Vidéo question :: Comparaison des réponses immunitaires non spécifiques et spécifiques Biologie

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Comment la réponse immunitaire non spécifique se compare-t-elle à la réponse spécifique aux antigènes ? (A) La réponse non spécifique est plus lente que la réponse immunitaire spécifique. (B) La réponse non spécifique est plus rapide que la réponse immunitaire spécifique. (C) La réponse non spécifique fournit une protection contre les infections futures, mais pas la réponse spécifique. Ou (D) la réponse non spécifique produit plus de lymphocytes mémoire que la réponse immunitaire spécifique.

Cette question nous demande la différence entre deux types de réponses immunitaires qui agissent ensemble pour aider à protéger l’organisme contre les agents pathogènes et les substances qui pourraient être nuisibles. Les agents pathogènes sont des agents biologiques qui causent une maladie. Ces agents biologiques comprennent les virus et les micro-organismes, les bactéries, les champignons et les protistes. Il existe deux formes de système immunitaire. Le nom des systèmes immunitaires spécifiques et non spécifiques nous donnent une idée des différences entre eux. Alors décrivons-les avant de revenir à notre question.

La réponse immunitaire non spécifique est également appelée réponse immunitaire innée, car elle existe dès votre naissance. « Inné » signifie naissance. Elle protège contre tous les agents pathogènes et autres substances étrangères et potentiellement dangereuses de la même manière sans en cibler un spécifiquement. Il existe de nombreux exemples d’immunité non spécifique, par exemple la peau, qui agit comme une barrière physique entre les tissus de l’organisme et tous les agents pathogènes du monde extérieur.

D’autres parties du corps qui fournissent une réponse immunitaire non spécifique comprennent les réflexes de la toux et des vomissements, les enzymes dans les larmes, l’huile sur la peau, le mucus et l’acide gastrique. Il existe également des cellules phagocytaires qui engloutissent les agents pathogènes par un processus appelé phagocytose, illustré ici dans la figure. Ceux-ci contribuent également à l’immunité spécifique en présentant des agents pathogènes aux lymphocytes.

Si le système immunitaire non spécifique se défend de la même manière contre tous les agents pathogènes et autres substances potentiellement dangereuses, qu’en est-il du système immunitaire spécifique ? Jetons-y un coup d’œil.

Avant d’expliquer le fonctionnement du système immunitaire spécifique, nous devons nous familiariser avec le terme « antigène ». Les antigènes sont des substances qui déclenchent une réponse immunitaire lorsqu’elles sont reconnues comme étrangères par le système immunitaire. Des exemples d’antigène sont le pollen, les toxines et les substances à la surface des agents pathogènes ou d’autres cellules étrangères. La réponse non spécifique mentionnée plus tôt défend contre les agents pathogènes et d’autres substances nocives. Eh bien, ceux-ci contiennent des antigènes qui déclenchent la réponse.

Le système immunitaire spécifique cible son attaque à un antigène spécifique. Il est également connu sous le nom de système immunitaire acquis, car il doit renforcer l’immunité au cours de votre vie, lorsqu’il rencontre de nouveaux antigènes. Ce système immunitaire implique les lymphocytes B et T. Lorsque ces derniers rencontrent un antigène envahissant, ils doivent être activés (sélection clonale) avant de pouvoir proliférer et produire une population suffisamment importante (expansion clonale) pour détruire l'antigène.

Les lymphocytes B produisent des anticorps contre l'antigène, afin de l'empêcher d'endommager davantage l'organisme. Les lymphocytes T ont quatre rôles principaux, qui dépendent du type de lymphocyte T. Les rôles peuvent être d’activer d’autres cellules immunitaires, de détruire des cellules infectées, de produire des cytokines ou de stopper l’attaque entière une fois que l’antigène a été détruit.

Une fois que les cellules de la réponse immunitaire spécifique ont rencontré un antigène, elles produisent des cellules mémoire qui resteront dans le corps pour lutter contre les infections futures par le même antigène. Puisque le système immunitaire spécifique repose sur les cellules corporelles qui reconnaissent les antigènes étrangers et activent d’autres cellules favorisant l’immunité, les réponses immunitaires spécifiques peuvent prendre entre cinq et 10 jours avant d’avoir lieu. D’autre part, l’immunité non spécifique répond immédiatement et provoque généralement des symptômes d’infection que vous connaissez, comme la fièvre.

Après avoir examiné les différences entre les réponses immunitaires spécifiques et non spécifiques, nous pouvons revenir à notre question et limiter nos choix.

Nous savons maintenant que seule la réponse immunitaire spécifique produit des lymphocytes mémoire. Nous pouvons donc exclure les options (C) et (D). Nous savons également que la réponse immunitaire spécifique nécessite du temps pour la reconnaissance et la prolifération des cellules immunitaires en réponse à un antigène, tandis que la réponse immunitaire non spécifique est presque immédiate.

Par conséquent, la bonne réponse à notre question « comment la réponse immunitaire non spécifique se compare-t-elle à la réponse spécifique aux antigènes ? » est le choix de réponse (B). La réponse non spécifique est plus rapide que la réponse immunitaire spécifique.