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VidĂ©o de la leçon: ÉgalitĂ©, addition et soustraction de nombres complexes Mathématiques

Dans cette vidéo, nous allons apprendre à égaliser, additionner et soustraire des nombres complexes.

17:03

Transcription de la vidéo

Dans cette leçon, nous allons apprendre Ă  additionner et Ă  soustraire des nombres complexes. Nous allons commencer par rappeler ce que nous entendons par un nombre complexe et ce que signifie pour deux nombres complexes d’ĂȘtre Ă©gaux. Nous apprendrons ensuite comment additionner et soustraire ces nombres, en Ă©tendant cette idĂ©e Ă  la rĂ©solution d’équations simples impliquant des nombres complexes.

On rappelle qu’un nombre complexe 𝑧 est un nombre de la forme 𝑎 plus 𝑏𝑖. Il est important que 𝑎 et 𝑏 soient tous deux des nombres rĂ©els. Et 𝑖 est dĂ©fini comme la solution de l’équation đ‘„ au carrĂ© Ă©gale moins un. Nous disons que 𝑖 au carrĂ© est Ă©gal Ă  moins un et parfois 𝑖 est Ă©gal Ă  la racine carrĂ©e de moins un.

Et pour notre nombre complexe 𝑎 plus 𝑏𝑖, nous disons que la partie rĂ©elle de 𝑧 est 𝑎 et la partie imaginaire est 𝑏. Il est important de souligner que la partie imaginaire est 𝑏, et non pas 𝑏𝑖. Il s’agit en fait du coefficient de 𝑖. Et tout comme l’ensemble des nombres rĂ©els est dĂ©signĂ© par la lettre ℝ, l’ensemble des nombres complexes est dĂ©signĂ© par la lettre ℂ, comme indiquĂ©.

Avant de pouvoir effectuer des additions et des soustractions et de rĂ©soudre des Ă©quations avec des nombres complexes, nous devons dĂ©finir ce que signifie pour deux nombres complexes d’ĂȘtre Ă©gaux. Nous avons dĂ©jĂ  vu qu’un nombre complexe est composĂ© de deux parties : une partie rĂ©elle et une partie imaginaire. Les nombres 𝑎 et 𝑏 sont les parties rĂ©elle et imaginaire, respectivement. Et ils appartiennent tous deux Ă  l’ensemble des nombres rĂ©els.

Supposons deux nombres complexes 𝑎 plus 𝑏𝑖 et 𝑐 plus 𝑑𝑖. Nous voulons savoir ce que signifie pour ces deux nombres complexes d’ĂȘtre Ă©gaux. Eh bien, en fait, il s’ensuit que leurs parties rĂ©elles doivent ĂȘtre Ă©gales et sĂ©parĂ©ment leurs parties imaginaires doivent ĂȘtre Ă©gales. Nous pouvons alors dire que 𝑎 plus 𝑏𝑖 est Ă©gal Ă  𝑐 plus 𝑑𝑖 si 𝑎 est Ă©gal Ă  𝑐 et 𝑏 est Ă©gal Ă  𝑑. En d’autres termes, deux nombres complexes sont Ă©gaux si leurs parties rĂ©elles sont Ă©gales et sĂ©parĂ©ment leurs parties imaginaires sont Ă©gales. Et bien sĂ»r, la rĂ©ciproque est Ă©galement vraie. Si 𝑎 est Ă©gal Ă  𝑐 et 𝑏 est Ă©gal Ă  𝑑, pour deux nombres complexes 𝑎 plus 𝑏𝑖 et 𝑐 plus 𝑑𝑖, alors 𝑎 plus 𝑏𝑖 doit ĂȘtre Ă©gal Ă  𝑐 plus 𝑑𝑖. Regardons un problĂšme pour lequel cette dĂ©finition peut ĂȘtre utile.

Si les nombres complexes sept plus 𝑎𝑖 et 𝑏 moins trois 𝑖 sont Ă©gaux, quelles sont les valeurs de 𝑎 et 𝑏 ?

On rappelle que pour que deux nombres complexes soient Ă©gaux, leurs parties rĂ©elles doivent ĂȘtre Ă©gales et leurs parties imaginaires doivent Ă©galement ĂȘtre Ă©gales. Et l’intĂ©rĂȘt de cette propriĂ©tĂ© est qu’elle transforme un problĂšme de nombres complexes en un problĂšme de nombres rĂ©els, puisque les parties rĂ©elles et les parties imaginaires de chaque nombre complexe doivent ĂȘtre des nombres rĂ©els.

ConsidĂ©rons donc les nombres complexes sept plus 𝑎𝑖 et 𝑏 moins trois 𝑖. La partie rĂ©elle du premier nombre complexe est sept, et la partie rĂ©elle de notre deuxiĂšme nombre complexe est 𝑏. La partie imaginaire de notre premier nombre complexe est 𝑎, et la partie imaginaire de notre deuxiĂšme nombre complexe est moins trois. Il s’ensuit que sept doit ĂȘtre Ă©gal Ă  𝑏 et 𝑎 doit ĂȘtre Ă©gal Ă  moins trois. Les nombres moins trois et sept sont des nombres rĂ©els, ce qui rĂ©pond Ă  nos critĂšres pour les parties rĂ©elles et imaginaires d’un nombre complexe. Ainsi, pour que les nombres complexes sept plus 𝑎𝑖 et 𝑏 moins trois 𝑖 soient Ă©gaux, 𝑎 doit ĂȘtre Ă©gal Ă  moins trois et 𝑏 doit ĂȘtre Ă©gal Ă  sept.

Alors qu’en est-il de l’addition et de la soustraction de nombres complexes ? On rappelle qu’un nombre complexe est le rĂ©sultat de l’addition d’un nombre rĂ©el et d’un nombre imaginaire. Nous pouvons comparer cela un peu Ă  une expression algĂ©brique comme quatre plus sept đ‘„. Cette expression est le rĂ©sultat de l’ajout d’un nombre rĂ©el et d’un terme en đ‘„. Nous pourrions ajouter, par exemple, quatre plus sept đ‘„ et une autre expression telle que deux plus cinq đ‘„ en ajoutant individuellement les nombres pour obtenir six et en ajoutant les termes en đ‘„. Cela fait sept đ‘„ plus cinq đ‘„, soit 12đ‘„.

Nous pouvons ajouter des nombres complexes de la mĂȘme maniĂšre, en nous rappelant que la lettre 𝑖 ne reprĂ©sente pas une variable. Mais il s’agit de la solution Ă  l’équation đ‘„ au carrĂ© Ă©gale moins un. GĂ©nĂ©ralisons cela pour les nombres complexes 𝑎 plus 𝑏𝑖 et 𝑐 plus 𝑑𝑖. Leur somme est 𝑎 plus 𝑏𝑖 plus 𝑐 plus 𝑑𝑖. Et nous pouvons ajouter les parties rĂ©elles 𝑎 et 𝑐, et nous obtenons 𝑎 plus 𝑐, puis ajouter leurs parties imaginaires. Soit 𝑏 plus 𝑑. Nous voyons donc que la somme de ces deux nombres complexes est 𝑎 plus 𝑐 plus 𝑏 plus 𝑑 𝑖.

Leur diffĂ©rence est 𝑎 plus 𝑏𝑖 moins 𝑐 plus 𝑑𝑖. Cette fois, nous ajoutons leurs parties rĂ©elles et nous obtenons 𝑎 moins 𝑐. Et nous ajoutons leurs parties imaginaires. Nous obtenons 𝑏. Et puis nous dĂ©veloppons la parenthĂšse et nous obtenons moins 𝑑. La diffĂ©rence est donc 𝑎 moins 𝑐 plus 𝑏 moins 𝑑 𝑖. Donc pour additionner et soustraire des nombres complexes, nous additionnons ou soustrayons leurs parties rĂ©elles et ajoutons ou soustrayons sĂ©parĂ©ment leurs parties imaginaires.

En fait, ce que nous avons vu jusqu’à prĂ©sent, c’est que nous pouvons prendre un problĂšme de nombres complexes et le transformer en un problĂšme de nombres rĂ©els en considĂ©rant sĂ©parĂ©ment les parties rĂ©elles et imaginaires. Cela est trĂšs utile car cela signifie que nous pouvons utiliser les compĂ©tences que nous avons dĂ©jĂ  pour des nombres rĂ©els et les Ă©tendre aux problĂšmes de nombres complexes. Voyons Ă  quoi cela pourrait ressembler.

Que vaut moins neuf plus sept plus quatre 𝑖 plus moins quatre moins quatre 𝑖 moins un plus trois 𝑖 ?

On rappelle que l’on peut additionner ou soustraire des nombres complexes en ajoutant leurs parties rĂ©elles et en ajoutant sĂ©parĂ©ment leurs parties imaginaires. Ici, nous avons quatre nombres complexes. Alors, cela n’y ressemble peut-ĂȘtre pas, mais on peut dire que le moins neuf est en fait un nombre complexe. Il s’agit de moins neuf plus zĂ©ro 𝑖.

Donc pour rĂ©soudre ce problĂšme, nous allons commencer par dĂ©terminer la partie rĂ©elle. Elle vaut moins neuf plus sept moins quatre moins un, soit moins sept. De mĂȘme, les parties imaginaires sont zĂ©ro, quatre, moins quatre et moins trois.

On rappelle que l’on doit dĂ©velopper cette derniĂšre parenthĂšse. Et un nĂ©gatif multipliĂ© par un positif est un nĂ©gatif. Cela nous donne moins trois. La partie rĂ©elle de notre solution est donc moins sept, et la partie imaginaire est moins trois. Donc moins neuf plus sept plus quatre 𝑖 plus moins quatre moins quatre 𝑖 moins un plus trois 𝑖 Ă©gale moins sept moins trois 𝑖.

Nous savons aussi que de nombreuses propriĂ©tĂ©s algĂ©briques peuvent ĂȘtre Ă©tendues Ă  la notion de nombres complexes. Nous aurions pu collecter les termes semblables. En dĂ©veloppant cette derniĂšre parenthĂšse, puis en rĂ©organisant lĂ©gĂšrement, nous obtenons moins neuf plus sept plus moins quatre moins un plus quatre 𝑖 plus moins quatre 𝑖 moins trois 𝑖, ce qui nous donne encore une fois moins sept moins trois 𝑖. Cette derniĂšre mĂ©thode, collecter les termes semblables, est gĂ©nĂ©ralement celle que nous utilisons lors de l’addition et de la soustraction de nombres complexes.

Il est cependant utile de rappeler qu’il existe d’autres mĂ©thodes qui peuvent fonctionner. Voyons maintenant pourquoi.

Si 𝑟 est Ă©gal Ă  cinq plus deux 𝑖 et 𝑠 est Ă©gal Ă  neuf moins 𝑖, dĂ©terminez la partie rĂ©elle de 𝑟 moins 𝑠.

Ici, nous avons deux nombres complexes dĂ©finis comme cinq plus deux 𝑖 et neuf moins 𝑖. Nous pouvons voir que la partie rĂ©elle de 𝑟 est cinq et la partie rĂ©elle de 𝑠 est neuf. La partie imaginaire de 𝑟 est deux et la partie imaginaire de 𝑠 est moins un. On nous demande de dĂ©terminer la partie rĂ©elle de la diffĂ©rence entre 𝑟 et 𝑠. Et nous pourrions absolument trouver la rĂ©ponse complĂšte Ă  𝑟 moins 𝑠 en collectant des termes similaires. Cela fait cinq plus deux 𝑖 moins neuf moins 𝑖.

Il est important d’utiliser cette parenthĂšse ici car nous soustrayons tout ce qui s’y trouve, soit neuf moins 𝑖. Si nous dĂ©veloppons cette parenthĂšse, nous obtenons cinq plus deux 𝑖 moins neuf plus 𝑖, car soustraire un nĂ©gatif revient Ă  ajouter un positif. Ensuite, nous simplifierions en collectant des termes similaires. Cependant, cela requiert un plus grand effort de travail que nĂ©cessaire.

En effet, nous rappelons que, pour soustraire des nombres complexes, nous soustrayons simplement les parties rĂ©elles, puis les parties imaginaires sĂ©parĂ©ment. On nous demande de dĂ©terminer les parties rĂ©elles du nombre complexe 𝑟 moins 𝑠. Donc en fait, il suffit de soustraire la partie rĂ©elle de 𝑠 de la partie rĂ©elle de 𝑟. Nous pouvons formaliser cela et dire que la partie rĂ©elle de 𝑟 moins 𝑠 est Ă©gale Ă  la partie rĂ©elle de 𝑟 moins la partie rĂ©elle de 𝑠. Nous avons dĂ©jĂ  vu que la partie rĂ©elle de 𝑟 est cinq et la partie rĂ©elle de 𝑠 est neuf. Cinq moins neuf Ă©gale moins quatre. Donc la partie rĂ©elle de 𝑟 moins 𝑠 dans ce cas est moins quatre.

Maintenant que nous avons Ă©tabli ce que signifie pour deux nombres complexes d’ĂȘtre Ă©gaux et appris Ă  additionner et Ă  soustraire des nombres complexes, cela va nous permettre de rĂ©soudre des Ă©quations simples impliquant ces types de nombres.

DĂ©terminez les nombres rĂ©els đ‘„ et 𝑩 qui vĂ©rifient l’équation cinq đ‘„ plus deux plus trois 𝑩 moins cinq 𝑖 Ă©gale moins trois plus quatre 𝑖.

Regardons attentivement ce qui nous a Ă©tĂ© donnĂ©. On nous a donnĂ© deux nombres complexes dont on nous dit qu’ils sont Ă©gaux. Alors, bien qu’elle n’y ressemble pas, l’expression Ă  gauche du signe Ă©gal est bien un nombre complexe. On rappelle qu’un nombre complexe est de la forme 𝑎 plus 𝑏𝑖, oĂč 𝑎 et 𝑏 sont des nombres rĂ©els. Et on nous dit que đ‘„ et 𝑩 sont des nombres rĂ©els. Cela signifie que l’expression cinq đ‘„ plus deux doit ĂȘtre rĂ©elle et trois 𝑩 moins cinq doit ĂȘtre rĂ©elle. Donc cinq đ‘„ plus deux plus trois 𝑩 moins cinq 𝑖 est un nombre complexe. Il a une partie rĂ©elle de cinq đ‘„ plus deux et une partie imaginaire de trois 𝑩 moins cinq.

Ensuite, rappelons ce que signifie pour deux nombres complexes d’ĂȘtre Ă©gaux. Nous voyons que deux nombres complexes 𝑎 plus 𝑏𝑖 et 𝑐 plus 𝑑𝑖 sont Ă©gaux si 𝑎 est Ă©gal Ă  𝑐 et 𝑏 est Ă©gal Ă  𝑑. En d’autres termes, leurs parties rĂ©elles doivent ĂȘtre Ă©gales et sĂ©parĂ©ment leurs parties imaginaires doivent ĂȘtre Ă©gales.

Commençons par les parties rĂ©elles de notre question. Nous avons vu que la partie rĂ©elle du nombre complexe Ă  gauche est cinq đ‘„ plus deux. Et Ă  droite, elle vaut moins trois. Cela signifie que cinq đ‘„ plus deux doit ĂȘtre Ă©gal Ă  moins trois. Nous allons rĂ©soudre ce problĂšme normalement en appliquant une sĂ©rie d’opĂ©rations. Nous soustrayons deux des deux cĂŽtĂ©s, puis nous divisons par cinq. Et nous voyons que đ‘„ est Ă©gal Ă  moins un.

RĂ©pĂ©tons ce processus pour les parties imaginaires. Nous avons dit que la partie imaginaire de notre nombre Ă  gauche est trois 𝑩 moins cinq. Et Ă  droite, on peut voir qu’il s’agit de quatre. Cela signifie que trois 𝑩 moins cinq doit ĂȘtre Ă©gal Ă  quatre. Nous pouvons ajouter cinq aux deux cĂŽtĂ©s de cette Ă©quation. Et puis nous divisons par trois. Et nous voyons que 𝑩 doit ĂȘtre Ă©gal Ă  trois. Et nous avons rĂ©solu l’équation pour đ‘„ et 𝑩. Nous avons đ‘„ Ă©gale moins un et 𝑩 Ă©gale trois.

Et il est toujours judicieux de vĂ©rifier nos rĂ©ponses en les replaçant dans l’équation et en s’assurant qu’elle a toujours du sens. Si nous le faisons, nous obtenons cinq multipliĂ© par moins un plus deux plus trois multipliĂ© par trois moins cinq 𝑖. Cela nous donne en effet moins trois plus quatre 𝑖 comme requis.

Notre dernier exemple utilise tout ce que nous avons vu dans cette vidéo, avec juste un peu plus de complexité.

Soit 𝑧 un Ă©gal Ă  quatre đ‘„ plus deux 𝑩𝑖 et 𝑧 deux Ă©gal Ă  quatre 𝑩 plus đ‘„đ‘–, oĂč đ‘„ et 𝑩 sont des nombres rĂ©els. Sachant que 𝑧 un moins 𝑧 deux est Ă©gal Ă  cinq plus deux 𝑖, dĂ©terminez 𝑧 un et 𝑧 deux.

Regardons attentivement ce qui nous a Ă©tĂ© donnĂ©. On nous a donnĂ© deux nombres complexes en fonction de đ‘„ et 𝑩. Et nous savons que ce sont des nombres complexes parce qu’on nous dit que đ‘„ et 𝑩 sont des nombres rĂ©els. Cela est une dĂ©finition importante d’un nombre complexe. Les parties rĂ©elles et imaginaires des nombres complexes doivent ĂȘtre composĂ©es de nombres rĂ©els. On nous dit aussi que la diffĂ©rence entre ces deux nombres est de cinq plus deux 𝑖.

Rappelons que pour soustraire des nombres complexes, il suffit de soustraire les parties rĂ©elles, puis sĂ©parĂ©ment de soustraire les parties imaginaires. Cela signifie que la partie rĂ©elle de 𝑧 un moins 𝑧 deux doit ĂȘtre Ă©gale Ă  la diffĂ©rence entre les parties rĂ©elles de 𝑧 un et 𝑧 deux. La partie rĂ©elle de 𝑧 un moins 𝑧 deux est cinq. La partie rĂ©elle de 𝑧 un est quatre đ‘„, et la partie rĂ©elle de notre deuxiĂšme nombre complexe est quatre 𝑩. Donc cinq est Ă©gal Ă  quatre đ‘„ moins quatre 𝑩.

RĂ©pĂ©tons ce processus pour nos parties imaginaires. La partie imaginaire de la diffĂ©rence est deux. La partie imaginaire de 𝑧 un est deux 𝑩, et la partie imaginaire de 𝑧 deux est đ‘„. Donc deux est Ă©gal Ă  deux 𝑩 moins đ‘„. Et maintenant, nous voyons que nous avons systĂšme d’équations en đ‘„ et 𝑩. Nous pouvons utiliser n’importe quelle mĂ©thode qui nous convient pour les rĂ©soudre.

Par exemple, la substitution se prĂȘte trĂšs bien Ă  ces Ă©quations. RĂ©arrangeons cette deuxiĂšme Ă©quation pour isoler đ‘„. Nous ajoutons đ‘„ des deux cĂŽtĂ©s, puis soustrayons deux. Et nous obtenons đ‘„ Ă©gale deux 𝑩 moins deux. Nous substituons ensuite cela dans notre premiĂšre Ă©quation. Et nous voyons que cinq est Ă©gal Ă  quatre fois notre valeur de đ‘„, qui est deux 𝑩 moins deux. Et puis nous soustrayons ces quatre 𝑩.

Nous dĂ©veloppons cette parenthĂšse en multipliant chaque terme par quatre. Et nous voyons que cinq est Ă©gal Ă  huit 𝑩 moins huit moins quatre 𝑩. Huit 𝑩 moins quatre 𝑩 Ă©gale quatre 𝑩. Nous rĂ©solvons cette Ă©quation en ajoutant huit des deux cĂŽtĂ©s pour obtenir 13 Ă©gale quatre 𝑩. Et puis nous divisons par quatre. Et nous voyons que 𝑩 est Ă©gal Ă  13 sur quatre.

Nous pourrions replacer cette valeur dans n’importe laquelle de nos Ă©quations d’origine. Mais il est judicieux de choisir la forme rĂ©arrangĂ©e de la deuxiĂšme Ă©quation. Nous avons đ‘„ est Ă©gal Ă  deux multipliĂ© par 13 sur quatre moins deux. Deux multipliĂ© par 13 sur quatre est Ă©gal Ă  13 sur deux. Et deux est Ă©gal Ă  quatre sur deux. 13 sur deux moins quatre sur deux est Ă©gal Ă  neuf sur deux. Et nous nous arrĂȘtons gĂ©nĂ©ralement Ă  ce stade.

Mais on nous a demandĂ© de dĂ©terminer les nombres complexes 𝑧 un et 𝑧 deux. Nous devons donc substituer nos valeurs pour đ‘„ et 𝑩 dans chacun de ces nombres. Nous obtenons 𝑧 un est Ă©gal Ă  quatre multipliĂ© par neuf sur deux plus deux multipliĂ© par 13 sur quatre 𝑖. Soit 18 plus 13 sur deux 𝑖. Et nous avons 𝑧 deux Ă©gale quatre multipliĂ© par 13 sur quatre plus neuf sur deux 𝑖. Soit 13 plus neuf sur deux 𝑖.

Et il est judicieux de vĂ©rifier notre rĂ©ponse en soustrayant 𝑧 deux de 𝑧 un et en vĂ©rifiant que nous obtenons bien cinq plus deux 𝑖. Nous soustrayons leurs parties rĂ©elles. 18 moins 13 Ă©gale cinq, comme requis. Et nous soustrayons leurs parties imaginaires. 13 sur deux moins neuf sur deux Ă©gale quatre sur deux, soit deux. La partie imaginaire est donc deux comme requis.

Dans cette vidĂ©o, nous avons vu que nous pouvons transformer un problĂšme de nombres complexes en un problĂšme de nombres rĂ©els en considĂ©rant sĂ©parĂ©ment leurs parties rĂ©elles et imaginaires. Et nous avons vu que cela peut ĂȘtre utile car nous savons dĂ©jĂ  ajouter, soustraire et Ă©galiser des nombres rĂ©els. Nous avons Ă©galement appris que nous pouvons Ă©tendre des rĂšgles pour les expressions algĂ©briques pour travailler avec des nombres complexes.

Nous avons vu que deux nombres complexes sont égaux si, séparément, leurs parties réelles sont égales et leurs parties imaginaires sont égales. Et enfin, nous avons appris que nous pouvons additionner et soustraire des nombres complexes en additionnant ou en soustrayant leurs parties réelles et en ajoutant ou en soustrayant leurs parties imaginaires.

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