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Les plantes subissant des blessures ou des dommages externes peuvent déposer des gommes En quoi est-ce considéré comme une défense contre les agents pathogènes ? (A) La sécrétion de gomme stimule le développement de défenses structurelles comme les épines. (B) La sécrétion de gomme peut piéger les agents pathogènes et les empêcher d’entrer dans la plante. (C) La sécrétion de gomme peut déclencher la réponse hypersensible, ce qui provoque une mort cellulaire rapide autour du site de l’infection. (D) Cette affirmation est incorrecte car les gommes ne font que contribuer à la défense de la plante contre les herbivores et non les agents pathogènes.
On nous demande comment la gomme déposée par la plante sur une plaie extérieure pourrait être considérée comme une défense contre les agents pathogènes ou les germes. Pour répondre à cette question, examinons l’effet du dépôt de gomme sur l’écorce blessée d’un arbre. Lorsque les tissus externes d’une plante sont endommagés, les gommes et les résines sont excrétées de la plante. Ce sont initialement des liquides très épais. Et en se répandant, ils forment une couverture sur toute la surface endommagée. Puis, en séchant, ils durcissent mais restent collants.
Imaginez un pathogène qui tente d’entrer dans les tissus de la plante par la zone endommagée. Non seulement les gommes créent un blocage physique qui empêcherait un agent pathogène de pénétrer facilement à travers la plaie, mais elles sont également collantes. Ainsi, tous les agents pathogènes qui tentent d’entrer peuvent être bloqués sur ou dans la gomme et y être piégés. Les gommes constituent une défense à la fois en créant un blocage physique et en piégeant les agents pathogènes grâce à leur caractère collant.
Par conséquent, la bonne réponse doit être (B). La sécrétion de gomme peut piéger les agents pathogènes et les empêcher d’entrer dans la plante.
