Transcription de vidéo
La figure résume la façon dont l’enzyme transcriptase inverse peut être utilisée pour cloner une section de matériel génétique. Quel est le rôle de l’ADN polymérase dans ce processus ? (A) de combler les lacunes dans le squelette sucre-phosphate des molécules d’ARNm et d’ADNc (B) de former un brin d’ADN complémentaire à l’ADNc (C) de former un brin d’ADNc qui est complémentaire à l’ARNm (D) de servir de site pour la synthèse du brin d’ADNc ou (E) de rompre les liaisons hydrogène entre des paires de bases complémentaires
Pour comprendre cette question, rappelons d’abord les techniques utilisées pour cloner un segment de matériel génétique.
Le clonage de l’ADN comporte trois étapes principales. Premièrement, nous devons isoler une séquence d’ADN d’intérêt, par exemple, un gène qui code pour une protéine ayant un effet thérapeutique. Deuxièmement, nous devons insérer cette séquence dans un vecteur, qui est souvent un plasmide bactérien. Troisièmement, nous devons faire de nombreuses copies ou clones de ce matériel génétique, en transférant par exemple ce plasmide dans des bactéries par transformation.
La figure de la question nous présente un moyen d’isoler une séquence d’ADN d’intérêt. Revenons à cette figure.
Il est parfois possible d’isoler l’ARNm du gène souhaité qui code la protéine d’intérêt. Ensuite, l’enzyme transcriptase inverse peut utiliser cet ARNm comme matrice pour synthétiser un ADN complémentaire simple brin appelé ADNc. La prochaine étape consiste à convertir cet ADNc en une molécule d’ADN double brin. L’enzyme capable de former un brin d’ADN complémentaire à l’ADNc est une ADN polymérase. La bonne réponse à cette question est donc (B). Dans ce processus, le rôle de l’ADN polymérase est de former un brin d’ADN complémentaire à l’ADNc.