Fiche explicative de la leçon: Terme général dans la formule du binôme de Newton | Nagwa Fiche explicative de la leçon: Terme général dans la formule du binôme de Newton | Nagwa

Fiche explicative de la leçon: Terme général dans la formule du binôme de Newton Mathématiques • Troisième année secondaire

Dans cette fiche explicative, nous allons apprendre comment déterminer un terme spécifique dans le développement d’un binôme, et comment déterminer la relation entre deux termes consécutifs.

La formule du binôme de Newton nous donne une formule générale qui permet de développer des binômes à des puissances arbitrairement grandes. Maîtriser son utilisation se révèle extrêmement utile pour des sujets plus avancés en mathématiques. Commençons par rappeler l’énoncé de la formule du binôme de Newton.

Théorème : Formule du binôme de Newton

Pour un entier 𝑛, (𝑝+𝑞)=𝑝+𝑝𝑞+𝑞𝑞++𝑝𝑞++𝑝𝑞+𝑞,CCCCCCC=𝑛!(𝑛𝑟)!𝑟!.

Il est important de noter que si vous lisez plus en détail ce sujet, vous rencontrerez peut-être d’autres notations pour C, à savoir 𝑛𝑟, 𝐶, 𝐶 et 𝐶(𝑛;𝑟).

Au-delà de la formule générale, il est parfois intéressant d’étudier un terme particulier dans le développement. Pour cela, nous utilisons la formule du terme général présentée ci-dessous.

Formule : Terme général du développement de binôme

Dans le développement de (𝑝+𝑞), le terme général (𝑇) est donné par 𝑇=𝑝𝑞𝑟=0,1,,𝑛.Cpour

Il est important de noter que le premier terme est le terme pour lequel 𝑇 lorsque l’on se réfère aux termes dans l’ordre 𝑟=0.

Cette fiche explicative se concentre sur l’utilisation du terme général pour résoudre des problèmes concernant des termes spécifiques du développement de binôme. Pour beaucoup de ces questions, nous pouvons toujours recourir au développement total du binôme. Cependant, cela est souvent laborieux, et l’utilisation du terme général conduit à des solutions plus simples et moins sujettes aux erreurs.

En général, nous devons toujours nous rappeler que le premier terme d’un développement de binôme est le terme pour lequel 𝑟=0. C’est une erreur commune de supposer que le premier terme est lorsque 𝑟=1. Cependant, cela est incorrect et c’est pourquoi nous avons tendance à définir 𝑇 plutôt que 𝑇 pour renforcer ce fait. Bien que nous puissions écrire les termes d’un développement de binôme dans n’importe quel ordre, il existe un ordre standard qui est présumé dans la plupart des questions demandant le deuxième, troisième ou dixième terme. L’ordre standard pour les termes du développement de (𝑝+𝑞) est avec des puissances décroissantes de 𝑝 et des puissances croissantes de 𝑞.

Exemple 1: Déterminer un terme spécifique dans un développement de binôme

Déterminez le troisième terme du développement de 2𝑥+5𝑥.

Réponse

Pour une question comme celle-ci, il serait parfaitement correct d’écrire le développement complet, puis de prendre le coefficient du terme demandé. Cependant, faire appel à la formule avec le terme général simplifie notre calcul. C’est la méthode que nous allons démontrer ici. Rappelons que la formule du terme général pour le développement de (𝑝+𝑞) est 𝑇=𝑝𝑞.C

Nous devons cependant nous rappeler que le premier terme commence à partir de 𝑟=0. Le troisième terme sera donc donné par 𝑟=2 et non par 𝑟=3. Ainsi, en définissant 𝑟=2, 𝑝=2𝑥, 𝑞=5𝑥 et 𝑛=5, nous avons C(2𝑥)5𝑥=10×2𝑥×25𝑥=2000𝑥.

Par conséquent, le troisième terme du développement est 2000𝑥.

Notons qu’en utilisant le terme général, nous pouvons souvent simplifier les calculs à effectuer. Dans notre deuxième exemple, nous examinerons un concept très similaire, mais avec un binôme élevé à une puissance supérieure.

Exemple 2: Déterminer un terme donné dans un développement de binôme

Déterminez 𝑇 dans le développement de binôme de 5𝑥+𝑥5.

Réponse

Pour le développement de (𝑝+𝑞), le terme général 𝑇 est défini comme suit:𝑇=𝑝𝑞𝑟=0,1,,𝑛.Cpour

Ainsi, en définissant 𝑛=9, 𝑟=3, 𝑝=5𝑥 et 𝑞=𝑥5, nous avons 𝑇=5𝑥𝑥5.C

Puisque 5𝑥=𝑥5, on peut réécrire ceci comme 𝑇=5𝑥5𝑥=845𝑥.C

On peut alors simplifier cela en utilisant les lois des puissances comme suit:=845𝑥=10500𝑥=10500𝑥.

Par conséquent, le quatrième terme du développement, 𝑇, est égal à 10500𝑥.

Comme nous l’avons vu dans les deux exemples précédents, nous pouvons utiliser le terme général d’un développement du binôme pour trouver un terme spécifique du développement, mais également, on pourrait nous demander d’identifier le coefficient d’un terme spécifique comme nous le montrerons dans notre exemple suivant.

Exemple 3: Déterminer le coefficient d’un terme spécifié dans un développement du binôme

Déterminez le coefficient de 𝑥 dans le développement de 𝑥+1𝑥.

Réponse

La première chose à noter dans cet exemple est que nous pouvons réécrire le développement du binôme comme 𝑥+𝑥. Nous devons ensuite identifier les termes qui donnent un exposant de 6. Rappelons que le terme général du développement de (𝑝+𝑞) est C𝑝𝑞. Nous avons 𝑝=𝑥, 𝑞=𝑥 et 𝑛=6, de sorte que la substitution de ces expressions dans le terme général conduit à CC𝑥𝑥=𝑥𝑥.

En utilisant la loi de puissance, nous pouvons écrire ceci comme CC𝑥=𝑥.

Comme on veut le terme avec 𝑥, nous voulons que l’exposant de 𝑥 soit égal à 6. Cela signifie 63𝑟=6, ce qui mène à 𝑟=4. On peut le vérifier en substituant 𝑟=4 dans le terme général:CCC𝑥𝑥=𝑥×𝑥=𝑥.

On voit que le coefficient du terme est exactement C=15. Ainsi, le coefficient de 𝑥 vaut 15.

Dans l’exemple suivant, nous allons voir comment résoudre des problèmes avec des inconnues en utilisant le terme général.

Exemple 4: Utiliser le terme général pour déterminer des inconnues

Les termes du développement de (2𝑥+𝑚𝑦) sont ordonnés selon les puissances décroissantes de 𝑥. Sachant que 𝑇=2560𝑥𝑦, déterminez la valeur de 𝑚.

Réponse

Pour résoudre ce problème, nous pouvons utiliser la formule du terme général du développement de binôme pour trouver une expression alternative de 𝑇. Nous pourrons alors égaliser les expressions et déterminer 𝑚. Rappelons que le terme général du développement du binôme (𝑝+𝑞) est donné par 𝑇=𝑝𝑞.C

En définissant 𝑝=2𝑥, 𝑞=𝑚𝑦, 𝑛=5 et 𝑟=3, nous avons 𝑇=(2𝑥)(𝑚𝑦)=10×2𝑚𝑥𝑦=40𝑚𝑥𝑦.C

Dans la question, il est indiqué que 𝑇=2560𝑥𝑦. Nous pouvons ainsi égaliser ces deux expressions de 𝑇 comme suit:2560𝑥𝑦=40𝑚𝑥𝑦.

Nous pouvons voir que les deux membres de l’équation contiennent le facteur 𝑥𝑦, et en égalisant les coefficients, on peut écrire 64=𝑚.

En prenant la racine cubique des deux membres de l’équation, on obtient 𝑚=4.

Dans notre prochain exemple, regardons comment nous pouvons utiliser le terme général pour résoudre un problème en plusieurs étapes.

Exemple 5: Utiliser le terme général

Si le coefficient du troisième terme dans le développement de 𝑥14 est 338, déterminez le terme médian du développement.

Réponse

En utilisant la formule du terme général du développement de binôme, nous pouvons trouver une expression du coefficient du troisième terme en fonction de 𝑛. En utilisant cela, nous pouvons déterminer 𝑛 puis le terme médian du développement. Rappelons que le terme général du développement du binôme (𝑝+𝑞) est donné par Cpour𝑝𝑞𝑟=0,1,,𝑛.

Puisqu’il y a un signe négatif dans l’expression binomiale, on peut commencer par écrire 𝑥14=𝑥+14.

Notez que l’expression pour le terme général commence à 𝑟=0;par conséquent, pour calculer le troisième terme, nous devons définir 𝑟=2. En remplaçant 𝑝=𝑥, 𝑞=14 et 𝑟=2, nous avons C𝑥14.

Rappelant que C=𝑛!(𝑛𝑟)!𝑟!, on peut réécrire ceci comme 𝑛(𝑛1)2𝑥×116, ce qui se simplifie à 𝑛(𝑛1)32𝑥.

Comme on nous indique que le coefficient de ce terme est 338, on peut écrire 𝑛(𝑛1)32=338.

En multipliant les deux membres de l’équation par 32, nous obtenons 𝑛𝑛=132.

Si l’on soustrait 132 des deux membres de l’équation, cela conduit à l’équation du second degré 𝑛𝑛132=0.

Nous pouvons résoudre ce problème pour 𝑛 en factorisant pour trouver (𝑛12)(𝑛+11)=0.

Par conséquent, 𝑛=12 ou 𝑛=11. La formule du binôme ne s’applique qu’au développement d’un binôme élevé à une puissance entière positive. Par conséquent, 𝑛 doit être un entier positif, de sorte que nous pouvons rejeter la solution négative et donc 𝑛=12. Nous pouvons maintenant l’utiliser pour déterminer le terme médian du développement. Comme 𝑛=12, il y aura treize termes dans le développement, et le terme médian sera le septième terme. Ainsi, nous pouvons utiliser la formule du terme général pour déterminer le septième terme de ce développement. Encore une fois, puisque 𝑟 commence à 𝑟=0, le septième terme du développement correspond à 𝑟=6. En substituant cette valeur dans la formule du terme général, on obtient C𝑥14=9244096𝑥=2311024𝑥.

Par conséquent, le terme médian dans le développement est 2311024𝑥.

Si nous calculons deux termes consécutifs dans un développement de binôme, nous pouvons alors déterminer le rapport entre eux. Pour les termes 𝑇 et 𝑇, le rapport entre eux est 𝑇𝑇. Nous montrerons comment calculer cela dans notre prochain exemple.

Exemple 6: Déterminer le rapport entre les termes consécutifs

On considère le développement de (8𝑥+2𝑦). Déterminez le rapport entre le huitième et le septième terme.

Réponse

Rappelons que la formule du terme général du développement du binôme (𝑝+𝑞) est 𝑇=𝑝𝑞𝑟=0,1,,𝑛.Cpour

Ici, 𝑇 représente le (𝑟+1)e terme dans le développement du binôme. Cela signifie que le septième terme, 𝑇, est obtenu en utilisant 𝑟=6, et le huitième terme, 𝑇, est obtenu en utilisant 𝑟=7. On peut écrire le terme général du développement de (8𝑥+2𝑦) en définissant 𝑝=8𝑥, 𝑞=2𝑦 et 𝑛=23 comme suit:𝑇=(8𝑥)(2𝑦)=×82𝑥𝑦.CC

Comme mentionné précédemment, nous pouvons calculer le septième terme en substituant 𝑟=6:𝑇=×8×2𝑥𝑦=×8×2𝑥𝑦.CC

De même, nous pouvons calculer le huitième terme en substituant 𝑟=7:𝑇=×8×2𝑥𝑦=×8×2𝑥𝑦.CC

Par conséquent, le rapport entre le huitième et le septième terme est donné par 𝑇𝑇=×8×2𝑥𝑦×8×2𝑥𝑦.CC

En utilisant les règles des exposants, nous pouvons simplifier cela pour 𝑇𝑇=×2𝑦×8𝑥=𝑦×4𝑥=×𝑦4𝑥.CCCCCC

Rappelons que le rapport entre des combinaisons consécutives est donné par CC=𝑛𝑟+1𝑟.

Par conséquent, CC=237+17=177.

En le substituant à l’équation ci-dessus, nous avons 𝑇𝑇=177×𝑦4𝑥=17𝑦28𝑥.

Par conséquent, le rapport entre le huitième et le septième terme dans le développement du binôme est 17𝑦28𝑥.

Dans l’exemple précédent, nous avons considéré le rapport entre deux termes consécutifs. C’est en fait une chose commune à considérer, et il y a une expression simple pour cela en général. On considère les deux termes consécutifs 𝑇 et 𝑇 du développement de (𝑝+𝑞);en utilisant la formule pour le terme général, nous pouvons écrire leur rapport comme suit:𝑇𝑇=𝑝𝑞𝑝𝑞.CC

En utilisant les règles des exposants, nous pouvons simplifier cela pour 𝑇𝑇=𝑞𝑝.CC

On peut maintenant utiliser la formule pour les rapports de combinaisons consécutives, CC=𝑛𝑟+1𝑟, pour réécrire cela comme 𝑇𝑇=(𝑛𝑟+1)𝑟𝑞𝑝.

Formule : Le rapport entre les termes consécutifs d’un développement du binôme

Pour deux termes consécutifs 𝑇 et 𝑇 dans le développement (𝑝+𝑞), le rapport entre eux est 𝑇𝑇=(𝑛𝑟+1)𝑟𝑞𝑝.

Nous pouvons utiliser cette formule pour nous aider à résoudre des problèmes impliquant les rapports de termes consécutifs dans les développements de binôme.

Exemple 7: Utiliser les rapports entre les termes consécutifs pour résoudre les inconnues

On considère le développement de (𝑎+𝑏), 𝑎 est positif. Déterminez les valeurs de 𝑎, 𝑏 et 𝑛 sachant que 𝑇=215040, 𝑇=258048 et 𝑇=215040.

Réponse

L’une des façons les plus simples de résoudre ce problème consiste à considérer les rapports de termes consécutifs. Rappelons que le rapport de deux termes consécutifs 𝑇 et 𝑇 dans le développement de (𝑎+𝑏) est donné par 𝑇𝑇=(𝑛𝑟+1)𝑟𝑏𝑎.

En remplaçant 𝑟=6 et 𝑟=5, respectivement, avec les valeurs de 𝑇, 𝑇 et 𝑇, on obtient

𝑇𝑇=215040258048=56=(𝑛5)6𝑏𝑎,𝑇𝑇=258048215040=65=(𝑛4)5𝑏𝑎.(1)(2)

En considérant le rapport de ces deux rapports, nous pouvons éliminer 𝑎 et 𝑏 et nous retrouver avec une équation en fonction de 𝑛 en divisant l’équation (1) par équation (2). Par conséquent, ()()=.

Cela équivaut à 𝑇𝑇×𝑇𝑇=(𝑛5)6𝑏𝑎×5(𝑛4)𝑎𝑏.

En simplifiant cela, on obtient 𝑇𝑇𝑇=5(𝑛5)6(𝑛4).

En substituant aux valeurs de 𝑇, 𝑇 et 𝑇, nous avons 215040258048=56=5(𝑛5)6(𝑛4).

Diviser les deux membres par 56 donne 56=𝑛5𝑛4.

Appliquer le produit en croix par (𝑛4) et 6 nous donne 5(𝑛4)=6(𝑛5).

Cela peut être résolu comme suit:5𝑛20=6𝑛3020+30=6𝑛5𝑛10=𝑛.

Par conséquent, 𝑛=10.

En substituant notre valeur de 𝑛 dans l’équation (1), nous avons 56=56𝑏𝑎.

Diviser les deux membres de l’équation par 56 conduit à 1=𝑏𝑎. En multipliant les deux membres de l’équation par a, nous obtenons 𝑎=𝑏. On peut maintenant utiliser la formule du terme général pour déterminer la valeur de 𝑎 et 𝑏 comme suit. On peut écrire le terme général 𝑇 en remplaçant 𝑟=4 et le rendre égal à la valeur donnée:215040=𝑎𝑏.C

Puisque 𝑎=𝑏, on peut réécrire ceci comme 215040=𝑎.C

Rappelons que C=𝑛!(𝑛𝑟)!𝑟! et par conséquent C=10!6!4!=10×9×8×74×3×2×1=210.

Nous avons 215040=210𝑎, ce qui se simplifie à 1024=𝑎.

Prendre la 10e racine des deux membres de l’équation mène à 𝑎=±2. Puisqu’on nous dit que 𝑎 doit être positif, on obtient 𝑎=2. Nous savons que 𝑎=𝑏;par conséquent, 𝑏=2. Notre réponse finale est 𝑎=𝑏=2 et 𝑛=10.

Exemple 8: Utiliser le rapport entre des termes consécutifs

On considère le développement du binôme (3+7𝑥) selon les puissances croissantes de 𝑥. Quand 𝑥=6, un des termes du développement est égal à deux fois le terme suivant. Déterminez la position de ces deux termes.

Réponse

Rappelons d’abord que le terme général du développement de (𝑝+𝑞) est 𝑇=𝑝𝑞𝑟=0,1,,𝑛.Cpour

Cela conduit à un ordre croissant des puissances de 𝑥 quand on substitue 𝑎=3 et 𝑏=7𝑥, et qu’on augmente systématiquement la valeur de 𝑟. La question stipule que lorsque 𝑥=6, l’un des termes du développement, organisé en puissances croissantes de 𝑥, est égal à deux fois son terme suivant. On peut écrire cela algébriquement comme 𝑇=2𝑇.

Par conséquent, 𝑇𝑇=12.

Rappelons que pour le développement du binôme de (𝑝+𝑞), le rapport entre termes consécutifs est donné par 𝑇𝑇=(𝑛𝑟+1)𝑟𝑞𝑝.

En définissant 𝑝=3, 𝑞=7𝑥 et 𝑛=28, on peut réécrire ceci comme 𝑇𝑇=(28𝑟+1)7𝑥3𝑟.

Étant donné que cela est égal à la moitié lorsque 𝑥=6, on peut écrire 12=(29𝑟)7×63𝑟12=(29𝑟)7×2𝑟.

Multiplier les deux membres de l’équation par 2𝑟 nous donne 𝑟=28(29𝑟)=81228𝑟.

En ajoutant 28𝑟 aux deux membres de l’équation, nous obtenons 29𝑟=812.

En divisant par 29, on obtient 𝑟=28. Par conséquent, les deux termes qui vérifient la condition donnée sont 𝑇 et 𝑇.

Nous pouvons également calculer des rapports entre des termes non consécutifs en utilisant des méthodes similaires, bien que le processus soit un peu plus compliqué. Nous le démontrerons dans notre dernier exemple.

Exemple 9: Rapports de termes non consécutifs

On considère le développement de (𝑚𝑥+8), 𝑚 est une constante positive. Déterminez les valeurs de 𝑚 et 𝑛, sachant que le rapport entre les coefficients de 𝑇 et 𝑇 est égal à 6374640 et que le rapport entre les coefficients de 𝑇 et 𝑇 est égal à 491360.

Réponse

Une approche possible de ce problème serait de calculer directement les expressions pour les rapports entre les coefficients des douzième et quatorzième termes et les septième et neuvième termes en appliquant la formule pour les termes consécutifs. Par exemple, pour le rapport entre le douzième et le quatorzième terme, on pourrait utiliser la relation 𝑇𝑇=𝑇𝑇×𝑇𝑇.

Cependant, étant donné que nous devons calculer deux rapports et finalement former deux équations, nous commencerons par dériver une expression algébrique pour le rapport des deux termes 𝑇 et 𝑇 puis substituer les valeurs nécessaires de 𝑟 (et les autres variables) pour déterminer les expressions particulières des deux rapports.

Nous pouvons le faire en commençant par la formule pour le rapport de deux termes consécutifs, 𝑇𝑇, qui est 𝑇𝑇=(𝑛𝑟+1)𝑟𝑞𝑝.

On peut alors former l’équation suivante:𝑇𝑇×𝑇𝑇=𝑇𝑇.

On peut calculer le rapport 𝑇𝑇 en remplaçant 𝑟+1 dans la formule pour le rapport de termes consécutifs:𝑇𝑇=(𝑛𝑟+2)𝑟+1𝑞𝑝.

Par conséquent, 𝑇𝑇=(𝑛𝑟+1)𝑟𝑞𝑝×(𝑛𝑟+2)𝑟+1𝑞𝑝=𝑞(𝑛𝑟+1)(𝑛𝑟+2)𝑝𝑟(𝑟+1).

Nous avons des informations sur le rapport entre les coefficients des douzième et quatorzième termes et le rapport entre les coefficients des septième et neuvième termes, nous devons donc commencer par regarder l’inverse de notre équation ci-dessus:𝑇𝑇=𝑝𝑟(𝑟+1)𝑞(𝑛𝑟+1)(𝑛𝑟+2).

Dans la question, on nous indique le rapport entre les coefficients des douzième et quatorzième termes et de même le rapport entre les coefficients des septième et neuvième termes. En substituant à 𝑝=𝑚𝑥, 𝑞=8 et 𝑟=12, nous avons 𝑇𝑇=(𝑚𝑥)(12)(13)8(𝑛11)(𝑛10).

De même, en remplaçant 𝑟=7, on obtient 𝑇𝑇=(𝑚𝑥)(7)(8)8(𝑛6)(𝑛5).

Comme nous connaissons la valeur du rapport des coefficients, nous pouvons retirer la variable des rapports ci-dessus et former les équations suivantes:

𝑚(12)(13)8(𝑛11)(𝑛10)=6374640,𝑚(7)(8)8(𝑛6)(𝑛5)=491360.(3)(4)

Équation de division (3) par équation (4), notant que cela revient à multiplier l’équation (3) par l’inverse de chaque membre de l’équation (4), on note que cela revient à multiplier la première équation par les réciproques de chaque membre de la deuxième équation, on a 156𝑚64(𝑛11)(𝑛10)×64(𝑛6)(𝑛5)56𝑚=6374640×136049.

Cela se simplifie à 39(𝑛6)(𝑛5)14(𝑛11)(𝑛10)=22158.

Multiplier par (𝑛11)(𝑛12) et diviser par 3914 nous donne 11987(𝑛11)(𝑛12)=(𝑛6)(𝑛7).

En multipliant par 87, et en multipliant par les parenthèses, nous avons 119𝑛23𝑛+132=87𝑛13𝑛+42.

En regroupant tous les termes sur le membre gauche, nous avons 32𝑛1606𝑛+12054=0.

Nous pouvons résoudre cette équation en utilisant la formule des racines du second degré dont nous nous souvenons 𝑛=𝑏±𝑏4𝑎𝑐2𝑎, pour le second degré 𝑎𝑛+𝑏𝑛+𝑐, afin de trouver les solutions 𝑛=41 et 𝑛=14716. Puisque 𝑛 doit être un entier positif, on peut rejeter la solution fractionnaire et conclure que 𝑛=41. Enfin, nous devons remplacer 𝑛=41 dans l’une ou l’autre équation (3) ou (4) pour trouver 𝑚. Nous substituerons à l’équation (4):𝑚(7)(8)8(416)(415)=491360,561190×64𝑚=491360,11360𝑚=491360.

Par conséquent, 𝑚=49, ce qui donne 𝑚=±7. On nous dit que 𝑚 est en fait une constante positive qui nous donne une réponse finale de 𝑚=7.

Terminons par résumer quelques concepts importants de cette fiche explicative.

Points clés

  • Utiliser le terme général pour le développement du binôme simplifie souvent les calculs pour lesquels nous ne sommes intéressés que par des termes spécifiques et leurs coefficients.
  • La formule du terme général pour le développement du binôme (𝑝+𝑞) est 𝑇=𝑝𝑞𝑟=0,1,,𝑛.Cpour En particulier, il faut noter que le premier terme correspond à 𝑟=0. Cela signifie que le 𝑘e terme général est obtenu en utilisant 𝑟=𝑘1 sous la forme générale.
  • Les termes consécutifs du développement du binôme (𝑝+𝑞) sont liés par la formule 𝑇𝑇=(𝑛𝑟+1)𝑟𝑞𝑝.

Rejoindre Nagwa Classes

Assistez à des séances en direct sur Nagwa Classes pour stimuler votre apprentissage avec l’aide et les conseils d’un enseignant expert !

  • Séances interactives
  • Chat et messagerie électronique
  • Questions d’examen réalistes

Nagwa utilise des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Apprenez-en plus à propos de notre Politique de confidentialité