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VidĂ©o de la leçon: Loi de la gravitation universelle Mathématiques

Dans cette vidĂ©o, nous allons apprendre comment appliquer la loi de la gravitation universelle de Newton pour dĂ©terminer la force d’attraction gravitationnelle entre deux masses.

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Dans cette vidĂ©o, nous allons apprendre comment appliquer la loi de la gravitation universelle de Newton pour dĂ©terminer la force d’attraction gravitationnelle entre deux masses.

Deux masses, 𝑚 un et 𝑚 deux, par exemple, la Terre et la Lune, sĂ©parĂ©es par une distance 𝑟, exerceront une force d’attraction l’une sur l’autre appelĂ©e force d’attraction gravitationnelle. Cette force suit une loi carrĂ©e inverse, ce qui signifie qu’elle diminue en intensitĂ© avec le carrĂ© de la distance 𝑟. Cette force est un exemple clair de la troisiĂšme loi de mouvement de Newton, qui stipule que lorsqu’un corps exerce une force sur un deuxiĂšme corps, le deuxiĂšme corps exerce simultanĂ©ment une force de mĂȘme intensitĂ© et de sens opposĂ© sur le premier corps.

La loi de la gravitation universelle de Newton stipule spĂ©cifiquement que deux corps exercent des forces gravitationnelles l’un sur l’autre, oĂč le sens de la force sur l’un ou l’autre corps est vers le centre de masse de l’autre corps . Cette force 𝐅, d’intensitĂ© Ă©gale sur les deux corps, est Ă©gale Ă  đș fois 𝑚 un fois 𝑚 deux sur 𝑟 au carrĂ©, oĂč 𝑚 un est la masse d’un corps, 𝑚 deux est la masse de l’autre corps, 𝑟 est la distance entre les centres de masse des corps, et đș est la constante gravitationnelle universelle. La constante gravitationnelle universelle, parfois appelĂ©e «grand đș», est une constante fondamentale de l’univers, approximativement Ă©gale Ă  6,67 fois 10 Ă  la puissance moins 11 newton-mĂštres carrĂ©s par kilogramme carrĂ©.

Voyons un exemple de la façon dont la force d’attraction gravitationnelle entre deux corps est dĂ©terminĂ©e.

DĂ©terminez la force d’attraction gravitationnelle entre deux boules identiques, chacune de masse 3,01 kilogrammes, Ă©tant donnĂ© que la distance entre leurs centres est de 15,05 centimĂštres et la constante gravitationnelle universelle est de 6,67 fois 10 Ă  la puissance moins 11 newton mĂštres carrĂ©s par kilogramme carrĂ©.

Rappelons que la loi de la gravitation universelle de Newton stipule que deux corps de masses 𝑚 un et 𝑚 deux vont s’attirer l’un a l’autre avec une force d’intensitĂ© đș fois 𝑚 un fois 𝑚 deux sur 𝑟 au carrĂ©, oĂč 𝑟 est la distance entre leurs centres de masse et đș est la constante gravitationnelle universelle.

Dans ce cas, nous avons donc grand đș, 6,67 fois 10 Ă  la puissance moins 11, multipliĂ© par la masse de la premiĂšre boule, 3,01, multipliĂ© par la masse de la deuxiĂšme boule, Ă©galement 3,01. Et puisque grand đș et les masses sont en unitĂ©s de base SI de newtons, de mĂštres et de kilogrammes, nous divisons par la distance 𝑟 au carrĂ© mesurĂ©e en mĂštres, qui est 15,05 fois 10 Ă  la puissance moins deux le tout au carrĂ©. En effectuant ce calcul, nous obtenons la force d’attraction gravitationnelle entre les boules : 2,668 fois 10 Ă  la puissance moins huit, et l’unitĂ© est le newton.

Voyons maintenant un exemple dans lequel la force d’attraction gravitationnelle entre deux corps est utilisĂ©e pour dĂ©terminer la distance entre leurs centres de masse.

Étant donnĂ© que la force d’attraction gravitationnelle entre deux corps de masse de 4,6 kilogrammes et 2,9 kilogrammes Ă©tait de 3,2 fois 10 Ă  la puissance moins 10 newtons, trouvez la distance entre leurs centres. Prenez la constante gravitationnelle universelle đș est Ă©gale Ă  6,67 fois 10 puissance moins 11 newton-mĂštres carrĂ©s par kilogramme carrĂ©.

Rappelons que la loi de la gravitation universelle de Newton stipule que deux corps de masses 𝑚 un et 𝑚 deux vont s’attirer l’un Ă  l’autre avec une force d’intensitĂ© đș fois 𝑚 un fois 𝑚 deux sur 𝑟 au carrĂ©, oĂč 𝑟 est la distance entre leurs centres de masse et đș est la constante gravitationnelle universelle. La question nous demande de trouver la distance entre les centres des corps. Donc, nous devons rĂ©organiser cette Ă©quation pour cette distance 𝑟. Nous pouvons le faire en multipliant par 𝑟 au carrĂ©, en divisant par 𝐅, et en prenant la racine carrĂ©e.

Maintenant, en insĂ©rant les valeurs de toutes les variables et constantes, pour grand đș, nous avons 6,67 fois 10 Ă  la puissance moins 11. Les masses 𝑚 un et 𝑚 deux sont donnĂ©es dans la question par 4,6 et 2,9 en unitĂ©s SI de kilogrammes. Et la force 𝐅 est Ă©galement donnĂ©e dans la question comme 3,2 fois 10 Ă  la puissance moins 10, Ă©galement en unitĂ©s SI de newtons. Effectuer ce calcul nous donne la distance entre les centres des deux corps, 1,6675 exactement, et l’unitĂ© est l’unitĂ© SI mĂštres. En centimĂštres, cela correspond Ă  166,75 centimĂštres.

Voyons maintenant un exemple pour dĂ©terminer la force d’attraction gravitationnelle entre deux corps lorsque l’un des corps est la Terre.

Un satellite de 2415 kilogrammes en orbite autour de la Terre Ă  540 kilomĂštres au-dessus de sa surface. Étant donnĂ© que la constante gravitationnelle universelle est de 6,67 fois 10 Ă  la puissance moins 11 newton-mĂštres carrĂ©s par kilogramme carrĂ© et que la masse et le rayon de la Terre sont six fois 10 Ă  la puissance de 24 kilogrammes et 6360 kilomĂštres respectivement, dĂ©terminez la force d’attraction gravitationnelle exercĂ©e par la Terre sur le satellite.

Rappelons que la loi de la gravitation universelle de Newton stipule que deux corps de masses 𝑚 un et 𝑚 deux vont s’attirer l’un Ă  l’autre avec une force d’intensitĂ© đș fois 𝑚 un fois 𝑚 deux sur 𝑟 au carrĂ©, oĂč 𝑟 est la distance entre leurs centres de masse et đș est la constante gravitationnelle universelle. Selon la troisiĂšme loi de mouvement de Newton, la force exercĂ©e sur le satellite par la Terre est Ă©gale et opposĂ©e Ă  la force exercĂ©e sur la Terre par le satellite. Et les deux sont donnĂ©es par cette Ă©quation.

Le grand đș est la constante gravitationnelle universelle, 6,67 fois 10 Ă  la puissance moins 11. Nous pouvons considĂ©rer 𝑚 un la masse de la Terre, six fois 10 Ă  la puissance 24, et 𝑚 deux la masse du satellite, 2415. 𝑟 au carrĂ© demandera un peu plus de rĂ©flexion. On nous donne la distance du satellite Ă  la surface de la Terre et le rayon de la Terre. On ne nous donne pas 𝑟, la distance entre les centres de masse des deux corps. La distance entre le centre de masse de la Terre et le satellite est Ă©gale au rayon de la Terre, 𝑟 T, et Ă  la distance entre le satellite et la surface de la Terre, 𝑑.

Il convient de noter que nous modélisons le satellite comme une masse ponctuelle. Nous ignorons la taille du satellite et supposons que la distance entre son centre de masse et la surface de la Terre est de 540 kilomÚtres.

Donc, nous avons grand đș fois 𝑚 un fois 𝑚 deux sur 𝑟 T plus 𝑑 le tout au carrĂ©. Donc, nous avons grand đș, qui est donnĂ© comme 6,67 fois 10 Ă  la puissance de moins 11, multipliĂ© par la masse de la Terre, Ă©tant donnĂ© comme six fois 10 Ă  la puissance de 24, multipliĂ© par la masse du satellite, Ă©tant donnĂ© comme 2415, tous divisĂ©s par le rayon de la Terre 𝑟 T, Ă©tant donnĂ© comme 6360 kilomĂštres, donc en unitĂ© SI de mĂštres c’est 6360 fois 10 Ă  la puissance trois, plus la distance 𝑑 entre la surface de la Terre et le satellite, Ă©tant donnĂ©e comme 540 kilomĂštres, ce qui en mĂštres est 540 fois 10 Ă  la puissance trois le tout au carrĂ©. En effectuant ce calcul, nous obtenons 20300, et l’unitĂ© est en newtons.

La force sur un corps induit une accĂ©lĂ©ration via la deuxiĂšme loi de Newton, qui stipule que l’accĂ©lĂ©ration d’un objet est directement proportionnelle Ă  la force qui lui est appliquĂ©e, oĂč la masse de l’objet est la constante de proportionnalitĂ©. Cela peut ĂȘtre exprimĂ© avec l’équation force Ă©gale masse fois accĂ©lĂ©ration : 𝐅 est Ă©gal Ă  𝑚 un fois 𝑎, oĂč 𝑚 un est la masse du corps. L’accĂ©lĂ©ration induite par la force d’attraction gravitationnelle est appelĂ©e l’accĂ©lĂ©ration due Ă  la gravitĂ©. La force dans ce cas est donnĂ©e par la loi de la gravitation universelle de Newton : 𝐅 est Ă©gal Ă  đș fois 𝑚 un fois 𝑚 deux sur 𝑟 au carrĂ©.

Pour trouver l’accĂ©lĂ©ration du premier corps due Ă  la gravitĂ©, nous Ă©galisons ces deux expressions de force sur le corps. Nous avons donc 𝑚 un fois 𝑎 Ă©gale đș fois 𝑚 un fois 𝑚 deux sur 𝑟 au carrĂ©. Puisqu’une masse sera toujours non nulle, nous pouvons diviser par le terme commun de 𝑚 un des deux membres. Cela nous donne l’accĂ©lĂ©ration due Ă  la gravitĂ© du corps : 𝑎 est Ă©gal Ă  đș fois 𝑚 deux sur 𝑟 au carrĂ©.

Notez que cette accĂ©lĂ©ration est indĂ©pendante de la masse du corps et ne dĂ©pend que de la masse du deuxiĂšme corps. C’est pourquoi deux objets, en l’absence de traĂźnĂ©e, tomberont exactement Ă  la mĂȘme vitesse. Cela conduit Ă  un dernier concept, l’intensitĂ© du champ gravitationnel d’une masse ponctuelle. Il s’agit de la force d’attraction gravitationnelle par unitĂ© de masse exercĂ©e par une masse 𝑚 sur un corps dont le centre de masse est Ă  une distance 𝑟 de celui-ci. Et cela est donnĂ© par petit 𝑔 est Ă©gal Ă  grand đș fois 𝑚 sur 𝑟 au carrĂ©.

Notez que c’est en fait la mĂȘme expression pour l’accĂ©lĂ©ration due Ă  la gravitĂ© mentionnĂ©e prĂ©cĂ©demment. C’est parce qu’elles sont en fait la mĂȘme quantitĂ©. C’est juste l’autre membre de l’équation de la deuxiĂšme loi de Newton aprĂšs un petit rĂ©arrangement.

Sur le membre de gauche, nous avons la force divisĂ©e par la masse, en d’autres termes, la force par unitĂ© de masse. Et sur le membre de droite, nous avons l’accĂ©lĂ©ration. Ainsi, l’intensitĂ© du champ gravitationnel et l’accĂ©lĂ©ration due Ă  la gravitĂ© sont en fait la mĂȘme quantitĂ©, simplement exprimĂ©e diffĂ©remment. Et en effet, nous utilisons souvent petit 𝑔 pour dĂ©signer l’accĂ©lĂ©ration due Ă  la gravitĂ© ainsi que l’intensitĂ© du champ gravitationnel. Pour la Terre, la masse est 5,97 fois 10 Ă  la puissance 24.

Pourvu que le corps se trouve sur ou au-dessus de la surface de la Terre, nous pouvons traiter la Terre comme une masse ponctuelle. Et la distance de la surface au centre de masse est le rayon de la Terre, 6,37 fois 10 Ă  la puissance six. L’exĂ©cution de ce calcul nous donne petit 𝑔 est Ă©gal Ă  9,81 mĂštres par seconde au carrĂ© au centiĂšmes prĂšs, l’accĂ©lĂ©ration standard due Ă  la gravitĂ© sur la surface de la Terre.

Voyons maintenant un exemple dans lequel le rapport de l’accĂ©lĂ©ration due Ă  la gravitĂ© sur Terre par rapport Ă  une autre planĂšte est dĂ©terminĂ©.

Étant donnĂ© que la masse et le diamĂštre d’une planĂšte sont respectivement trois et six fois ceux de la Terre, calculez le rapport entre l’accĂ©lĂ©ration due Ă  la gravitĂ© sur cette planĂšte et celle sur Terre.

Rappelons que l’accĂ©lĂ©ration due Ă  la gravitĂ© Ă  la surface d’une sphĂšre uniforme est donnĂ©e par 𝑎 Ă©gale đș fois 𝑚 sur 𝑟 au carrĂ©, oĂč 𝑚 est la masse de la sphĂšre, 𝑟 est le rayon de la sphĂšre et đș est la constante gravitationnelle universelle. Nous pouvons modĂ©liser la Terre et la planĂšte comme des sphĂšres uniformes. Nous pouvons exprimer l’accĂ©lĂ©ration due Ă  la gravitĂ© Ă  la surface de la Terre 𝑎 T comme đș fois la masse de la Terre 𝑚 T divisĂ©e par le rayon de la Terre 𝑟 T au carrĂ©.

De mĂȘme, nous pouvons exprimer l’accĂ©lĂ©ration due Ă  la gravitĂ© Ă  la surface de la planĂšte 𝑎 P comme đș fois la masse de la planĂšte 𝑚 P divisĂ©e par le rayon de la planĂšte 𝑟 P au carrĂ©. La question nous dit que la masse de la planĂšte 𝑚 P est trois fois la masse de la Terre 𝑚 T. Donc, 𝑚 P est Ă©gale Ă  trois 𝑚 T. La question nous dit aussi que le diamĂštre de la planĂšte, et donc aussi le rayon de la planĂšte 𝑟 P, est six fois le rayon de la Terre 𝑟 T. Donc, 𝑟 P est Ă©gal Ă  six 𝑟 T.

On peut donc rĂ©-exprimer l’accĂ©lĂ©ration due Ă  la gravitĂ© sur la planĂšte 𝑎 P comme đș fois trois 𝑚 T sur six 𝑟 T le tout au carrĂ©. Le dĂ©veloppement des parenthĂšses sur le dĂ©nominateur nous donne đș fois trois 𝑚 T sur 36𝑟 T au carrĂ©. Et par simplification en divisant le numĂ©rateur et le dĂ©nominateur par trois donne đș fois 𝑚 T sur 12𝑟 T au carrĂ©. C’est la mĂȘme expression que l’expression de l’accĂ©lĂ©ration due Ă  la gravitĂ© Ă  la surface de la Terre 𝑎 T, mais avec un facteur supplĂ©mentaire d’un douziĂšme. Par consĂ©quent, 𝑎 P est Ă©gal Ă  un douziĂšme 𝑎 T. Par consĂ©quent, le rapport entre l’accĂ©lĂ©ration due Ă  la gravitĂ© Ă  la surface de la planĂšte et celle sur la Terre, 𝑎 P Ă  𝑎 T, est de un Ă  12.

Voyons maintenant un exemple dans lequel le rayon d’une planĂšte est dĂ©terminĂ© Ă  partir de l’accĂ©lĂ©ration due Ă  la gravitĂ©.

Un astronaute a laissĂ© tomber un objet Ă  une hauteur de 2352 centimĂštres au-dessus de la surface d’une planĂšte, et celui-ci a atteint la surface aprĂšs huit secondes. La masse de la planĂšte est de 7,164 fois 10 Ă  la puissance de 24 kilogrammes, tandis que celle de la Terre est de 5,97 fois 10 Ă  la puissance de 24 kilogrammes, et le rayon de la Terre est de 6,34 fois 10 Ă  la puissance six mĂštres. Étant donnĂ© que l’accĂ©lĂ©ration gravitationnelle de la Terre est 𝑔 Ă©gale Ă  9,8 mĂštres par seconde au carrĂ©, trouvez le rayon de l’autre planĂšte.

Rappelons que l’accĂ©lĂ©ration due Ă  la gravitĂ© Ă  la surface d’une sphĂšre uniforme est donnĂ©e par 𝑎 Ă©gale grand đș fois 𝑚 sur 𝑟 au carrĂ©, oĂč grand đș est la constante gravitationnelle universelle, 𝑚 est la masse de la sphĂšre et 𝑟 est le rayon de la sphĂšre. Une chose importante Ă  noter est que la question ne nous donne pas la valeur de grand đș Ă  utiliser. Nous pourrions utiliser notre connaissance de la valeur de la constante pour rĂ©soudre le problĂšme, mais nous n’en avons pas vraiment besoin. Nous pouvons rĂ©organiser cette Ă©quation pour isoler 𝑟, la quantitĂ© que nous voulons trouver, en multipliant par 𝑟 au carrĂ©, en divisant par 𝑎 et en prenant la racine carrĂ©e.

Encore une fois, on ne nous donne pas la valeur de grand đș, mais on nous donne la masse, le rayon et l’accĂ©lĂ©ration due Ă  la gravitĂ© de la Terre. C’est un indice que nous pouvons utiliser ces quantitĂ©s pour trouver le rayon de l’autre planĂšte. Nous pouvons le faire en utilisant un rapport. Si nous prenons cette expression pour le rayon de la planĂšte - appelons cela 𝑟 P - et divisons-la par l’expression pour le rayon de la Terre, que nous appellerons 𝑟 T, nous obtenons 𝑟 P sur 𝑟 T Ă©gale la racine carrĂ©e de grand đș fois 𝑚 P sur 𝑎 P tous divisĂ©s par la racine carrĂ©e de grand đș fois 𝑚 T sur 𝑎 T.

Nous pouvons utiliser une rĂšgle de radical pour simplifier cela. La racine carrĂ©e de đ‘„ sur la racine carrĂ©e de 𝑩 est Ă©gale Ă  la racine carrĂ©e de đ‘„ sur 𝑩. On peut donc rĂ©-exprimer le rapport 𝑟 P sur 𝑟 T comme la racine carrĂ©e de đș fois 𝑚 P sur 𝑎 P sur đș fois 𝑚 T sur 𝑎 T. Nous avons un facteur commun de grand đș au numĂ©rateur et au dĂ©nominateur sous la racine carrĂ©e, donc ceux-ci seront simplifiĂ©s. Et nous avons Ă©liminĂ© grand đș de l’équation. Nous pouvons Ă©galement multiplier le numĂ©rateur et le dĂ©nominateur par 𝑎 P et 𝑎 T. Cela donne 𝑟 P sur 𝑟 T Ă©gale la racine carrĂ©e de 𝑚 P fois 𝑎 T sur 𝑚 T fois 𝑎 P.

Enfin, nous pouvons multiplier par 𝑟 T. Et nous avons maintenant le rayon de la planĂšte 𝑟 P exprimĂ© entiĂšrement en quantitĂ©s donnĂ©es dans la question, sauf une. Nous ne connaissons pas encore l’accĂ©lĂ©ration due Ă  la gravitĂ© sur l’autre planĂšte, 𝑎 P. Mais nous pouvons trouver une autre expression pour cela Ă  partir d’autres quantitĂ©s donnĂ©es dans la question en utilisant les Ă©quations du mouvement ou Ă©quations SUVAT.

Rappelons qu’il s’agit d’un ensemble d’équations qui relient les quantitĂ©s de dĂ©placement 𝑠, la vitesse initiale 𝑱, la vitesse finale 𝑣, l’accĂ©lĂ©ration constante 𝑎, et le temps 𝑡. Puisque l’objet ne tombe qu’une trĂšs courte distance par rapport Ă  la taille de la planĂšte, nous pouvons supposer que l’accĂ©lĂ©ration due Ă  la gravitĂ© est constante pendant la durĂ©e de sa chute. La question nous donne le dĂ©placement, 2352 centimĂštres ; la vitesse initiale, zĂ©ro, car nous pouvons supposer que l’objet Ă©tait au repos lorsque l’astronaute l’a laissĂ© tomber ; et le temps mis, huit secondes. Nous n’avons pas la vitesse finale, et nous souhaitons trouver l’accĂ©lĂ©ration.

L’équation du mouvement dont nous avons besoin est donc 𝑠 est Ă©gal Ă  𝑱𝑡 plus un demi 𝑎𝑡 au carrĂ©. Puisque l’objet part du repos, 𝑱 est Ă©gal Ă  zĂ©ro, donc 𝑱𝑡 est Ă©galement Ă©gal Ă  zĂ©ro. Nous pouvons alors rĂ©organiser 𝑎 en multipliant par deux et en divisant par 𝑡 au carrĂ©, ce qui donne 𝑎 est Ă©gal Ă  deux 𝑠 sur 𝑡 au carrĂ©. Nous pouvons alors remplacer 𝑎 P dans notre Ă©quation pour 𝑟 P par cette expression. Et nous pouvons alors simplifier en multipliant le numĂ©rateur et le dĂ©nominateur par 𝑡 au carrĂ©, donnant 𝑟 P Ă©gal Ă  𝑟 T fois la racine carrĂ©e de 𝑚 P fois 𝑎 T fois 𝑡 au carrĂ© sur deux fois 𝑠 fois 𝑚 T. Maintenant, 𝑟 P est entiĂšrement exprimĂ© en quantitĂ©s donnĂ©es par la question, et nous pouvons insĂ©rer ces nombres.

En substituant ces valeurs dans l’équation, nous obtenons 6,34 fois 10 Ă  la puissance six fois la racine carrĂ©e de 7,164 fois 10 Ă  la puissance 24 fois 9,8 fois huit au carrĂ© divisĂ© par deux fois 23,52 fois 5,97 fois 10 Ă  la puissance 24. Le 23,52 vient du fait d’exprimer la distance pour eux, 2354 centimĂštres, en unitĂ©s SI de mĂštres. En calculant la racine carrĂ©e, nous arrivons exactement Ă  quatre. Par consĂ©quent, le rayon de la planĂšte est exactement quatre fois celui de la Terre, soit 2,536 fois 10 Ă  la puissance de sept mĂštres.

Terminons cette vidĂ©o en rĂ©capitulant quelques points clĂ©s. Deux corps exercent des forces d’attrcation gravitationnelles l’un sur l’autre dans le sens du centre de masse de l’autre corps. Les intensitĂ©s des forces sont donnĂ©es par 𝐅 Ă©gale grand đș fois 𝑚 un fois 𝑚 deux sur 𝑟 au carrĂ©, oĂč 𝐅 est la force mesurĂ©e en newtons. 𝑚 un et 𝑚 deux sont les masses des deux corps mesurĂ©es en kilogrammes. 𝑟 est la distance entre les centres de masse des deux corps mesurĂ©e en mĂštres. Et grand đș est la constante gravitationnelle universelle, environ Ă©gale Ă  6,67 fois 10 Ă  la puissance moins 11 newton-mĂštres carrĂ©s par kilogramme carrĂ©.

L’accĂ©lĂ©ration due Ă  la gravitĂ© d’un corps de masse 𝑚 un sur un autre corps de masse 𝑚 deux est donnĂ©e par grand đș fois 𝑚 deux sur 𝑟 au carrĂ© et est indĂ©pendante de la masse du premier corps, 𝑚 un. Pour deux corps de masses 𝑚 un et 𝑚 deux et rayons 𝑟 un et 𝑟 deux, le rapport de leurs accĂ©lĂ©rations dues Ă  la gravitĂ© est donnĂ© par 𝑎 un sur 𝑎 deux Ă©gale 𝑚 un sur 𝑚 deux fois 𝑟 deux au carrĂ© sur 𝑟 un au carrĂ©.

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