Transcription de la vidéo
Laquelle des parties suivantes du génome peut affecter le fonctionnement des médicaments chez différentes personnes ? (A) le squelette sucre-phosphate, (B) les liaisons hydrogènes, (C) les allèles, (D) l’ADN mitochondrial.
Le génome fait référence à l’ensemble complet d’ADN chez un individu. Passons en revue la structure et la fonction de l’ADN afin de répondre à cette question.
Voici un segment d’ADN qui montre ses deux brins enroulés ensemble pour former la forme familière de double hélice. Si nous zoomons, nous pouvons voir plus de détails sur la structure de l’ADN. Les deux brins sont indiqués ici. Chaque brin est composé de sous-unités répétées appelées nucléotides. Chaque nucléotide est composé de trois éléments : un groupe phosphate, un sucre désoxyribose, une base azotée. La combinaison du groupe phosphate et du sucre désoxyribose constitue le squelette sucre-phosphate de l’ADN. Et le troisième composant d’un nucléotide est une base azotée.
Dans l’ADN, il y a quatre bases azotées : la guanine, représentée en orange ; la cytosine, représentée en bleu ; l’adénine, représentée en vert ; et la thymine, représentée en rose. Ces bases azotées peuvent s’apparier à une base azotée complémentaire du brin d’ADN opposé par des liaisons hydrogène, représentée ici par ces points noirs. La séquence de ces bases azotées peut fournir les instructions pour coder différentes protéines ou unités fonctionnelles. Nous appelons ces séquences des gènes.
La plupart des individus ont une séquence unique d’ADN dans leur génome et peuvent avoir différents variants de gènes légèrement différents d’un autre individu. Nous pouvons le voir ici encadré en noir. Ces différents variants du même gène sont appelées allèles, et les allèles peuvent produire des protéines légèrement différentes. Différents allèles peuvent produire des protéines qui métabolisent les médicaments différemment. Et ces personnes peuvent avoir différentes réactions à un médicament. Certaines personnes peuvent réagir fortement à un médicament, tandis que d'autres y réagissent mal.
Par conséquent, l’option qui identifie correctement la partie du génome qui peut affecter le fonctionnement des médicaments chez différentes personnes est donnée par (C), les allèles.