Transcription de la vidéo
La figure montre un lymphocyte B avec des récepteurs anticorps, ou immunoglobulines, à sa surface membranaire. Quelle affirmation n’est pas vraie ? (A) Le récepteur à l’antigène des cellules B a une structure similaire à un anticorps soluble. (B) Chaque lymphocyte B aura un type différent de récepteur anticorps à sa surface. (C) Le lymphocyte B peut se lier à des antigènes extracellulaires et intracellulaires. (D) Chaque lymphocyte B n’a qu’un seul type de récepteur anticorps qui se lie à un antigène spécifique. (E) Le récepteur anticorps des lymphocytes B est complémentaire à un antigène.
Commençons par discuter du lymphocyte B dans l’image donnée. Les lymphocytes B ont une composition génétique particulière. Lors de la formation des lymphocyte B à partir de cellules souches via des lymphocytes précurseurs, les gènes qui codent pour les différentes parties des récepteurs anticorps sont mélangés par un certain type de recombinaison génétique. En conséquence, chaque précurseur donne naissance à un lymphocyte B avec un type unique de récepteur anticorps. Chaque lymphocyte B exprime un modèle unique de récepteurs anticorps qui est différent de celui des autres lymphocyte B. Nous pouvons donc exclure la réponse (B), car nous savons que c’est une affirmation correcte.
Maintenant, regardons comment les lymphocytes B combattent leurs agents pathogènes. Les agents pathogènes libèrent des substances ou contiennent des protéines spécifiques à leur surface cellulaire qui diffèrent des molécules contenues dans notre propre organisme. Ces molécules étrangères sont appelées antigènes. Ils peuvent être reconnus par un lymphocyte B spécifique. En effet, grâce à la grande variété de récepteurs anticorps existants, il est fort probable que l’un d’entre eux soit complémentaire à un antigène. Ensuite, l’antigène se lie à un récepteur anticorps spécifique à la surface d’un lymphocyte B. Par conséquent, nous sommes d’accord avec les affirmations (D) et (E). Nous pouvons exclure ces deux réponses parce qu’elles sont correctes.
Lorsqu’un antigène se lie à un récepteur anticorps sur un lymphocyte B, le lymphocyte B s’active et se clone lui-même. Ces clones peuvent ensuite se différencier pour devenir des plasmocytes qui libèrent des anticorps. Ces anticorps sont structurellement très similaires aux récepteurs anticorps. Mais ils s'écoulent librement et ne sont pas liés à la membrane. Ces anticorps solubles peuvent se fixer à l’antigène spécifique du pathogène et l’immobiliser. Ils nous aident à lutter contre l’infection causée par l’agent pathogène. Donc, cette information nous permet également d’exclure l’option (A), puisque le récepteur à l’antigène des lymphocytes B a bien une structure similaire à un anticorps soluble.
Maintenant, examinons l’option restante, qui est (C). Est-il faux de dire que le lymphocyte B peut se lier à des antigènes extracellulaires et intracellulaires ? Les lymphocytes B sont des cellules impliquées dans la réponse immunitaire spécifique, également appelée réponse immunitaire acquise. Cette réponse immunitaire est souvent divisée en une immunité humorale et cellulaire. Cela confirme que l’affirmation (C) n’est pas vraie. Le lymphocyte B peut se lier à des antigènes extracellulaires. Mais ils ne peuvent pas se lier aux antigènes intracellulaires. La réponse à la question est (C) : les lymphocytes B peuvent se lier à des antigènes extracellulaires et intracellulaires.
