trois parmi six.

Enfin, nous terminons avec les billes rouges. Sept billes sont rouges et 16 ne le sont pas. Cela signifie qu’il y a trois parmi 7 façons de choisir ces trois billes rouges parmi un total de sept. Et il y a 16 façons de choisir une bille qui n’est pas rouge. Donc le principe fondamental du dĂ©nombrement nous dit que le nombre de façons de sĂ©lectionner quatre billes de telle sorte qu’exactement trois soient rouges est Ă©gal Ă  16 fois trois parmi 7.

On applique enfin le principe additif. Par consĂ©quent, le nombre de façons diffĂ©rentes dont on peut choir quatre billes dans la tasse tel qu’exactement trois d’entre elles soient de la mĂȘme couleur est la somme de ces valeurs. Il est Ă©gal Ă  13 fois trois parmi 10 plus 17 fois trois parmi 6 plus 16 fois trois parmi 7. Et c’est la rĂ©ponse (C).

Étudions un dernier exemple, mais sans combinaisons cette fois.

Déterminez la formule permettant de calculer le nombre de façons de garer deux voitures et au moins deux camions sur cinq places de parking consécutives. Est-ce (A) A 5 2 fois 3 A 3 plus 5 A 2 fois 3 A 2, (B) 2 parmi 5 fois 3 parmi 3 plus 2 parmi 5 fois 2 parmi 3 ? (C) 5 A 2 plus 3 A 3 plus 5 A 2 plus 3 A 2 ? (D) 2 parmi 5 plus 3 A 3 plus 5 A 2 plus 3 A 2 ou (E) 5 A 2 fois 5 A 3 plus 5 A 2 fois 5 A 2 ?

Commençons par identifier les diffĂ©rents Ă©vĂ©nements qui nous donneront l’issue attendue. On pourrait garer deux voitures et trois camions, ou garer deux voitures et deux camions. Et ces Ă©vĂ©nements n’ont aucune issue en commun, ils sont donc incompatibles. Le principe additif pour deux Ă©vĂ©nements stipule que si les Ă©vĂ©nements sont incompatibles, alors le nombre d’issues de ces deux Ă©vĂ©nements rĂ©unis est Ă©gal Ă  la somme des nombres d’issues distinctes de chaque Ă©vĂ©nement.

Calculons donc le nombre d’issues de chaque Ă©vĂ©nement. On commence par l’évĂ©nement oĂč on gare deux voitures et trois camions. Et on le divise en deux autres Ă©vĂ©nements qui sont garer deux voitures et garer trois camions. Puisque l’issue d’un Ă©vĂ©nement n’affecte pas le nombre d’issues possibles de l’autre, ce sont des Ă©vĂ©nements indĂ©pendants. Plus prĂ©cisĂ©ment, si on gare deux voitures Ă  n’importe quelles places de parking, il reste encore trois places de parking pour les camions.

Et on peut donc utiliser le principe fondamental du dĂ©nombrement. Le nombre d’issues des deux Ă©vĂ©nements combinĂ©s est le produit des nombres d’issues de chaque Ă©vĂ©nement. Et comme l’ordre dans lequel on gare les voitures et les camions est important, nous devons faire appel aux arrangements. Le nombre de façons de classer 𝑟 Ă©lĂ©ments parmi un total de 𝑛 Ă©lĂ©ments lorsque l’ordre est important est 𝑛 A 𝑟.

Dans ce cas, le nombre de façons de garer les deux voitures dans les cinq emplacements de parking est donc de 5 A 2. Une fois que l’on a garĂ© les voitures, il ne reste plus que trois places de parking disponibles. Il faut donc ranger ces trois camions dans ces trois places. Ce qui fait 3 A 3 possibilitĂ©s. Puisque ces Ă©vĂ©nements sont indĂ©pendants, le principe fondamental du dĂ©nombrement nous dit que le nombre total d’issues est le produit de ces valeurs. Il est donc Ă©gal Ă  5 A 2 fois 3 A 3.

RĂ©pĂ©tons maintenant ce raisonnement pour deux voitures et deux camions. La premiĂšre partie est la mĂȘme. Le nombre d’issues est 5 A 2. On choisit deux places parmi un total de cinq. Mais le nombre de façons de classer les deux camions dans les trois espaces restants est par contre Ă©gal Ă  3 A 2. D’aprĂšs le principe fondamental du dĂ©nombrement, le nombre total d’issues est Ă©gal au produit de ces valeurs. Soit 5 A 2 fois 3 A 2.

Maintenant, comme garer deux voitures et trois camions est incompatible avec garer deux voitures et deux camions, le nombre total d’issues, le nombre de façons dont on peut garer deux voitures puis au moins deux camions sur cinq places de parking, est Ă©gal Ă  la somme de ces deux expressions. C’est-Ă -dire 5 A 2 fois 3 A 3 plus 5 A 2 fois 3 A 2. C’est donc la rĂ©ponse (A).

RĂ©capitulons maintenant les points clĂ©s de cette leçon. Dans cette vidĂ©o, nous avons appris que si 𝐮 et đ” sont des Ă©vĂ©nements incompatibles tels que 𝐮 a m issues distinctes et đ” a n issues distinctes, la rĂ©union de A et B a un total de 𝑚 plus 𝑛 issues distinctes. Et ce principe peut ĂȘtre Ă©tendu Ă  plus de deux Ă©vĂ©nements s’ils sont incompatibles deux Ă  deux. Nous avons Ă©galement vu qu’il peut ĂȘtre appliquĂ© en association avec le principe fondamental du dĂ©nombrement pour rĂ©soudre des problĂšmes plus complexes.

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