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Les deux fonctions suivantes peuvent ĂȘtre utilisĂ©es pour modĂ©liser deux ondes lumineuses. (i) đŠ est Ă©gal Ă deux sinus de trois đ„ plus đ sur deux. (ii) đŠ est Ă©gal Ă cinq sinus de đđ„ plus đ sur deux. Quelle valeur de đ rendrait ces deux ondes cohĂ©rentes ?
Cette question nous demande essentiellement de regarder les diffĂ©rentes parties de chaque fonction et de dĂ©terminer quelle devrait ĂȘtre la valeur de đ dans la deuxiĂšme fonction. Mais il y a beaucoup de parties diffĂ©rentes en plus de celle qui inclut simplement đ. Pour nous aider Ă les comprendre, nous pouvons les comparer Ă lâĂ©quation dâonde dâune onde sinusoĂŻdale gĂ©nĂ©rique. đŠ est Ă©gal Ă đŽ sinus de đđ„ plus đ, avec đŽ lâamplitude de lâonde. đ est liĂ©e Ă la frĂ©quence, avec des valeurs plus Ă©levĂ©es de đ indiquant une frĂ©quence plus Ă©levĂ©e. Et la lettre grecque đ indique la phase dâune onde, qui est gĂ©nĂ©ralement exprimĂ©e en degrĂ©s, comme 90 degrĂ©s ou 270 degrĂ©s, ou exprimĂ©e en radians, comme đ sur deux ou đ.
Lâutilisation de cette Ă©quation gĂ©nĂ©rique dâonde sinusoĂŻdale peut nous aider Ă dĂ©terminer les propriĂ©tĂ©s des ondes produites par ces deux fonctions afin que nous puissions dĂ©terminer la valeur de đ qui rendrait ces deux ondes cohĂ©rentes. Les ondes sont cohĂ©rentes lorsquâelles partagent la mĂȘme frĂ©quence et une diffĂ©rence de phase constante. Toute autre propriĂ©tĂ© des ondes nâa pas dâimportance pour dĂ©terminer si elles sont cohĂ©rentes. Cela signifie donc que, en regardant lâĂ©quation des ondes ici, nous ne nous intĂ©resserons quâĂ la variable đ, qui est liĂ©e Ă la frĂ©quence, et đ, qui est la phase. La variable đŽ, lâamplitude, nâaura aucune importance pour dĂ©terminer si ces ondes sont cohĂ©rentes ou non.
Ainsi, lorsque nous regardons les deux fonctions, nous pouvons ignorer la diffĂ©rence entre deux dans la fonction (i) et cinq dans la fonction (ii). Cela nâaura pas dâimportance quant Ă leur cohĂ©rence ou non. Au lieu de cela, regardons les valeurs de đ reprĂ©sentant la frĂ©quence dans ces fonctions. Câest trois pour la fonction (i) et đ pour la fonction (ii). Pour que ces deux fonctions soient cohĂ©rentes, elles doivent avoir la mĂȘme frĂ©quence, ce qui signifie que leurs valeurs de đ doivent ĂȘtre les mĂȘmes, dans ce cas đ doit ĂȘtre Ă©gal Ă trois. Cela satisfait la condition que les ondes produites par ces fonctions ont la mĂȘme frĂ©quence.
Mais mĂȘme maintenant que câest le cas, nous devons toujours nous assurer quâelles ont une diffĂ©rence de phase constante pour quâelles soient cohĂ©rentes. Ce nâest pas un problĂšme, car les valeurs de đ, la phase, pour les deux fonctions (i) et (ii) sont les mĂȘmes, đ sur deux. Cela signifie quâelles ont une diffĂ©rence de phase constante parce quâelles ont la mĂȘme phase. Et en fait, mĂȘme si les valeurs de đ Ă©taient diffĂ©rentes pour ces deux fonctions, elles seraient toujours cohĂ©rentes car ce qui compte, câest une diffĂ©rence de phase constante.
Sâil nây a que deux ondes et quâelles sont rĂ©guliĂšres, ce qui signifie quâelles sont donnĂ©es par des fonctions comme celle-ci et suivent gĂ©nĂ©ralement un modĂšle stable et cohĂ©rent, contrairement Ă lâonde reprĂ©sentĂ©e ici, alors la diffĂ©rence de phase entre elles est constante et elles sont cohĂ©rentes entre elles, Ă condition bien sĂ»r quâelles aient Ă©galement la mĂȘme frĂ©quence, ce qui signifie que la valeur de đ, rendant cohĂ©rentes entre elles les deux ondes donnĂ©es par ces deux fonctions, est de trois.