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Quel élément du groupe deux est susceptible d’avoir une électronégativité similaire à celle de l’aluminium ?
Cette question concerne les éléments du groupe deux, c’est-à-dire les éléments de la deuxième colonne du tableau périodique. Ces éléments sont le béryllium, le magnésium, le calcium, le strontium, le baryum et le radium. L’autre élément mentionné dans la question, l’aluminium, se trouve dans le groupe 13, un élément à droite du magnésium.
Cette question nous demande de comparer les électronégativités. L’électronégativité est définie comme la tendance d’un atome à attirer les électrons d’une liaison. Pour comparer les électronégativités de ces éléments, nous devons connaître quelles sont les tendances suivies par l’électronégativité sur une période. En d’autres termes, comment l’électronégativité augmente-t-elle ou diminue-t-elle lorsqu’on se déplace sur une période, d’un côté à l’autre du tableau périodique ? La tendance horizontale est que l’électronégativité augmente à mesure qu’on se déplace vers la droite dans le tableau périodique.
Cela s’explique par le fait que les atomes qui ont des couches d’électrons presque remplies ont tendance à attirer des électrons, afin de compléter cette couche d’électrons. Le fluor qui possède sept électrons de valence a une électronégativité élevée. Le lithium, avec un seul électron de valence, est beaucoup plus susceptible de renoncer à cet électron que d’en attirer des nouveaux. En d’autres termes, il a une faible électronégativité. On constate donc que lorsqu’on ajoute des électrons de valence, c’est-à-dire quand on se déplace vers la droite dans le tableau périodique, l’électronégativité augmente.
Examinons maintenant la tendance verticale. L’électronégativité augmente lorsqu’on remonte dans un groupe dans le tableau périodique. Les éléments plus haut dans le tableau périodique ont moins de couches électroniques. Quand il y a moins de couches d’électroniques, les électrons de liaison avec lequel l’atome interagit est plus proche du noyau. Pour les éléments les plus hauts dans un groupe du tableau périodique, puisque le noyau et les électrons de liaison sont plus proches, l’attraction entre eux est plus forte, en d’autres termes, l’électronégativité est plus élevée.
Avec ces tendances en tête, nous pouvons commencer à comparer les électronégativités de ces éléments. On peut commercer par observer que l’aluminium est immédiatement à droite du magnésium dans le tableau périodique. Étant donné que l’électronégativité augmente au fur et à mesure qu’on se déplace vers la droite, l’aluminium a une électronégativité légèrement plus élevée que le magnésium. Est-il possible de tirer une conclusion similaire en regardant suivant la direction verticale ? Étant donné que l’électronégativité augmente au fur et à mesure qu’on monte dans un groupe, on peut également dire que l’électronégativité du béryllium est légèrement plus élevée que celle du magnésium.
La question nous demande de trouver l’élément avec une électronégativité similaire à celle de l’aluminium. Puisque le béryllium et l’aluminium ont tous deux une électronégativité légèrement plus élevée que le magnésium, il est probable que leurs électronégativités soient similaires. Par conséquent, on peut écrire que le béryllium est la bonne réponse.
Comme nous venons de le voir, le magnésium a une électronégativité inférieure à celle du béryllium et de l’aluminium. Les autres éléments du groupe deux placés sous le magnésium dans le tableau périodique ont des valeurs d’électronégativité encore plus faibles et sont donc encore moins semblables à l’aluminium à cet égard. Donc, « Quel élément du groupe deux est susceptible d’avoir une électronégativité similaire à celle de l’aluminium ? » C’est le béryllium.