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VidĂ©o de la leçon: PropriĂ©tĂ©s d’un gaz parfait Physique

Dans cette vidĂ©o, nous allons apprendre comment calculer la relation entre les variations de pression, de volume et de tempĂ©rature d’un gaz parfait.

20:59

Transcription de la vidéo

Dans cette vidĂ©o, nous allons parler des propriĂ©tĂ©s d’un gaz parfait. En particulier, nous allons examiner une Ă©quation trĂšs utile, qui s’appelle l’équation des gaz parfaits, qui relie trois propriĂ©tĂ©s importantes d’un gaz: le volume, la tempĂ©rature et la pression. Mais pour commencer, dĂ©finissons exactement ce que signifient les propriĂ©tĂ©s d’un gaz parfait.

Tout d’abord, qu’entendons-nous par propriĂ©tĂ©s d’un gaz? Eh bien, les propriĂ©tĂ©s d’un gaz dĂ©crivent le comportement moyen ou collectif d’un grand nombre de particules. Nous savons que les gaz sont constituĂ©s de molĂ©cules de gaz. Et mĂȘme une petite quantitĂ© de gaz contient un grand nombre de molĂ©cules. Cela signifie que dans la plupart des situations, si nous essayions de dĂ©crire les propriĂ©tĂ©s individuelles de chaque molĂ©cule dans un gaz, par exemple, leurs vĂ©locitĂ©s et leurs positions, il est Ă©vident que les choses se compliqueraient trĂšs rapidement. Surtout si on considĂšre que nous devrions mesurer ces quantitĂ©s en trois dimensions et que cela change constamment. Donc, au lieu de tout cela, il est beaucoup plus facile et plus utile de simplement considĂ©rer les propriĂ©tĂ©s d’un gaz.

Dans le cas d’un gaz parfait, les propriĂ©tĂ©s qui nous intĂ©ressent sont le volume, la pression et la tempĂ©rature du gaz. Ces propriĂ©tĂ©s traitent du comportement de toutes les molĂ©cules d’un gaz Ă  la fois. Nous pouvons donc considĂ©rer un gaz comme Ă©tant un seul objet cohĂ©rent, plutĂŽt que des milliards de molĂ©cules individuelles. La deuxiĂšme chose Ă  dĂ©finir est ce que nous entendons par un gaz parfait. Lorsque nous utilisons le mot parfait dans la vie de tous les jours, nous l’utilisons pour dĂ©crire quelque chose de vraiment bon ou pratique. Lorsque nous utilisons le mot parfait en science, il a le mĂȘme sens. Nous l’utilisons pour faire rĂ©fĂ©rence Ă  une description pratique et simplifiĂ©e de quelque chose.

Ainsi, lorsque nous parlons d’un gaz parfait, nous parlons d’une approximation simplifiĂ©e du comportement de notre gaz. Plus prĂ©cisĂ©ment, nous dĂ©finissons un gaz parfait comme Ă©tant constituĂ© de particules qui n’interagissent pas entre elles et dont la taille est nĂ©gligeable. En d’autres termes, nous simplifions notre description d’un gaz en disant qu’il n’y a pas de forces entre les molĂ©cules de gaz telles que la rĂ©pulsion Ă©lectrostatique et que le volume des molĂ©cules de gaz est nĂ©gligeable par rapport au volume du gaz entier. La raison pour laquelle nous simplifions notre description de cette maniĂšre est que cela rend les calculs mathĂ©matiques dont nous avons besoin pour dĂ©crire ce gaz beaucoup plus simples tout en Ă©tant suffisamment prĂ©cis pour ĂȘtre utiles dans de nombreuses situations.

Les physiciens ont utilisĂ© ces deux hypothĂšses simplificatrices pour trouver une Ă©quation simple et utile qui relie ces trois propriĂ©tĂ©s d’un gaz. Cette Ă©quation est appelĂ©e l’équation des gaz parfaits, et elle s’écrit ainsi. L’équation des gaz parfaits nous dit que la pression d’un gaz parfait multipliĂ©e par son volume est Ă©gale Ă  une constante de proportionnalitĂ© multipliĂ©e par la tempĂ©rature du gaz. Maintenant, la pression Ă©quivaut Ă  une force divisĂ©e par une aire. Lorsque nous parlons de la pression d’un gaz dans un rĂ©cipient, nous parlons de la pression que les molĂ©cules de gaz exercent sur les parois du rĂ©cipient en entrant en collision avec elles. La pression d’un gaz est Ă©gale Ă  la force totale que les molĂ©cules de gaz exercent Ă  l’intĂ©rieur de ce rĂ©cipient divisĂ©e par la surface interne totale des parois du rĂ©cipient.

Parce que Ă  chaque action correspond une rĂ©action Ă©gale et opposĂ©e, nous pouvons Ă©galement imaginer cela dans l’autre sens. La pression que le gaz exerce sur son rĂ©servoir est exactement la mĂȘme que la pression que le rĂ©servoir exerce sur le gaz. Selon le contexte que nous examinons, il peut parfois ĂȘtre plus facile de penser Ă  la pression d’un gaz comme une pression expansive externe qui agit sur son contenant. Mais Ă  d’autres moments, il pourrait ĂȘtre plus facile de penser Ă  la pression comme Ă©tant une pression compressive interne que le rĂ©cipient exerce sur un gaz. Mais y penser de diffĂ©rentes maniĂšres ne change ni le calcul, ni sa valeur.

Lorsque nous pensons Ă  la pression d’un gaz dans un rĂ©cipient, qui aura tendance Ă  ĂȘtre une assez petite quantitĂ© de gaz, la pression peut ĂȘtre mesurĂ©e en tout point du gaz. Et elle a la mĂȘme valeur en chacun de ces points. Les unitĂ©s de pression sont des pascals reprĂ©sentĂ©s par un Â«đ‘ƒÂ» majuscule et un Â«đ‘ŽÂ» minuscule. Et puisque la pression est Ă©gale Ă  une force divisĂ©e par une aire, un pascal Ă©quivaut Ă  un newton par mĂštre carrĂ©. La variable suivante de cette Ă©quation, le volume, est beaucoup plus facile Ă  conceptualiser. Le volume d’un gaz est simplement la quantitĂ© d’espace 3D qu’il occupe, que nous mesurons en mĂštres cubes.

L’autre variable de cette Ă©quation est la tempĂ©rature. Comme avec la plupart des Ă©quations de physique traitant de tempĂ©ratures, il est trĂšs important que la valeur que nous utilisons ici soit mesurĂ©e en kelvin plutĂŽt qu’en degrĂ©s Celsius. Nous pouvons rappeler que dans l’échelle de tempĂ©rature Celsius, le zĂ©ro degrĂ© Celsius est arbitrairement dĂ©fini comme Ă©tant le point de congĂ©lation de l’eau. Cependant, la tempĂ©rature la plus basse qu’un objet puisse thĂ©oriquement avoir est en fait de moins 273,15 degrĂ©s Celsius. Donc, cette tempĂ©rature, connue sous le nom de zĂ©ro absolu, est dĂ©fini comme Ă©tant le point zĂ©ro de l’échelle kelvin.

Maintenant, Ă  l’exception des positions des points zĂ©ro, les Ă©chelles kelvin et des degrĂ©s Celsius sont en fait les mĂȘmes. Autrement dit, une augmentation de tempĂ©rature d’un degrĂ© Celsius est exactement la mĂȘme chose qu’une augmentation de tempĂ©rature d’un kelvin, ce qui signifie que le point de congĂ©lation de l’eau est de 273,15 kelvin. En d’autres termes, la tempĂ©rature mesurĂ©e en kelvin, que nous pourrions appeler 𝑇 𝑘, est Ă©gale Ă  la tempĂ©rature mesurĂ©e en degrĂ©s Celsius, que nous pourrions appeler 𝑇 𝑐 plus 273,15, bien que nous arrondissions souvent cela Ă  trois chiffres significatifs, soit 273. Chaque fois que nous utilisons l’équation des gaz parfaits, nous devons nous assurer que toutes les tempĂ©ratures donnĂ©es en Celsius soient d’abord converties en kelvin. Sinon, notre calcul nous donnera un rĂ©sultat incorrect.

La derniĂšre partie de cette Ă©quation Ă  examiner est la constante de proportionnalitĂ© 𝑘. Cette constante, comme la plupart des constantes dans les Ă©quations physiques, assure simplement que lorsque nous utilisons l’équation des gaz parfaits, nous obtenons une rĂ©ponse dans les bonnes unitĂ©s. Par exemple, si nous substituons une pression en pascals et un volume en mĂštres cubes, alors nous pourrions obtenir une tempĂ©rature en kelvin. Une chose importante Ă  savoir sur cette constante de proportionnalitĂ© est qu’elle dĂ©pend de la quantitĂ© de gaz que nous avons.

En fait, sa valeur est proportionnelle au nombre de molĂ©cules de gaz. Cela signifie que cette constante de proportionnalitĂ© n’est constante que si le nombre de molĂ©cules de gaz reste le mĂȘme. Il est donc important de prendre cela en compte Ă  chaque fois que nous utilisons l’équation des gaz parfaits. Tant que le nombre de molĂ©cules de gaz ne change pas, l’équation des gaz parfaits nous dit que la pression d’un gaz parfait multipliĂ©e par son volume est proportionnel Ă  sa tempĂ©rature. Maintenant que nous avons parlĂ© de ce qu’est un gaz parfait et de la façon dont ses propriĂ©tĂ©s peuvent ĂȘtre liĂ©es les unes aux autres Ă  l’aide de l’équation des gaz parfaits, examinons quelques exemples.

Laquelle des formules suivantes reprĂ©sente le mieux la relation entre la pression, le volume et la tempĂ©rature absolue d’un gaz parfait? (A) 𝑃 sur 𝑉 est proportionnel Ă  𝑇, (B) 𝑃 sur 𝑇 est proportionnel Ă  𝑉, (C) 𝑃 fois 𝑉 est proportionnel Ă  𝑇, (D) 𝑉 sur 𝑇 est proportionnel Ă  𝑃, ou (E) 𝑉 sur 𝑃 est proportionnel Ă  𝑇.

Alors, dans cette question, on nous a donnĂ© cinq formules diffĂ©rentes. Et nous devons dĂ©cider laquelle d’entre elles reprĂ©sente le mieux la relation entre ces trois quantitĂ©s. Nous pouvons commencer par rappeler les symboles que nous utilisons gĂ©nĂ©ralement pour reprĂ©senter ces quantitĂ©s. Eh bien, nous utilisons gĂ©nĂ©ralement P majuscule pour la pression, V majuscule pour le volume et 𝑇 majuscule pour la tempĂ©rature absolue. Puisque chacune des rĂ©ponses possibles utilise ces trois symboles, cela signifie qu’ils reprĂ©sentent tous une sorte de relation entre les trois quantitĂ©s qui nous intĂ©ressent.

L’expression clĂ© dans l’énoncĂ© qui peut nous aider Ă  dĂ©terminer laquelle de ces rĂ©ponses est la plus correcte est gaz parfait. Nous pouvons rappeler qu’un gaz parfait est une description simplifiĂ©e d’un gaz basĂ©e sur l’hypothĂšse que les molĂ©cules de gaz ont une taille nĂ©gligeable et n’interagissent pas entre elles. Maintenant, il y a une Ă©quation clĂ© Ă  laquelle nous devrions toujours penser chaque fois que nous entendons l’expression gaz parfait. Et c’est l’équation des gaz parfaits, 𝑃𝑉 est Ă©gal Ă  𝑘𝑇. Cette Ă©quation nous donne la relation entre trois des principales propriĂ©tĂ©s d’un gaz parfait: la pression 𝑃, le volume 𝑉 et la tempĂ©rature absolue 𝑇, qui sont bien sĂ»r les mĂȘmes que les trois quantitĂ©s qui nous intĂ©ressent dans cette question.

Mais malheureusement, bien que cela nous donne une relation correcte entre la pression, le volume et la tempĂ©rature absolue d’un gaz parfait, aucune de nos rĂ©ponses disponibles ne ressemble Ă  cette Ă©quation. En fait, l’une des premiĂšres choses que nous aurions pu remarquer Ă  propos des choix de rĂ©ponse qui nous ont Ă©tĂ© proposĂ©es est que, bien qu’elles soient des formules, aucune d’entre elles n’est une Ă©quation. C’est-Ă -dire qu’elles ne contiennent pas de signe d’égalitĂ©. PlutĂŽt, chacune des formules possibles contient ce symbole. C’est le symbole de la proportionnalitĂ©. Nous l’utilisons pour reprĂ©senter le fait que les deux cĂŽtĂ©s de la formule sont proportionnels l’un Ă  l’autre.

Ainsi, par exemple, si deux variables 𝐮 et đ” Ă©taient proportionnelles l’une Ă  l’autre, cela pourrait ĂȘtre reprĂ©sentĂ© par cette formule. Cela signifie que mĂȘme si les deux variables ne sont pas nĂ©cessairement Ă©gales, elles augmentent ou diminuent proportionnellement. Ce qui signifie que, par exemple, si nous doublions la grandeur de 𝐮, c’est-Ă -dire la multiplions par deux, nous trouverions que la grandeur de đ” doublerait aussi. Ou, par exemple, si nous multiplions đ” par 0,25, alors nous trouverions que 𝐮 est Ă©galement multipliĂ© par 0,25.

Vous vous souvenez peut-ĂȘtre qu’il est possible de transformer une expression de proportionnalitĂ© en une expression d’égalitĂ©. Autrement dit, nous pouvons transformer une telle expression impliquant un signe de proportionnalitĂ© en une Ă©quation avec un signe d’égalitĂ©. Nous pouvons le faire en remplaçant simplement le signe de proportionnalitĂ© par un signe d’égalitĂ© et en introduisant une constante de proportionnalitĂ©, gĂ©nĂ©ralement reprĂ©sentĂ©e par un đŸ, qui est multipliĂ© par l’une des variables. Cela nous donne une Ă©quation qui exprime exactement la mĂȘme relation entre 𝐮 et đ”, comme le fait cette expression de proportionnalitĂ©. Nous pouvons voir que dans cette Ă©quation, si nous devions multiplier đ” par deux, par exemple, alors puisque 𝐮 est Ă©gal Ă  un certain nombre de fois đ”, 𝐮 devrait Ă©galement augmenter de deux fois.

Dans ce cas, la constante de proportionnalitĂ© đŸ joue le rĂŽle de mettre B Ă  l’échelle de sorte que đŸ fois đ” est exactement Ă©gal Ă  𝐮. Dans de nombreuses Ă©quations physiques, nous constatons Ă©galement que la constante de proportionnalitĂ© joue un rĂŽle supplĂ©mentaire afin d’assurer que les unitĂ©s du cĂŽtĂ© gauche de l’équation soient Ă©quivalentes aux unitĂ©s du cĂŽtĂ© droit de l’équation. Il convient Ă©galement de noter qu’il y a deux façons de transformer cette expression de proportionnalitĂ© en une Ă©quation. Nous pouvons noter la constante de proportionnalitĂ© sur le cĂŽtĂ© droit de l’équation comme ceci, telle qu’elle soit multipliĂ©e par đ”. Ou nous pourrions Ă©crire notre Ă©quation comme ceci, avec la constante de proportionnalitĂ© multipliĂ©e par 𝐮.

Il est trĂšs important de noter que ces valeurs de đŸ ne sont pas les mĂȘmes car nous avons en effet dĂ©fini đŸ de façon diffĂ©rente dans chaque Ă©quation. En fait, elles auront mĂȘme des unitĂ©s diffĂ©rentes. Ce sont des constantes totalement diffĂ©rentes. Nous devrions donc vraiment appeler l’un d’eux đŸ un et l’autre đŸ deux pour les distinguer. Alors maintenant, ces deux Ă©quations et cette expression de proportionnalitĂ© sont exactement Ă©quivalentes. Il est Ă©galement important de noter que les expressions de proportionnalitĂ© peuvent avoir plus d’une variable de chaque cĂŽtĂ© du signe de proportionnalitĂ©, ce qui est visiblement le cas dans toutes les options de rĂ©ponse qui nous ont Ă©tĂ© proposĂ©es.

Par exemple, on pourrait dire que 𝐮 est proportionnel Ă  đ” fois đ¶. Dans ce cas, si nous multiplions la grandeur de 𝐮 par deux, nous trouverons alors que le produit de đ” et đ¶ est Ă©galement multipliĂ© par deux. Avoir plus d’une variable de chaque cĂŽtĂ© d’une expression de proportionnalitĂ© ne change pas la façon dont nous pouvons la transformer en une Ă©quation. Ainsi, l’expression 𝐮 est proportionnelle Ă  đ” fois đ¶ Ă©quivaut Ă  𝐮 est Ă©gal Ă  đŸ un fois đ”đ¶ ou đŸ deux fois 𝐮 est Ă©gal Ă  đ”đ¶.

Avec du recul, nous pouvons voir que l’équation des gaz parfaits nous donne la relation que nous recherchons. Cependant, les rĂ©ponses disponibles sont toutes des expressions de proportionnalitĂ©. Cela signifie que nous pouvons trouver notre rĂ©ponse en transformant cette Ă©quation en une expression de proportionnalitĂ©. Dans l’équation des gaz parfaits, nous avons deux variables, 𝑃 et 𝑉, d’un cĂŽtĂ© de l’équation et une variable, 𝑇, de l’autre. La prĂ©sence de cette constante de proportionnalitĂ© signifie que l’équation nous dit que 𝑃 fois 𝑉 est proportionnel Ă  𝑇. Ces deux expressions sont des moyens Ă©quivalents d’exprimer la mĂȘme relation entre les trois variables. Et nous pouvons Ă©galement voir que cette expression de proportionnalitĂ© est l’un de nos choix de rĂ©ponse. Donc, le choix (C) est la bonne rĂ©ponse. La formule qui reprĂ©sente le mieux la relation entre la pression, le volume et la tempĂ©rature absolue d’un gaz parfait est 𝑃 fois 𝑉 est proportionnelle Ă  𝑇.

Maintenant que nous avons trouvé cette réponse, examinons un autre exemple.

Une bouteille de gaz contient 3,25 mĂštres cubes de gaz Ă  une pression de 520 kilopascals et Ă  une tempĂ©rature de 300 kelvins. À quelle tempĂ©rature la pression du gaz dans le cylindre aurait-elle une valeur de 865 kilopascals? RĂ©pondez Ă  trois chiffres significatifs.

Alors, cette question dĂ©crit une bouteille de gaz d’un volume de 3,25 mĂštres cubes, d’une pression de 520 kilopascals, ce qui vaut 520000 pascals, et d’une tempĂ©rature de 300 kelvin. On nous demande de calculer la tempĂ©rature Ă  laquelle la pression du gaz dans la bouteille deviendrait 865 kilopascals ou 865 000 pascals. Nous pourrions donc imaginer la mĂȘme bouteille de gaz Ă  un moment plus tard oĂč la pression est devenu 865 kilopascals ou 865000 pascals et la tempĂ©rature a pris une valeur inconnue que nous devons dĂ©terminer. Et parce que c’est le mĂȘme cylindre, nous pouvons supposer que le volume resterait inchangĂ©.

À ce stade, parce que nous avons deux ensembles de valeurs diffĂ©rents pour les quantitĂ©s volume, pression et tempĂ©rature, appelons l’ensemble initial de valeurs Ă  gauche 𝑉 un, 𝑃 un et 𝑇 un et les valeurs modifiĂ©es Ă  droite 𝑉 deux, 𝑃 deux et 𝑇 deux. Donc, notre dĂ©fi dans cette question est de trouver 𝑇 deux. Alors, pour commencer, pensons aux variables que nous devons traiter dans cette question et voyons si nous pouvons penser Ă  une Ă©quation qui pourraient nous aider.

Eh bien, cette question nous demande de considĂ©rer le volume, la pression et la tempĂ©rature du gaz. Une Ă©quation qui nous donne la relation entre ces quantitĂ©s est l’équation des gaz parfaits. Celle-ci nous indique que la pression d’un gaz parfait multipliĂ©e par son volume est Ă©gale Ă  une constante multipliĂ©e par sa tempĂ©rature absolue. Nous pouvons rappeler que l’équation des gaz parfaits suppose que les molĂ©cules de gaz ont une taille nĂ©gligeable et n’interagissent pas entre elles. MĂȘme si cette question traite d’un vrai gaz, il est toujours raisonnable d’utiliser l’équation des gaz parfaits car elle peut toujours nous donner des rĂ©ponses exactes sans ĂȘtre trop compliquĂ©es.

Or, dans cette question, nous essayons de trouver la valeur de 𝑇. Alors rĂ©arrangeons l’équation des gaz parfaits pour en faire de 𝑇 le sujet et faisons cela en divisant simplement les deux cĂŽtĂ©s de l’équation des gaz parfaits par 𝑘, ce qui nous donne 𝑃𝑉 sur 𝑘 Ă©gal Ă  𝑇. Puisque nous devons trouver la tempĂ©rature du gaz aprĂšs augmentation de la pression, il semble raisonnable que nous puissions simplement insĂ©rer ces valeurs, 𝑉 deux et 𝑃 deux, dans cette Ă©quation. Et cela nous donnera 𝑇 deux. Cependant, bien que cela soit techniquement vrai, si nous essayons de le faire, nous rĂ©aliserons rapidement que nous ne savons pas quelle est la valeur de 𝑘. En effet, 𝑘 prend en fait des valeurs diffĂ©rentes selon le nombre de molĂ©cules de gaz que nous traitons. Donc, ce n’est pas quelque chose que nous pouvons simplement rechercher.

En l’état actuel des choses nous ne pouvons pas substituer 𝑉 deux et 𝑃 deux directement dans l’équation et simplement obtenir une valeur de 𝑇 deux. Cependant, comme nous avons un ensemble de conditions initiales pour le volume, la pression et la tempĂ©rature du gaz, nous pouvons faire autre chose avec l’équation du gaz idĂ©al pour trouver la rĂ©ponse. Si nous commençons par 𝑃𝑉 est Ă©gal Ă  𝑘𝑇 et divisons les deux cĂŽtĂ©s de l’équation par 𝑇, nous obtenons 𝑃𝑉 sur 𝑇 Ă©gal Ă  𝑘. Parce que la quantitĂ© de molĂ©cules de gaz dans cette question est constante, cela signifie que 𝑘 est constante. Ainsi, quelle que soit la façon dont nous essayons de changer la pression, le volume ou la tempĂ©rature d’une quantitĂ© fixe de gaz, nous constatons que la valeur de 𝑃𝑉 sur 𝑇 est toujours constante.

En d’autres termes, 𝑃 un fois 𝑉 un divisĂ© par 𝑇 un est Ă©gal Ă  𝑃 deux fois 𝑉 deux divisĂ© par 𝑇 deux. Écrire l’équation des gaz parfaits de cette façon Ă©quivaut en fait Ă  sa forme plus familiĂšre, 𝑃𝑉 Ă©gale 𝑘𝑇. Cependant, elle rend plus facile le calcul des changements des variables sans avoir besoin de connaitre 𝑘. Et nous pouvons utiliser cette formulation pour cette question. Puisque nous essayons de trouver 𝑇 deux, rĂ©organisons d’abord cela pour faire de 𝑇 deux le sujet. PremiĂšrement, nous pouvons multiplier les deux cĂŽtĂ©s de l’équation par 𝑇 deux, puis multiplier les deux cĂŽtĂ©s de l’équation par 𝑇 un, et enfin diviser les deux cĂŽtĂ©s de l’équation par 𝑃 un 𝑉 un.

Avec l’équation sous cette forme parce que nous connaissons la tempĂ©rature initiale, la pression initiale et le volume initial avant que la pression n’augmente, et nous connaissons le volume et la pression aprĂšs l’augmentation de la pression. Nous pouvons simplement substituer toutes ces valeurs et calculer 𝑇 deux. Donnons-nous un peu plus d’espace. Et nous savons que 𝑇 un est de 300 kelvins, 𝑃 deux est de 865000 pascals, 𝑉 deux est de 3,25 mĂštres cubes, 𝑃 un est de 520000 pascals, et 𝑉 un est de 3,25 mĂštres cubes aussi. En mettant tout cela dans notre calculatrice, nous obtenons une rĂ©ponse de 499,04 qui a comme unitĂ© le kelvin puisque c’est une tempĂ©rature. Et en arrondissant notre rĂ©ponse Ă  trois chiffres significatifs, nous obtenons une rĂ©ponse finale de 499 kelvins.

Maintenant que nous avons examinĂ© quelques exemples, rĂ©sumons ce dont nous avons parlĂ© dans cette vidĂ©o. Tout d’abord, nous avons dĂ©fini un gaz parfait en supposant que les particules d’un gaz ont une taille nĂ©gligeable et n’interagissent pas entre elles. Nous avons Ă©galement dĂ©fini les propriĂ©tĂ©s d’un gaz parfait comme des propriĂ©tĂ©s qui rĂ©sultent du comportement moyen de nombreuses particules. Et les propriĂ©tĂ©s d’un gaz parfait sont la pression, le volume et la tempĂ©rature. Nous avons vu comment ces trois quantitĂ©s sont liĂ©es par l’équation des gaz parfaits, 𝑃𝑉 est Ă©gal Ă  𝑘𝑇, oĂč 𝑘 est proportionnel au nombre de molĂ©cules de gaz.

Et enfin, nous avons vu comment nous pouvons utiliser l’équation des gaz parfaits pour obtenir la formule 𝑃 un 𝑉 un sur 𝑇 un est Ă©gal Ă  𝑃 deux 𝑉 deux sur 𝑇 deux. Et nous avons montrĂ© comment utiliser cette Ă©quation pour calculer les variations de la pression, du volume et de la tempĂ©rature du gaz sans avoir besoin de connaĂźtre la valeur de k.

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