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Vidéo de la leçon: Contraception Biologie

Dans cette vidéo, nous allons apprendre à expliquer comment les hormones sont utilisées dans la contraception et à évaluer l’efficacité des méthodes de contraception hormonales et non hormonales.

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Transcription de la vidéo

Dans cette vidéo, nous allons découvrir les méthodes de contraception hormonales et non hormonales et aussi apprendre à évaluer leur efficacité. La contraception est un terme qui décrit des méthodes et des dispositifs destinés à éviter une grossesse. Ces méthodes et dispositifs entrent dans deux catégories, la contraception hormonale et non hormonale. Ici, nous avons un diagramme du système reproducteur féminin. Les méthodes de contraception hormonales, utilisent de faibles doses d’œstrogène, de progestérone, ou les deux, pour éviter une grossesse des deux manières suivantes.

Ces hormones peuvent perturber le cycle menstruel, empêchant la libération de l’ovule par l’ovaire. En l’absence d’ovule, la fécondation ne peut tout simplement pas avoir lieu. D’autre part, la contraception hormonale peut agir en épaississant la glaire cervicale. Cela empêche le sperme de pénétrer dans l’utérus ou les trompes de Fallope pour féconder l’ovule. Nous avons enlevé une partie de notre diagramme pour faire place à quelques notes supplémentaires. Les méthodes hormonales de contraception se présentent sous plusieurs formes différentes. Et ces méthodes varient beaucoup dans la fréquence à laquelle elles doivent être prises.

L’une des méthodes les plus courantes de contraception hormonales est la pilule, un comprimé contraceptif pris par voie orale. Les hormones sont absorbées dans la circulation sanguin par le système digestif. Les pilules contraceptives hormonales doivent être prises à la même heure tous les jours pour obtenir une efficacité maximale. La deuxième des méthodes les plus populaires est le patch contraceptif. Le patch ressemble à un autocollant et il diffuse des hormones dans la circulation sanguine par voie transdermique ou à travers votre peau. Le patch contraceptif doit être changé toutes les semaines. Vient ensuite l’anneau intravaginal. Ceci est un anneau en plastique souple qui est inséré dans le vagin près du col de l’utérus. C’est là qu’il libère des hormones pour prévenir la grossesse. L’anneau intravaginal doit être remplacé une fois par mois.

L’injection contraceptive est une injection d'hormones. Celle-ci doit être administrée dans un cadre médical professionnel. L’injection contraceptive, selon le type, doit être prise tous les mois ou tous les trois mois. L’implant contraceptif est un petit dispositif en plastique implanté sous la peau du bras par un professionnel de la santé dans un cadre médical. De sa position dans le bras, il libère des hormones dans la circulation sanguine. L’implant contraceptif peut durer jusqu’à trois ans et doit être enlevé par un professionnel de la santé. Enfin, il y a le stérilet hormonal ou dispositif intra-utérin (DIU).

Les dispositifs intra-utérins existent sous différentes formes, mais ils doivent tous être implantés dans l’utérus par un professionnel de la santé. Le stérilet hormonal est en plastique et libère les hormones de sa position dans l’utérus. Selon le type, le stérilet hormonal peut durer de 3 à 7 ans. Les méthodes hormonales de contraception varient légèrement dans leur efficacité, mais elles sont toutes efficaces à plus de 99 pour cent dans la prévention d’une grossesse, à condition qu’elle soient utilisées correctement. Des méthodes comme la pilule, le patch et l’anneau sont administrées à la maison et doivent suivre une fréquence d’administration précise. Si la fréquence d’administration n’est pas correctement respectée ou si d’autres erreurs se produisent, l’efficacité diminuera et la méthode deviendra moins fiable.

Avec les méthodes administrées par un médecin, telles que les injections, les implants ou les dispositifs intra-utérins, le risque d’erreur lié à l’utilisateur est considérablement réduit, c’est pourquoi ces méthodes sont souvent parmi les plus efficaces. Il est également important de noter que les méthodes de contraception hormonales ne sont pas du tout efficaces contre la transmission des maladies ou des infections sexuellement transmissibles. Et c’est parce qu’aucune de ces méthodes ne bloque la transmission des fluides corporels. Pour prévenir la transmission des IST, des méthodes de contraception disposant d’une barrière physique doivent être utilisées. Et nous allons en discuter.

Les méthodes de contraception barrière agissent en évitant que le sperme atteingne l’œuf, ce qui empêche la fécondation et donc la grossesse. Certaines méthodes de contraception barrière sont également efficaces contre la transmission des IST. Les préservatifs sont l’une des méthodes de contraception barrière les plus couramment utilisées. Les préservatifs sont de fines couches de latex qui s’adaptent parfaitement au pénis. S’ils sont utilisés correctement, les préservatifs préviennent efficacement la grossesse et la transmission de la plupart des IST. Les préservatifs risquent de se déchirer ou de se casser, et d’être mal utilisés, comme le fait de ne pas être appliqués correctement. Les préservatifs peuvent également être faits de matériaux autres que le latex, mais il est possible qu’ils soient moins efficaces contre la transmission de certaines IST.

Ensuite, nous avons le préservatif interne, également communément appelé le préservatif féminin. En tant que contraceptif, ce type de préservatif est inséré dans le vagin avant les rapports sexuels. Il présente des avantages en plus, d’être conçu d’un matériau plus épais qui est moins susceptible de se déchirer, et de couvrir certains organes génitaux externes, ce qui réduit davantage le risque de transmission de certaines IST. Comme avec les autres préservatifs, une erreur liée à l’utilisateur peut réduire l’efficacité. Le diaphragme est une coupelle en latex qui recouvre le col de l’utérus. Pour qu’il soit efficace, il doit être utilisé avec un spermicide en gelée, une substance qui tue ou désactive le sperme. Parce qu’il n’empêche pas le transfert de fluides corporels, le diaphragme n’est pas efficace contre la transmission des IST.

L’éponge est un disque en mousse souple contenant du spermicide. Elle est placée à l’intérieur du vagin contre le col de l’utérus, où il empêche l’entrée des spermatozoïdes dans l’utérus ou les trompes de Fallope. Comme le diaphragme, cette méthode n’empêche pas les échanges de fluides corporels et ne peut donc pas protéger contre les IST. Enfin, il y a le DIU au cuivre, qui, comme le dispositif hormonal intra-utérin, doit être implanté dans l’utérus par un professionnel de la santé dans un cadre médical. Cependant, contrairement au DIU hormonal, le DIU au cuivre ne contient ni d’œstrogène ni de progestérone. Au lieu de cela, il est fait de cuivre. Le cuivre est un spermicide très efficace. Son efficacité contre l’implantation d’un œuf fécondé dans l’utérus a également été démontrée. Bien que le stérilet au cuivre soit l’une des méthodes de contraception les plus courantes et les plus efficaces, il n’est pas efficace contre la transmission des IST.

Jusque là, nous avons mentionné à quelques reprises l’efficacité des différents moyens de contraception. L’efficacité est généralement calculée en pourcentage, mais d’où vient ce nombre? Si une méthode de contraception est efficace à 99 pour cent, cela signifie que si 100 femmes utilisent cette méthode de contraception pendant un an, 99 femmes sur ces 100 n’auront pas de grossesses indésirables. Mais une femme sur 100 en aura une. L’efficacité, en ce qui concerne la contraception, fait référence à la prévention de la grossesse. Regardons les choses d’un autre point de vue.

Voici 1000 points. Et chaque point représente une femme. Si chacune de ces femmes pendant une année entière n’utilise que les préservatifs comme méthode de contraception, en supposant qu’elles les utilisent parfaitement sans aucune erreur, nous nous attendons à ce que 98 pour cent d’entre elles évitent une grossesse. Ainsi, environ 20 de ces 1000 femmes seront probablement confrontées à une grossesse non désirée, représentées ici par les points verts. Mais nous savons que les gens ne sont pas parfaits et que des erreurs sont commises. En tenant compte de l’erreur des utilisateurs, les préservatifs ne sont efficaces qu’à environ 85 pour cent contre les grossesses. Ainsi, au bout d’une année, environ 150 de ces 1000 femmes seront probablement confrontées à une grossesse indésirable, et 850 d’entre elles ne le seront pas. Maintenant que nous pouvons visualiser ce que nous entendons par efficacité, allons-y et apprenons à calculer ces valeurs de nous-mêmes.

Sur 1000 femmes qui ont utilisé la pilule pendant un an avec une utilisation typique, c’est à dire irrégulière et incomplète, 90 d’entre elles ont eu des grossesses indésirables. Quel est le pourcentage d’efficacité de la pilule avec une utilisation typique?

Pour déterminer l’efficacité, nous voulons calculer le pourcentage de femmes qui n’auront pas de grossesses inattendues, représenté ici par les points roses. Alors tout d’abord, nous allons calculer le nombre de femmes pour lesquelles la pilule a été efficace, et pour ce faire, nous allons soustraire le nombre de femmes qui ont eu des grossesses inattendues au nombre total de femmes dans notre étude. Lorsque nous appliquons nos valeurs, 1000 moins 90 égal 910 femmes pour lesquelles la pilule a été efficace.

Afin de convertir ce nombre en pourcentage d’efficacité, nous devons déterminer le pourcentage que représente 910 sur un total de 1000 femmes. Et pour le déterminer, nous allons diviser le nombre de femmes pour lesquelles la pilule a été efficace par le nombre de femmes dans notre étude, et multiplier le résultat par 100. En travaillant avec nos valeurs, 910 divisé par 1000 et fois 100 est égal à 91 pour cent d’efficacité.

Tentons un autre exemple.

L’implant hormonal est efficace à 99,8 pour cent contre une grossesse. Sur nos 1000 femmes, combien d’entre elles auront une grossesse inattendue au bout d’un an si elles utilisent l’implant hormonal comme méthode de contraception?

Cette fois, nous allons calculer seuls le nombre de ces points roses qui devraient être verts. Eh bien, le pourcentage d’efficacité correspond au pourcentage de femmes qui n’auront pas une grossesse indésirable. Notre première étape consiste donc à déterminer le nombre de femmes pour lesquelles l’implant hormonal sera efficace en multipliant le pourcentage d’efficacité par le nombre total de femmes. Lorsque nous remplaçons avec nos valeurs, 99.8 pour cent fois 1000 est égal à 998 femmes qui ne seront pas confrontées à une grossesse inattendue. Mais notre question concerne le nombre de femmes qui auront une grossesse indésirable, pas le nombre de femmes qui n’en auront pas.

Afin de déterminer cette valeur, nous devons soustraire le nombre de femmes pour lesquelles l’implant hormonal a été efficace au nombre total de femmes dans la question. Lorsque nous appliquons nos valeurs, 1000 moins 998 est égal à deux. Sur 1000 femmes qui ont utilisé les implants hormonaux sur une année, deux auront sûrement une grossesse imprévue. Alors maintenant, nous apercevons deux points verts.

Maintenant que nous avons appris à évaluer l’efficacité, passons à nos deux dernières méthodes de contraception non hormonale. Tout d’abord, nous avons l’intervention chirurgicale de stérilisation. Cette procédure est appelée vasectomie chez les hommes et ligature des trompes chez les femmes. Il s’agit d’interventions chirurgicales effectuées par un médecin au cours desquelles les trompes de Fallope chez une femme ou le canal déférent chez un homme sont coupés puis renoués pour les bloquer. Chez les femmes, cela empêche l’œuf de pénétrer dans l’utérus. Et chez les mâles, cela empêche le sperme de s’évacuer du pénis. Bien qu’elles soient très efficaces, elles sont toutes deux considérées comme des procédures permanentes. Et ces modifications chirurgicales sont généralement irréversibles.

Enfin, il y a les méthodes de contraception dites naturelles. Celles-ci comprennent la méthode du retrait dans laquelle le pénis est retiré du vagin avant l’éjaculation lors des rapports sexuels. L’autre est la connaissance du cycle de fertilité, parfois appelée abstinence périodique. L’abstinence périodique consiste à suivre le cycle menstruel et à prévoir la date précise d’ovulation, puis à éviter les rapports sexuels ce jour-là, ainsi que les jours précédents et suivants.

Un de mes amis, docteur en obstétrique, m’a raconté une blague une fois. Il m’a dit: «Comment appelez-vous deux personnes qui dépendent de méthodes naturelles de contraception?» La réponse était des parents. La méthode du retrait n’est pas efficace car il peut y avoir des spermatozoïdes dans les fluides corporels mâles avant même que l’éjaculation ne se produise. Et l’abstinence périodique n’est pas considérée comme étant efficace car les dates d’ovulation peuvent changer d’un mois à l’autre. Il est important de retenir qu’aucune des deux n’est considérée comme une méthode de contraception efficace.

Alors, maintenant que nous avons appris toutes ces différentes méthodes de contraception et comment évaluer leur efficacité, récapitulons ce que nous avons appris. Dans cette vidéo, nous avons appris ce qu’est la contraception, les différents types disponibles, et leur fonctionnement. Nous avons également appris à calculer l’efficacité des différents types de contraception.

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