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VidĂ©o de la leçon: Intersection de plans Mathématiques

Dans cette vidĂ©o, nous allons apprendre comment trouver les points et droites d’intersection entre des droites et des plans dans l’espace.

18:09

Transcription de la vidéo

Dans cette vidĂ©o, nous allons apprendre comment trouver les points et droites d’intersection entre des droites et des plans dans l’espace.

Rappelons qu’un plan dans l’espace Ă  trois dimensions 𝑅 trois peut ĂȘtre dĂ©crit par l’équation gĂ©nĂ©rale đ‘Žđ‘„ plus 𝑏𝑩 plus 𝑐𝑧 plus 𝑑 Ă©gale zĂ©ro, oĂč 𝑎, 𝑏, 𝑐 et 𝑑 sont toutes des constantes. Un tel plan peut ressembler Ă  ceci sur un graphique tridimensionnel. Le plan est constituĂ© de tous les points possibles dont les coordonnĂ©es đ‘„, 𝑩, 𝑧 vĂ©rifient l’équation đ‘Žđ‘„ plus 𝑏𝑩 plus 𝑐𝑧 plus 𝑑 Ă©gale zĂ©ro. Comme pour des droites dans le plan, les plans dans l’espace s’étendent Ă  l’infini dans toutes les directions. En supposant que le plan n’est parallĂšle Ă  aucun des plans de coordonnĂ©es, c’est-Ă -dire le plan đ‘„đ‘Š, 𝑩𝑧 ou đ‘„đ‘§, pour toute valeur d’une variable, nous pouvons toujours trouver des valeurs pour les deux autres variables qui rĂ©soudront l’équation du plan.

L’orientation d’un plan dans l’espace est dĂ©finie par les coefficients des variables de son Ă©quation : 𝑎, 𝑏 et 𝑐. Plus prĂ©cisĂ©ment, les coefficients dĂ©finissent un vecteur 𝐧 normal au plan et peuvent ĂȘtre donnĂ©s simplement en lisant les coefficients de l’équation du plan. 𝐧 est Ă©gal Ă  𝑎, 𝑏, 𝑐. Tout multiple scalaire non nul de ce vecteur, đ›Œđ§, est Ă©galement normal au plan. Ainsi, par exemple, si nous avons le plan deux đ‘„ plus trois 𝑩 plus quatre 𝑧 moins cinq Ă©gale zĂ©ro, nous pouvons obtenir un vecteur normal 𝐧 en lisant simplement les coefficients des variables de l’équation. Donc 𝐧 est Ă©gal Ă  deux, trois, quatre. Mais tout multiple scalaire de 𝐧 est Ă©galement normal au plan, par exemple, deux 𝐧 Ă©gal Ă  quatre, six, huit ou moins 𝐧 Ă©gal Ă  moins deux, moins trois, moins quatre.

Si nous avons deux plans diffĂ©rents avec des vecteurs normaux respectivement 𝐧 un et 𝐧 deux, oĂč 𝐧 deux est un multiple scalaire de 𝐧 un, alors ces deux plans sont parallĂšles. Deux plans quelconques qui n’ont pas de vecteurs normaux colinĂ©aires se croisent en une droite dans l’espace. Rappelons que dans le plan, deux droites non parallĂšles se croisent exactement en un point đ‘„ zĂ©ro, 𝑩 zĂ©ro. Ce point est la solution unique aux deux Ă©quations des deux droites. Nous avons le mĂȘme nombre d’équations que d’inconnues et donc une solution unique.

Dans l’espace, les choses sont un peu diffĂ©rentes. Deux plans non parallĂšles se croisent en une droite dans l’espace. Cette droite contient le nombre infini de points đ‘„, 𝑩 et 𝑧 qui rĂ©solvent les deux Ă©quations des deux plans. Nous avons une inconnue de plus que nous n’avons d’équations. Par consĂ©quent, il existe une infinitĂ© de solutions Ă  ces deux Ă©quations qui forment la droite dans l’espace. Cette droite est unidimensionnelle et peut donc ĂȘtre paramĂ©trĂ©e par un unique paramĂštre. Regardons un exemple sur la façon de trouver l’équation gĂ©nĂ©rale d’une droite entre deux plans.

Trouvez l’équation gĂ©nĂ©rale de la droite d’intersection entre les plans đ‘„ moins quatre 𝑩 plus trois 𝑧 moins quatre Ă©gale zĂ©ro et deux đ‘„ plus deux 𝑩 moins neuf 𝑧 plus sept Ă©gale zĂ©ro.

ProcĂ©dons comme nous le ferions normalement lors de la rĂ©solution de deux Ă©quations simultanĂ©es en essayant d’éliminer une des variables. Nous pouvons Ă©liminer 𝑧 en prenant trois fois la premiĂšre Ă©quation et en l’ajoutant Ă  la deuxiĂšme. Cela donne cinq đ‘„ moins 10𝑩 moins cinq Ă©gale zĂ©ro. Ajouter 10𝑩 plus cinq des deux cĂŽtĂ©s et diviser par cinq donne đ‘„ uniquement en fonction de 𝑩 : đ‘„ Ă©gale deux 𝑩 plus un. Gardons cette Ă©quation ici. Nous pouvons maintenant revenir aux Ă©quations des plans et Ă©liminer l’une des autres variables. Nous pouvons Ă©liminer 𝑩 en prenant la premiĂšre Ă©quation et en ajoutant deux fois la deuxiĂšme Ă©quation. Cela donne cinq đ‘„ moins 15𝑧 plus 10 Ă©gale zĂ©ro. Ajouter 15𝑧 et soustraire 10 des deux cĂŽtĂ©s, puis diviser par cinq donne đ‘„ uniquement en fonction de 𝑧 : đ‘„ Ă©gale trois 𝑧 moins deux.

Nous avons maintenant deux expressions pour đ‘„, une en fonction de 𝑩 et une en fonction de 𝑧. Puisque ces deux expressions sont Ă©gales Ă  đ‘„, elles sont Ă©galement Ă©gales entre elles. Nous pouvons donc rĂ©Ă©crire ces deux Ă©quations comme une Ă©quation Ă  deux Ă©galitĂ©s : đ‘„ Ă©gale deux 𝑩 plus un Ă©gale trois 𝑧 moins deux. Cela est l’équation gĂ©nĂ©rale de la droite d’intersection entre les deux plans.

Nous ne pouvons pas rĂ©duire le systĂšme d’équations plus que cela ou trouver des valeurs pour đ‘„, 𝑩 et 𝑧 qui rĂ©solvent les Ă©quations de façon unique parce que nous avons une inconnue de plus que le nombre d’équations et donc un nombre infini de solutions. Cependant, nous sommes libres de poser la valeur d’une variable, ce qui nous donnera les valeurs correspondantes des deux autres variables. Cela nous donnera l’une des solutions infiniment nombreuses aux deux Ă©quations, qui est un point sur la droite d’intersection.

Par exemple, nous pouvons poser 𝑧 Ă©gal Ă  un. À partir de cette deuxiĂšme partie de l’équation, nous avons donc deux 𝑩 plus un Ă©gale Ă  un. RĂ©arranger pour 𝑩 donne 𝑩 Ă©gale zĂ©ro. Avec l’autre partie de l’équation, đ‘„ Ă©gale deux 𝑩 plus un. Et puisque 𝑩 est Ă©gal Ă  zĂ©ro, đ‘„ est Ă©gal Ă  un. Par consĂ©quent, đ‘„ Ă©gale un, 𝑩 Ă©gale zĂ©ro et 𝑧 Ă©gale un est l’une des solutions infiniment nombreuses des deux Ă©quations des deux plans. Et le point un, zĂ©ro, un se situe sur la droite d’intersection.

L’équation gĂ©nĂ©rale n’est pas la seule façon de dĂ©crire la droite d’intersection entre deux plans. Une autre façon consiste Ă  dĂ©finir un systĂšme d’équations paramĂ©triques, oĂč đ‘„, 𝑩 et 𝑧 sont chacune dĂ©finies sĂ©parĂ©ment par un paramĂštre externe. Voyons un exemple de la façon de le faire.

Trouvez les Ă©quations paramĂ©triques de la droite d’intersection entre les deux plans đ‘„ plus 𝑧 Ă©gale trois et deux đ‘„ moins 𝑩 moins 𝑧 Ă©gale moins deux.

Rappelons qu’une droite dans l’espace peut ĂȘtre dĂ©crite par ses Ă©quations paramĂ©triques đ‘„ Ă©gale đ‘„ zĂ©ro plus 𝑎𝑡, 𝑩 Ă©gale 𝑩 zĂ©ro plus 𝑏𝑡 et 𝑧 Ă©gale 𝑧 zĂ©ro plus 𝑐𝑡. đ‘„ zĂ©ro, 𝑩 zĂ©ro, 𝑧 zĂ©ro peut ĂȘtre n’importe quel point 𝑝 zĂ©ro de la droite, et 𝑎, 𝑏, 𝑐 est un vecteur directeur colinĂ©aire Ă  la droite. Ces Ă©quations paramĂ©triques sont arbitraires car 𝑝 zĂ©ro peut ĂȘtre n’importe quel point choisi sur la droite, et 𝐝 n’est qu’un vecteur directeur de la droite. Tout multiple scalaire non nul de 𝐝, đ›Œđ, est Ă©galement de mĂȘme direction que la droite.

Pour trouver les Ă©quations paramĂ©triques de la droite d’intersection, nous dĂ©finissons une de ces paramĂ©trisations arbitraires pour l’une des variables, puis la substituons dans les deux Ă©quations des plans, puis rĂ©arrangeons les Ă©quations rĂ©sultantes pour trouver des expressions pour les deux autres variables, Ă©galement en fonction du paramĂštre. Pour nos deux plans, nous avons les Ă©quations đ‘„ plus 𝑧 Ă©gale trois et deux đ‘„ moins 𝑩 moins 𝑧 Ă©gale moins deux. Si nous substituons une paramĂ©trisation arbitraire pour đ‘„, nous obtenons đ‘„ zĂ©ro plus 𝑎𝑡 plus 𝑧 Ă©gale trois et deux fois đ‘„ zĂ©ro plus 𝑎𝑡 moins 𝑩 moins 𝑧 Ă©gale moins deux. Nous pouvons rĂ©arranger la premiĂšre Ă©quation pour donner 𝑧 uniquement en fonction du paramĂštre : 𝑧 Ă©gale trois moins đ‘„ zĂ©ro moins 𝑎𝑡.

Rappelez-vous que đ‘„ zĂ©ro et 𝑎 sont toutes les deux des constantes, donc 𝑧 est uniquement fonction du paramĂštre 𝑡. Nous pouvons maintenant substituer cette expression Ă  𝑧 dans la deuxiĂšme Ă©quation, ce qui donne deux fois đ‘„ zĂ©ro plus 𝑎𝑡 moins 𝑩 moins trois moins đ‘„ zĂ©ro moins 𝑎𝑡 Ă©gale moins deux. RĂ©arranger pour 𝑩 donne 𝑩 uniquement en fonction du paramĂštre : 𝑩 Ă©gale trois fois đ‘„ zĂ©ro plus 𝑎𝑡 moins un. Nous avons maintenant đ‘„, 𝑩 et 𝑧 exprimĂ©s uniquement comme des fonctions du paramĂštre 𝑡. Nous avons le systĂšme des Ă©quations paramĂ©triques. Nous sommes libres de choisir n’importe quelles valeurs que nous voulons pour đ‘„ zĂ©ro et 𝑎, exceptĂ© que 𝑎 ne peut pas ĂȘtre Ă©gal Ă  zĂ©ro car le fait de changer la valeur de 𝑡 ne changerait pas la position sur la droite.

Si nous regardons la liste des rĂ©ponses possibles, nous pouvons voir que quatre d’entre elles ont 𝑧 Ă©gale moins 𝑡. Si nous choisissons cela comme notre Ă©quation paramĂ©trique pour 𝑧, cela implique que trois moins đ‘„ zĂ©ro moins 𝑎𝑡 est Ă©gal Ă  moins 𝑡. Cela signifie donc que đ‘„ zĂ©ro est Ă©gal Ă  trois et 𝑎 est Ă©gal Ă  un. Nous pouvons maintenant substituer ces valeurs pour đ‘„ zĂ©ro et 𝑎 dans les Ă©quations de đ‘„ et 𝑩. Pour đ‘„, nous avons đ‘„ Ă©gale trois plus 𝑡, et pour 𝑩 nous avons 𝑩 Ă©gale trois fois trois plus 𝑡 moins un, ce qui se simplifie en huit plus trois 𝑡. Notre systĂšme d’équations paramĂ©triques correspond donc Ă  la rĂ©ponse (c) đ‘„ Ă©gale trois plus 𝑡, 𝑩 Ă©gale huit plus trois 𝑡 et 𝑧 Ă©gale moins 𝑡.

Comme nous l’avons vu dans la question prĂ©cĂ©dente, une droite dans l’espace peut ĂȘtre dĂ©finie par un point sur la droite et son vecteur directeur. Cela suggĂšre une autre façon de dĂ©crire une droite dans l’espace avec une Ă©quation vectorielle. Voyons un exemple de cela.

Trouvez l’équation vectorielle de la droite d’intersection entre les plans đ‘„ plus trois 𝑩 plus deux 𝑧 moins six Ă©gale zĂ©ro et deux đ‘„ moins 𝑩 plus 𝑧 plus deux Ă©gale zĂ©ro.

Rappelons que l’équation vectorielle d’une droite dans l’espace est donnĂ©e par đ« Ă©gale đ« zĂ©ro plus 𝑡𝐝. đ« zĂ©ro est le vecteur position d’un point sur la droite đ‘„ zĂ©ro, 𝑩 zĂ©ro, 𝑧 zĂ©ro. 𝑡 est un scalaire. Et 𝐝 est un vecteur directeur de la droite. Cette Ă©quation n’est pas unique puisque nous sommes libres de choisir n’importe quel point que nous voulons sur la droite pour đ« zĂ©ro, et tout vecteur qui est un multiple scalaire non nul de 𝐝 sera Ă©galement de mĂȘme direction que la droite. Donc pour trouver l’équation vectorielle de la droite d’intersection entre les deux plans, il suffit de trouver un point dans les deux plans avec le vecteur de position đ« zĂ©ro et un vecteur directeur 𝐝 colinĂ©aire Ă  la droite d’intersection.

Commençons par trouver un point qui se situe dans les deux plans pour đ« zĂ©ro. En supposant que la droite d’intersection n’est parallĂšle Ă  aucun des plans de coordonnĂ©es, nous pouvons choisir n’importe quelle valeur pour n’importe laquelle des variables et trouver des valeurs correspondantes pour les deux autres variables. Cela nous donnera un point qui se situe sur les deux plans. Puisque chacune des rĂ©ponses possibles a đ‘„ Ă©gal Ă  zĂ©ro dans le vecteur constant, essayons đ‘„ Ă©gale zĂ©ro. Si la droite d’intersection est parallĂšle au plan 𝑩𝑧, la valeur de đ‘„ sera constante et probablement non nulle. Dans ce cas, poser đ‘„ Ă©gal Ă  zĂ©ro signifiera que nous ne pourrons pas trouver de solution aux deux Ă©quations. Si tel Ă©tait le cas, nous aurions besoin de poser une autre variable comme Ă©tant Ă©gale Ă  une autre valeur.

Heureusement, ce n’est pas le cas ici. Poser đ‘„ Ă©gal Ă  zĂ©ro nous donne trois 𝑩 plus deux 𝑧 moins six Ă©gale zĂ©ro et moins 𝑩 plus 𝑧 plus deux Ă©gale zĂ©ro. Nous pouvons simplement rĂ©arranger la seconde Ă©quation pour donner 𝑩 Ă©gale 𝑧 plus deux. Et substituer cette expression Ă  𝑩 dans la premiĂšre Ă©quation nous donne trois fois 𝑧 plus deux plus deux 𝑧 moins six Ă©gale zĂ©ro. Et rĂ©arranger pour 𝑧 nous donne 𝑧 Ă©gale zĂ©ro. Et puisque 𝑩 est Ă©gal Ă  𝑧 plus deux, 𝑩 est Ă©gal Ă  deux. Donc en posant đ‘„ Ă©gale zĂ©ro dans les deux Ă©quations des plans, nous avons obtenu 𝑩 Ă©gale deux et 𝑧 Ă©gale zĂ©ro. Donc le point zĂ©ro, deux, zĂ©ro se situe sur les deux plans. Nous avons donc le vecteur position đ« zĂ©ro d’un point zĂ©ro, deux, zĂ©ro situĂ© sur la droite d’intersection.

Nous devons maintenant trouver un vecteur directeur 𝐝 colinĂ©aire Ă  la droite d’intersection. Puisque la droite d’intersection se situe sur les deux plans, son vecteur directeur est parallĂšle aux deux plans. Si nous regardons vers le bas selon l’axe des deux plans qui se croisent, leur droite d’intersection sort de l’écran. Leurs vecteurs normaux, cependant, 𝐧 un et 𝐧 deux, se situent tous deux dans le plan de l’écran. Le produit vectoriel des deux vecteurs normaux, 𝐧 un vectoriel 𝐧 deux, est orthogonal Ă  la fois Ă  𝐧 un et Ă  𝐧 deux et, par consĂ©quent, soit il sort de l’écran vers nous, soit il va de nous vers l’écran. Nous pouvons donc l’utiliser comme vecteur directeur de la droite d’intersection.

Nous pouvons obtenir les vecteurs normaux 𝐧 un et 𝐧 deux en lisant simplement les coefficients des variables dans chacune des Ă©quations des plans. 𝐧 un est donc Ă©gal Ă  un, trois, deux et 𝐧 deux est Ă©gal Ă  deux, moins un, un. Leur produit vectoriel de 𝐧 un et 𝐧 deux est donnĂ© par le dĂ©terminant de la matrice trois par trois 𝐱, 𝐣, đ€ suivi des composantes de 𝐧 un, un, trois, deux puis des composantes de 𝐧 deux, deux, moins un, un, oĂč 𝐱, 𝐣 et đ€ sont les vecteurs unitaires respectivement dans les directions đ‘„, 𝑩 et 𝑧. DĂ©velopper le dĂ©terminant le long de la premiĂšre ligne nous donne 𝐱 fois trois moins moins deux moins 𝐣 fois un moins quatre plus đ€ fois moins un moins six. La simplification nous donne cinq 𝐱 plus trois 𝐣 moins sept đ€, ce qui en tant que triplet s’écrit cinq, trois, moins sept.

Nous avons donc notre vecteur directeur pour l’équation vectorielle de la droite d’intersection : cinq, trois, moins sept. Notre Ă©quation vectorielle complĂšte pour la droite d’intersection entre les deux plans est donc đ« Ă©gale zĂ©ro, deux, zĂ©ro plus 𝑡 fois cinq, trois, moins sept, ce qui correspond Ă  la rĂ©ponse (d).

Parfois, au lieu de la droite d’intersection entre deux plans, nous pouvons souhaiter trouver le point d’intersection entre une droite et un plan dans l’espace. Voyons un exemple de cela.

Trouvez le point d’intersection de la droite moins trois đ‘„ Ă©gale quatre 𝑩 moins deux Ă©gale 𝑧 plus un et le plan moins trois đ‘„ plus 𝑩 plus 𝑧 Ă©gale 13.

S’ils ne sont pas parallĂšles ou coplanaires, une droite et un plan dans l’espace se croisent en un seul point đ‘„ zĂ©ro, 𝑩 zĂ©ro, 𝑧 zĂ©ro. Ce point est la solution unique Ă  l’équation de la droite et Ă  l’équation du plan. Nous avons trois inconnues đ‘„, 𝑩 et 𝑧. Nous avons une Ă©quation, l’équation du plan. Et l’équation de la droite est en fait deux Ă©quations puisqu’il y a deux Ă©galitĂ©s. Nous pouvons rĂ©Ă©crire l’équation de la droite en deux Ă©quations distinctes : moins trois đ‘„ Ă©gale 𝑧 plus un et quatre 𝑩 moins deux Ă©gale 𝑧 plus un. Nous avons donc effectivement trois Ă©quations distinctes pour trois inconnues. Donc tant que la droite et le plan ne sont pas parallĂšles ou coplanaires, il devrait y avoir une solution unique Ă  ces trois Ă©quations, qui est le point oĂč elles se croisent.

Nous pouvons rĂ©Ă©crire ces deux Ă©quations pour donner đ‘„ et 𝑩 uniquement en fonction de 𝑧. đ‘„ Ă©gale moins un tiers fois 𝑧 plus un, et 𝑩 Ă©gale un quart fois 𝑧 plus trois. Nous pouvons alors substituer ces expressions pour đ‘„ et 𝑩 dans l’équation du plan, ce qui nous donnera une Ă©quation pour une variable, 𝑧, que nous pouvons rĂ©soudre pour trouver la valeur de 𝑧 et par consĂ©quent les valeurs correspondantes de đ‘„ et 𝑩. Donc substituer ces expressions dans l’équation du plan nous donne moins trois fois moins un tiers fois 𝑧 plus un plus un quart fois 𝑧 plus trois plus 𝑧 Ă©gale 13.

DĂ©velopper les parenthĂšses nous donne 𝑧 plus un plus 𝑧 sur quatre plus trois quarts plus 𝑧 Ă©gale 13. RĂ©arranger en rassemblant les termes en 𝑧 sur le cĂŽtĂ© gauche nous donne neuf 𝑧 sur quatre Ă©gale 45 sur quatre. Multiplier par quatre et diviser par neuf, nous donne 𝑧 Ă©gale cinq. Nous avons dĂ©jĂ  des expressions pour đ‘„ et 𝑩 en fonction de 𝑧, nous pouvons donc substituer cette valeur de 𝑧 pour obtenir les valeurs de đ‘„ et 𝑩. đ‘„ est Ă©gal Ă  moins un tiers fois cinq plus un, ce qui est Ă©gal Ă  moins deux, et 𝑩 est Ă©gal Ă  un quart fois cinq plus trois, ce qui est Ă©gal Ă  deux. Le point d’intersection entre la droite et le plan est donc moins deux, deux, cinq.

Terminons cette vidĂ©o en rĂ©capitulant quelques points clĂ©s. Deux plans non parallĂšles dans l’espace se croisent en une droite. Cette droite contient une infinitĂ© de points đ‘„, 𝑩, 𝑧 qui vĂ©rifient les Ă©quations des deux plans. La droite d’intersection est unidimensionnelle. Si elle n’est parallĂšle Ă  aucun des plans de coordonnĂ©es, poser la valeur d’une variable donnera les valeurs correspondantes pour les deux autres. Et enfin, une droite et un plan non parallĂšles dans l’espace vont se croiser en un unique point, qui est la solution unique Ă  l’équation de la droite et de l’équation du plan.

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