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Lequel des métaux alcalins suivants est le plus réactif ? (A) le césium, (B) le potassium, (C) le lithium, (D) le rubidium ou (E) le sodium.
Les métaux alcalins se trouvent dans le groupe un du tableau périodique. Les métaux alcalins comprennent le lithium, le sodium, le potassium, le rubidium, le césium et le francium. L’hydrogène fait partie du groupe un du tableau périodique, mais ce n’est pas un métal alcalin. Tous les métaux alcalins appartiennent au groupe un. Donc, ils ont un électron de valence ou sur la couche externe. Et la taille des atomes augmente à mesure que vous descendez dans le groupe.
Le lithium a un numéro atomique de trois. Ainsi, un atome neutre de lithium contiendra trois électrons : deux sur la première couche et un sur la seconde. Le sodium a un numéro atomique de 11. Ainsi, un atome de sodium neutre aura 11 électrons : deux sur la première couche, huit sur la deuxième couche et un sur la couche externe. Ainsi, lorsque nous passons du lithium au sodium, le nombre de couches électroniques pleines augmente de un. Il en va de même pour le sodium et le potassium. Le nombre de couches électroniques pleines augmente de un. Cette tendance se répète tout le long jusqu’au bas du groupe de façon à ce que le francium ait le plus de couches électroniques pleines. Nous savons donc que le nombre de couches électroniques pleines augmente à mesure que nous descendons dans le groupe. Et à la suite de cela, l’électron de valence devient plus éloigné du noyau.
Voyons maintenant comment cela impacte les propriétés des atomes. Comme le noyau d’un atome a une charge globale positive et que les électrons ont une charge négative, il y a entre eux une attraction électrostatique. Lorsque la distance entre ces particules chargées est plus grande, l’attraction électrostatique entre elles devient plus faible. Ainsi, l’attraction électrostatique entre le noyau et l’électron de valence des plus grands atomes est plus faible en raison de la plus grande distance entre le noyau et l’électron de valence. Le nombre de couches électroniques pleines entre le noyau et l’électron de valence contribue également à rendre cette attraction plus faible par ce qu’on appelle l’effet d’écran, qui est une réduction de l’attraction entre les électrons de valence et les protons dans le noyau à cause de la présence d’électrons de cœur.
Les électrons de cœur créent essentiellement un écran entre le noyau et l’électron de valence. Il y a donc entre eux une attraction électrostatique plus faible. Si l’attraction électrostatique entre l’électron de valence et le noyau est plus faible, alors l’électron de valence doit être plus facile à enlever. Ainsi, l’électron de valence est plus facile à enlever sur les gros atomes que sur les petits atomes.
La question nous demande lequel des métaux alcalins est le plus réactif. Lorsque les métaux alcalins réagissent, ils perdent leur électron de valence, formant des cations. Donc, plus il est facile d’enlever l’électron de valence, plus le métal sera réactif. En descendant dans le groupe un, la taille des atomes augmente. Ainsi, il devient plus facile de perdre l’électron de valence et, à son tour, la réactivité augmente.
La question demande le plus réactif des métaux alcalins suivants. Les métaux alcalins énumérés dans les choix de réponse sont le césium, le potassium, le lithium, le rubidium et le sodium. Comme le plus réactif devrait être le plus grand et que la taille augmente à mesure que nous descendons dans le groupe, le césium doit être le plus réactif des métaux alcalins donnés dans la question. Donc, la réponse à la question « Lequel des métaux alcalins suivants est le plus réactif ? » est le (A) césium.