Transcription de la vidéo
Supposons que chez les rongeurs, l’allèle du pelage noir, B majuscule, domine celui du pelage blanc, b minuscule, et l’allèle du pelage lisse, F majuscule, domine sur l’allèle du pelage rugueux, f minuscule. Lequel des croisements suivants produira un ratio phénotypique de quatre à quatre à quatre à quatre ? (A) B majuscule b minuscule F majuscule f minuscule croisé avec B majuscule b minuscule F majuscule f minuscule. (B) b minuscule b minuscule f minuscule f minuscule croisé avec b minuscule b minuscule F majuscule F majuscule. (C) B majuscule B majuscule f minuscule f minuscule croisé avec B majuscule b minuscule F majuscule f minuscule. (D) B majuscule b minuscule f minuscule f minuscule croisé avec b minuscule b minuscule F majuscule f minuscule.
Cette question nous interroge sur l’hérédité de deux caractères différents chez les rongeurs : la couleur du pelage et la texture. On nous dit que le pelage noir domine celui du pelage blanc et que le pelage lisse domine le pelage rugueux. Voici les quatre phénotypes différents que nous recherchons : un pelage noir et lisse, un pelage noir et rugueux, un pelage blanc et lisse et un pelage blanc et rugueux.
Voyons les combinaisons qui donneront ces phénotypes, en commençant par le pelage noir et lisse. Pour le pelage noir, nous n’avons besoin que d’une seule copie de B majuscule et une lettre B majuscule ou b minuscule pour le deuxième allèle, que nous indiquerons ici avec un espace vide. Il en va de même pour le pelage lisse, car il s’agit également d’un caractère dominant. Quant au pelage noir et rugueux, nous n’avons encore une fois besoin que d’une seule copie de l’allèle B majuscule pour exprimer le pelage noir et de deux copies de l’allèle f minuscule pour le phénotype du pelage rugueux, car celui-ci est récessif. Pour le pelage blanc, nous avons besoin de deux copies de l’allèle b minuscule récessif. Et pour le pelage lisse, il ne faut qu’une seule copie de l’allèle F dominant. Et enfin, pour exprimer le pelage blanc et rugueux, nous avons besoin de deux copies de l’allèle récessif b minuscule et de deux copies de l’allèle récessif f minuscule.
Nous recherchons le croisement qui produira un ratio de quatre à quatre à quatre à quatre de tous ces différents phénotypes, ce qui revient à dire un rapport de un à un à un à un. Il y a différentes façons d’analyser cela, y compris dessiner un tableau de croisement de quatre par quatre et examiner les combinaisons que donnera chaque croisement. Cependant, cela peut prendre beaucoup de temps, alors utilisons une autre méthode. Puisque chacun de ces gènes est hérité indépendamment, nous pouvons examiner le croisement pour chaque gène séparément dans un tableau de croisement deux par deux.
Remplissons les combinaisons des allèles B que nous voulons voir chez la progéniture. Puisque nous voulons un ratio de un pour un, cela équivaut à un rapport de deux sur deux comme nous le voyons ici.
Nous allons commencer par l’allèle b minuscule. Vous remarquerez qu’un parent doit être récessif homozygote et l’autre parent doit posséder au moins un allèle b minuscule pour donner cette combinaison. Et cet autre parent doit avoir un allèle B majuscule pour que celui-ci puisse être transmis. Nous pouvons donc remplir la case vide ici. Nous savons donc que pour le gène B, un parent doit être hétérozygote et l’autre doit être récessif homozygote. Nous noterons ce que nous aurons appris à gauche en bleu. Mais nous devons encore comprendre comment les allèles F sont distribués chez les parents, nous allons donc les laisser vide.
Passons maintenant aux contributions des parents de l’allèle F. Encore une fois, nous recherchons un ratio de un pour un, ou deux pour deux, comme indiqué ici. Comme précédemment, il faut simplement remplir ainsi. Alors maintenant, nous allons compléter cela à gauche. De cette façon le gène F peut être transmis comme indiqué ici, ou il peut être échangé avec l’autre parent. Ainsi, ces deux croisements donneront un ratio de un à un à un à un pour chacun des caractères indiqués.
Confirmons cela en traçant un tableau de croisement de quatre à quatre. Nous allons commencer par le premier croisement. Nous pouvons voir ici les différentes combinaisons qui correspondent aux phénotypes en bas à gauche. Vous remarquerez que nous obtenons le ratio de quatre à quatre à quatre à quatre comme indiqué dans la question. Voyons maintenant le deuxième croisement. Le modèle dans le tableau de croisement semble un peu différent, mais nous avons toujours le même ratio de quatre à quatre à quatre à quatre.
Si nous revenons à nos choix de réponse, nous pouvons voir que l’option qui donne le ratio phénotypique de quatre à quatre à quatre à quatre est donnée par (D) : B majuscule b minuscule f minuscule f minuscule croisé avec b minuscule b minuscule F majuscule f minuscule.