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Lequel des éléments suivants n’est pas un exemple de défense biochimique utilisée par les plantes ? (A) la formation de thylles, (B) la production de phénols, (C) la sécrétion d’antimicrobiens, ou (D) la production de canavanine
Pour répondre à cette question, examinons de plus près les mécanismes de défense mentionnés dans une plante.
Les mécanismes de défense des plantes peuvent être grossièrement divisés en défenses physiques et biochimiques.
Les défenses physiques défendent la plante contre les agents pathogènes et les substances potentiellement dangereuses en les empêchant d’entrer. Si les agents pathogènes ou d’autres substances potentiellement dangereuses parviennent quand même à pénétrer, les défenses physiques tenteront alors de bloquer la propagation de l’agent pathogène ou de la substance dans l’ensemble de la plante.
Les défenses biochimiques comprennent les mécanismes de défense caractérisés par l’excrétion d’une substance chimique par la plante. En d’autres termes, si un composé chimique est excrété, le mécanisme de défense est considéré comme une défense biochimique.
Comment cela se déroule-t-il ? Supposons qu’une bactérie tente d’infecter une plante. La plante pourrait produire des substances chimiques qui agissent soit en tuant directement la bactérie, soit en inhibant sa reproduction et sa croissance pour empêcher la propagation de l’infection.
Maintenant que nous avons revu les deux mécanismes de défense d’une plante, examinons les choix de réponse donnés pour voir si nous pouvons identifier l’exemple qui n’est pas une défense biochimique.
La concentration de nombreuses substances chimiques augmente souvent suite à une infection pour tuer les micro-organismes ou ralentir leur propagation. Les phénols sont des composés chimiques organiques aromatiques qui contiennent la structure du phénol de formule C6H5OH. Les composés aromatiques sont constitués de cycles chimiques, comme vous pouvez le voir ici, qui leur donnent des propriétés spéciales. Par exemple, ils peuvent neutraliser les radicaux libres toxiques qui peuvent endommager les cellules. Comme les phénols sont des composés chimiques et sont impliqués dans la défense contre le rayonnement ultraviolet et les agents pathogènes, nous pouvons exclure l’option de réponse (B).
La canavanine est un acide aminé potentiellement toxique produit par certaines plantes. Cette molécule est également une substance chimique et aide les plantes à se défendre contre la prédation et les agents pathogènes. Un antimicrobien est une substance chimique qui tue un microbe ou qui inhibe sa reproduction et sa croissance et est donc par définition une défense biochimique.
Enfin, les thylles sont des excroissances des tissus vivants qui obstruent les vaisseaux du xylème. Le xylème est responsable du transport de l’eau et des sels minéraux des racines de la plante vers le reste des organes de la plante qui en ont besoin. Les thylles bloquent le xylème après une infection par un agent pathogène. Cela sert à limiter la propagation de l’infection à d’autres organes via le système vasculaire. La formation de thylles agit comme une prévention physique de la propagation des agents pathogènes et représente donc un mécanisme de défense physique.
En revenant à la question, nous pouvons maintenant clairement voir que la réponse à « lequel des éléments suivants n’est pas un exemple de défense biochimique utilisée par les plantes ? » est donnée par le choix de réponse (A), la formation de thylles.
