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Lequel des tableaux suivants résume correctement les principales hormones végétales et certains de leurs rôles dans une plante ?
La question nous interroge sur les hormones végétales, qui sont des messagers chimiques qui circulent dans la plante pour l’aider à répondre aux stimuli. Bien qu’il y ait beaucoup d’hormones différentes dans les plantes, les tableaux qui nous sont donnés ne comprennent que trois des principaux types. Alors, parlons-en rapidement.
Les auxines sont des hormones végétales produites aux extrémités des racines et des pousses. Elles ont de nombreux rôles, mais leur fonction principale est de favoriser les tropismes par l’élongation des cellules. Les tropismes sont des réactions de croissance directionnelle vers ou à l’écart d’un stimulus. Le tropisme le plus dominant est le phototropisme, le mouvement de la plante en réponse à la lumière.
Lorsqu’elles sont exposées à la lumière, la plupart des espèces végétales accumulent des auxines sur le côté ombragé d’une pousse de la plante. La forte concentration d’auxines favorise l’élongation des cellules dans cette région de la pousse, provoquant une courbure de la plante vers la lumière. Ceci est appelé phototropisme positif, et permet à davantage de lumière de pénétrer dans les pousses, ce qui peut augmenter le taux de photosynthèse de la plante.
Ensuite, passons en revue les gibbérellines. Ces hormones sont produites pour la première fois par les graines lorsqu’elles sont dans des conditions de croissance idéales. Pour la plupart des espèces végétales, cela signifie un sol chaud, humide et bien oxygéné.
Les gibbérellines arrêtent la dormance des graines et stimulent la germination en aidant les réserves d’amidon stocké dans la graine à se décomposer en sucres simples et en acides aminés. Les sucres permettent aux cellules de l’embryon végétal d’initier la respiration cellulaire, et les acides aminés leur permettent de synthétiser des protéines, ce qui mène à la germination. L’énergie venant de la respiration et les protéines des acides aminés permettent aux racines de commencer à pousser et à la tige de s’étendre au-dessus du sol pour que la photosynthèse puisse avoir lieu.
Les gibbérellines continuent de jouer un rôle tout au long de la vie de la plante en favorisant l’élongation de la tige et la division cellulaire afin que la plante devienne plus grande.
Le fruit d’une plante, telle que la fraise non mûre représentée ici, contient ses graines. Pour que ses gènes soient transmis à une nouvelle génération, une plante doit s’assurer que ses graines soient dispersées. L’éthylène est une hormone gazeuse qui favorise la maturation des fruits. Les fruits mûrs sont plus susceptibles d’être mangés par les animaux, ce qui augmente les chances de dispersion des graines.
Maintenant que nous avons discuté des trois hormones végétales des tableaux, vérifions lequel résume correctement leurs rôles.
Les auxines ne sont pas impliquées dans la germination des graines et ne favorisent pas directement la maturation des fruits, nous pouvons donc exclure les tableaux (A) et (C). Nous pouvons voir que les tableaux (B) et (D) donnent tous deux la description correcte des auxines en tant que promoteurs de l’élongation cellulaire et des tropismes. Cependant, le tableau (B) donne des descriptions incorrectes sur le rôle des gibbérellines et de l’éthylène.
Le résumé correct des rôles joués par ces hormones végétales se trouve dans le tableau (D). Les auxines favorisent l’élongation cellulaire et le phototropisme positif dans les pousses, les gibbérellines favorisent l’élongation de la tige et initient la germination des graines, et l’éthylène favorise la maturation des fruits.