Transcription de la vidéo
Le VIH infecte et détruit les lymphocytes T auxiliaires. Comment une infection par le VIH affecterait-elle la réponse en anticorps de l’organisme à une nouvelle infection bactérienne ? (A) La quantité d’anticorps produits par les lymphocytes B serait plus faible. (B) Il n’y aurait aucun effet sur la réponse en anticorps. (C) Le niveau d’anticorps produit serait le même, mais leur production prendrait plus de temps. (D) Les concentrations en anticorps augmenteraient plus rapidement. (E) Un seul type d’anticorps serait produit.
Le VIH est l’abréviation de virus de l’immunodéficience humaine, un pathogène transmissible par le sang qui, au fil du temps, peut conduire au syndrome d’immunodéficience acquise, appelé SIDA. Le terme « immunodéficience » désigne une situation dans laquelle le système immunitaire ne fonctionne pas complètement. Voyons maintenant comment la destruction des lymphocytes T auxiliaires affecte la réponse en anticorps de l’organisme à une nouvelle infection bactérienne.
Les lymphocytes T auxiliaires sont un type de lymphocyte qui joue un rôle dans la réponse immunitaire spécifique. Ils sont également connus sous le nom de lymphocytes CD4-positifs parce qu’ils présentent une certaine protéine appelée CD4 qui sert de corécepteur pour le récepteur des lymphoces T ou TCR. Lorsque le complexe formé par le TCR et le CD4 reconnaît et se lie à un antigène spécifique présenté par la molécule du CMH d’un phagocyte, le lymphocyte T auxiliaire s’active.
Une fois activés, les lymphocytes T auxiliaires effectuent le processus d’expansion clonale, augmentant la population de lymphocytes T auxiliaires activés qui reconnaissent cet antigène particulier. Ces lymphocytes T auxiliaires activés libèrent des cytokines, comme l’interleukine, pour activer les lymphocytes B et les lymphocytes T cytotoxiques. Les lymphocytes T cytotoxiques reconnaissent les cellules hôtes qui sont infectées par le virus et les détruisent.
D’autre part, lorsqu’ils sont activés, les lymphocytes B se clonent et se transforment en plasmocytes qui libèrent des anticorps. Notez que l’activation des lymphocytes B ne nécessite pas toujours la libération de cytokines par les lymphocytes T auxiliaires. Grâce à leur activité spécifique de liaison à l’antigène, ces anticorps aident à lutter contre le pathogène de différentes manières.
Puisque le VIH infecte les lymphocytes T auxiliaires et les détruit, il y aura alors moins de lymphocytes T auxiliaires. De ce fait, moins de lymphocytes cytotoxiques et de lymphocytes B seront activés pour lutter efficacement contre les infections. Nous pouvons maintenant sélectionner la bonne réponse, qui est la réponse (A). Une infection par le VIH affectera la réponse en anticorps de l’organisme à une nouvelle infection bactérienne car la quantité d’anticorps produits par les lymphocytes B serait plus faible.
