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Vrai ou faux: l’ARNt et l’ARNm sont impliqués dans le processus de traduction.
Pour répondre à cette question, examinons d’abord comment l’information génétique passe de l’ADN à la protéine. Pour qu’un gène de l’ADN soit converti en une protéine, il faut passer par quelques étapes. La première étape est appelée transcription, où l’ADN est copié pour former l’ARNm. La séquence de nucléotides dans l’ARNm est ensuite traduite en une séquence d’acides aminés pour former un polypeptide qui peut ensuite se replier en une protéine. Voyons le processus de traduction en détail pour répondre à notre question.
Pendant la traduction, le ribosome se lie à l’ARNm. Rappelez-vous que l'ARNm est lu par le ribosome en segments de trois nucléotides appelés codons. Trois codons sont indiqués ici. Ces codons correspondent à des acides aminés spécifiques. Par exemple, le codon AUG correspond à l’acide aminé méthionine. Ces acides aminés sont amenés au ribosome par un type spécial d’ARN appelé ARN de transfert, ou ARNt. Ces ARNt peuvent se lier à ces codons parce qu’ils contiennent eux-mêmes une séquence anticodon complémentaire à la séquence du codon de l’ARNm.
Il existe de nombreuses molécules d’ARNt différentes, chacune ayant différents anticodons pour faire correspondre les codons avec des acides aminés spécifiques. Le ribosome est capable de se déplacer le long de la séquence d’ARNm et de faire correspondre les codons aux acides aminés correspondants apportés par les ARN de transfert. Il peut ensuite les relier pour former une chaîne polypeptidique, qui peut ensuite se replier en une protéine.
Donc, pour répondre à notre question, l’affirmation «l’ARNt et l’ARNm sont impliqués dans le processus de traduction» est vraie.