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Le schéma fourni montre comment la couleur des fleurs est transmise chez les pois. Dans cet exemple, quel est le caractère récessif?
Cette question nous donne un schéma montrant une génération parentale de plantes avec des fleurs de différentes couleurs et leur progéniture. Elle nous demande de déterminer le caractère récessif. Passons en revue quelques termes essentiels et comment les caractères récessifs et dominants interagissent dans les croisements reproductifs.
Un caractère fait référence à une caractéristique particulière, dans ce cas la plante a une couleur de fleur soit rouge soit blanche. Les gènes sont des séquences d’ADN qui contiennent des informations pour la production d’un caractère, par exemple le gène qui produit la couleur des fleurs. Les allèles sont deux variants ou plus d’un même gène. Notez que dans notre exemple, il existe deux allèles différents pour un caractère particulier: un codant pour les fleurs rouges et un codant pour les fleurs blanches.
Dans le schéma, nous pouvons voir que lorsqu’un parent à fleurs rouges est combiné avec un parent à fleurs blanches, tous les descendants résultants sont rouges. Pour comprendre pourquoi c’est le cas, nous devons revoir brièvement ce que sont les allèles dominants et récessifs.
Les allèles dominants sont des variants de gène qui masquent la présence des autres variants du gène lorsqu’ils sont présents dans le génotype. Par convention, les allèles dominants sont représentés par des majuscules. Si l’on considère que le caractère rouge vient de l’allèle dominant, représenté par un R majuscule, alors une fleur sera rouge lorsque son génotype comprend les allèles R majuscule R majuscule ou les allèles R majuscule r minuscule.
Les allèles récessifs sont ceux qui peuvent être masqués par les allèles dominants. Ainsi, le caractère qu’ils codent s’exprimera à condition qu’il n’y ait pas d’allèle dominant et que deux copies de l’allèle récessif soient présentes dans le génotype. Par convention, les allèles récessifs sont représentés par des lettres minuscules. Dans notre exemple de couleur des fleurs, l’allèle récessif est représenté par un r minuscule. Les fleurs produites ne seront blanches que si les deux allèles sont récessifs, soit r minuscule r minuscule.
Puisque les descendants présentent tous la couleur rouge, le rouge est probablement le caractère dominant. Donc le blanc correspond au caractère récessif. Testons cette hypothèse en utilisant un tableau de croisement, qui montre toutes les combinaisons d’allèles possibles de la progéniture pour ce caractère particulier en fonction des génotypes possibles des parents.
Voyons d’abord ce qui se passerait si la fleur rouge avait un allèle dominant, R majuscule, et un allèle récessif, r minuscule. Comme on suppose que l’allèle blanc est récessif, la fleur blanche doit avoir deux copies de l’allèle récessif, r minuscule. Si les parents ont ces génotypes, la moitié des descendants auront des fleurs rouges et l’autre moitié des fleurs blanche. Ce n’est pas ce que nous observons chez la progéniture produite par le croisement de la question. Donc, les deux parents doivent avoir deux copies de leurs allèles respectifs.
Testons à présent ces génotypes dans le tableau de croisement pour voir s’il nous donne le résultat attendu. Si le parent à fleurs rouges avait deux allèles dominants dans leur génotype, R majuscule R majuscule, et l’autre parent à fleurs blanches avait deux allèles récessifs, r minuscule r minuscule, cela produirait des descendants qui hériteraient tous au moins d’une copie de l’allèle dominant dans leur génotype. Par conséquent, toute la progéniture aurait le caractère dominant. Et comme ils sont tous rouges, nous pouvons conclure que l’allèle dominant doit coder pour la couleur de fleur rouge.
Notre hypothèse de la dominance du caractère rouge était donc correcte et nous pouvons en déduire quel est le caractère récessif. Les fleurs blanches représentent le caractère récessif dans cet exemple.