Fiche explicative de la leçon: Plan d’Argand | Nagwa Fiche explicative de la leçon: Plan d’Argand | Nagwa

Fiche explicative de la leçon: Plan d’Argand Mathématiques • Troisième année secondaire

Dans cette fiche explicative, nous apprendrons Ă  identifier les nombres complexes reprĂ©sentĂ©s sur le plan d’Argand et Ă  dĂ©couvrir leurs propriĂ©tĂ©s gĂ©omĂ©triques.

L’une des choses les plus fascinantes Ă  propos des nombres complexes est qu’ils introduisent une signification gĂ©omĂ©trique aux opĂ©rations arithmĂ©tiques familiĂšres. Lorsque nous travaillons avec des nombres purement rĂ©els, nous pouvons les reprĂ©senter sur une droite graduĂ©e. Les reprĂ©senter de cette maniĂšre nous a donnĂ© un aperçu supplĂ©mentaire de leurs propriĂ©tĂ©s. Puisqu’avec l’introduction de 𝑖 nous pouvons ajouter une deuxiĂšme dimension et considĂ©rer les nombres complexes comme des points dans un plan, nous verrons que la visualisation de nombres complexes de cette maniĂšre nous donnera un aperçu supplĂ©mentaire de leurs propriĂ©tĂ©s.

DĂ©finition : plan complexe d’Argand

Un nombre complexe peut ĂȘtre reprĂ©sentĂ© gĂ©omĂ©triquement sur un plan Ă  deux dimensions avec deux axes perpendiculaires reprĂ©sentant respectivement les parties rĂ©elle et imaginaire du nombre. Le nombre complexe 𝑧=đ‘„+𝑩𝑖 est reprĂ©sentĂ© par le point (đ‘„;𝑩) en coordonnĂ©es cartĂ©siennes. Ce plan est appelĂ© plan complexe, plan d’Argand ou plan complexe d’Argand.

Commençons par un exemple simple oĂč nous dĂ©terminerons les coordonnĂ©es cartĂ©siennes d’un nombre complexe sur un plan complexe d’Argand.

Exemple 1: CoordonnĂ©es de nombres complexes sur un plan complexe d’Argand

Si le nombre 𝑍=8+𝑖 est reprĂ©sentĂ© sur le plan complexe d’Argand par le point 𝐮, dĂ©terminez les coordonnĂ©es cartĂ©siennes de ce point.

RĂ©ponse

D’aprĂšs la dĂ©finition du plan complexe d’Argand, nous savons que le nombre complexe 𝑧=𝑎+𝑏𝑖 est reprĂ©sentĂ© par un point de coordonnĂ©es cartĂ©siennes (𝑎;𝑏).

Par consĂ©quent, 𝑍 est reprĂ©sentĂ© par le point 𝐮(8;1).

Dans notre prochain exemple, nous identifierons des nombres complexes et leurs conjuguĂ©s Ă  partir d’un plan complexe d’Argand.

Exemple 2: ReprĂ©sentation de nombres complexes sur le plan complexe d’Argand

Sept nombres complexes đ‘§ïŠ§, đ‘§ïŠš, đ‘§ïŠ©, 𝑧ïŠȘ, đ‘§ïŠ«, đ‘§ïŠŹ et đ‘§ïŠ­ sont reprĂ©sentĂ©s sur le plan complexe d’Argand.

  1. Lequel des nombres complexes est −3+2𝑖 ? 
  2. Quel nombre complexe est reprĂ©sentĂ© par 𝑧ïŠȘ ? 
  3. Quel nombre complexe a des parties rĂ©elle et imaginaire Ă©gales ? 
  4. Quels sont les deux nombres complexes qui forment une paire conjuguĂ©e ? Quelle est leur relation gĂ©omĂ©trique ? 

RĂ©ponse

Partie 1

D’aprĂšs la dĂ©finition du plan complexe d’Argand, le nombre complexe −3+2𝑖 est reprĂ©sentĂ© par le point (−3;2). En lisant ces coordonnĂ©es sur le plan, on constate que −3+2𝑖=đ‘§ïŠ©.

Partie 2

On commence par lire les coordonnĂ©es de 𝑧ïŠȘ sur le plan complexe d’Argand, soit (−4;−1) qui, selon la dĂ©finition, reprĂ©sentent le nombre complexe −4−𝑖. Par consĂ©quent, 𝑧=−4−𝑖ïŠȘ.

Partie 3

Un nombre complexe dont les parties rĂ©elle et imaginaire sont Ă©gales se situera sur la droite đ‘„=𝑩. En traçant cette droite sur le plan d’Argand, nous constatons qu’un seul des nombres se situe sur cette droite :â€‰đ‘§ïŠ«.

Partie 4

Rappelons que le conjuguĂ© complexe de 𝑧=𝑎+𝑏𝑖 est 𝑧=𝑎−𝑏𝑖. Par consĂ©quent, nous pouvons reprĂ©senter 𝑧 au point de coordonnĂ©es (𝑎;𝑏) et nous pouvons reprĂ©senter 𝑧 au point de coordonnĂ©es (𝑎;−𝑏). Ainsi, les points reprĂ©sentant un nombre complexe et son conjuguĂ© ont tous deux la mĂȘme abscisse đ‘„ mais des ordonnĂ©es 𝑩 opposĂ©es. En regardant le diagramme qui nous a Ă©tĂ© donnĂ©, nous voyons qu’il n’y a que deux paires de points de mĂȘme abscisse đ‘„â€‰:â€‰đ‘§ïŠš et đ‘§ïŠ« et đ‘§ïŠ§ et đ‘§ïŠŹ. Si l’on considĂšre đ‘§ïŠš et đ‘§ïŠ«, on constate que l’ordonnĂ©e 𝑩 de đ‘§ïŠš est 3 alors que l’ordonnĂ©e 𝑩 de đ‘§ïŠ« est −2. Par consĂ©quent, ces deux Ă©lĂ©ments ne forment pas une paire de nombres complexes conjuguĂ©s, alors que, si l’on considĂšre đ‘§ïŠ§ et đ‘§ïŠŹ, on constate que l’ordonnĂ©e 𝑩 de đ‘§ïŠ§ est 3 et l’ordonnĂ©e 𝑩 de đ‘§ïŠŹ est −3. Par consĂ©quent, ils forment une paire de nombres complexes conjuguĂ©s. De plus, nous pouvons voir qu’en tant que paire de nombres complexes conjuguĂ©s, les points đ‘§ïŠ§ et đ‘§ïŠŹ sont symĂ©triques par rapport Ă  l’axe rĂ©el (axe des đ‘„).

En utilisant le plan complexe d’Argand, nous pouvons interprĂ©ter gĂ©omĂ©triquement l’addition de nombres complexes. Pour deux nombres complexes 𝑧=𝑎+đ‘đ‘–ïŠ§ et 𝑧=𝑐+đ‘‘đ‘–ïŠš, leur somme peut ĂȘtre exprimĂ©e par 𝑧+𝑧=(𝑎+𝑐)+(𝑏+𝑑)đ‘–ïŠ§ïŠš. Si nous reprĂ©sentons ces nombres sur le plan complexe d’Argand, nous reprĂ©sentons les points (𝑎;𝑏), (𝑐;𝑑) et (𝑎+𝑐;𝑏+𝑑). La reprĂ©sentation de ces points suggĂšre une sorte d’équivalence entre les nombres complexes et les vecteurs. Cela est en fait vrai, et pour un certain nombre d’opĂ©rations avec des nombres complexes, les considĂ©rer comme des vecteurs dans le plan complexe d’Argand est en rĂ©alitĂ© trĂšs utile. En particulier, pour l’addition et la soustraction, on peut considĂ©rer que les deux nombres complexes đ‘§ïŠ§ et đ‘§ïŠš reprĂ©sentent des vecteurs de composantes (𝑎,𝑏) et (𝑐,𝑑) respectivement. De cette maniĂšre, l’addition de nombres complexes peut ĂȘtre interprĂ©tĂ©e comme l’addition de vecteurs. Par exemple, additionner les nombres complexes 1+2𝑖 et 3+𝑖 en utilisant la rĂšgle du parallĂ©logramme peut ĂȘtre reprĂ©sentĂ© comme suit.

Dans l’exemple suivant, nous calculerons l’addition de deux nombres complexes en utilisant la mĂ©thode graphique prĂ©sentĂ©e ci-dessus.

Exemple 3: DĂ©terminer la somme de deux nombres complexes reprĂ©sentĂ©s sur un plan complexe d’Argand

En utilisant le plan complexe d’Argand, dĂ©terminez la valeur de 𝑧+đ‘§ïŠ§ïŠš.

RĂ©ponse

Une façon d’ajouter des nombres complexes donnĂ©s dans le plan complexe d’Argand est de lire les valeurs et de les ajouter algĂ©briquement. On rappelle que le point (𝑎;𝑏) sur le plan complexe d’Argand reprĂ©sente le nombre complexe 𝑎+𝑏𝑖. Ainsi, on trouve des expressions pour đ‘§ïŠ§ et đ‘§ïŠš en identifiant les points.

Nous pouvons voir que đ‘§ïŠ§ est au point de coordonnĂ©es (2;3), donc 𝑧=2+3đ‘–ïŠ§ et đ‘§ïŠš est au point de coordonnĂ©es (−4;−3), donc 𝑧=−4−3đ‘–ïŠš.

Maintenant, nous pouvons ajouter les nombres en additionnant respectivement leurs composantes rĂ©elle et imaginaire : 𝑧+𝑧=(2+3𝑖)+(−4−3𝑖)=(2−4)+(3−3)𝑖=−2+0𝑖=−2.

Ainsi, la rĂ©ponse est −2.

De plus, on note que si l’on reprĂ©sente −2 comme le point de coordonnĂ©es (−2;0) sur la figure, c’est l’une des extrĂ©mitĂ©s de la diagonale d’un parallĂ©logramme dont les sommets opposĂ©s sont đ‘§ïŠ§ et đ‘§ïŠš.

AprĂšs avoir vu comment l’addition de nombres complexes peut ĂȘtre reprĂ©sentĂ©e Ă  l’aide de la loi du parallĂ©logramme sur le plan complexe d’Argand, on peut se demander comment d’autres constructions gĂ©omĂ©triques correspondent aux opĂ©rations avec des nombres complexes. Par exemple, qu’en est-il du point milieu entre deux nombres complexes ? Explorons cette notion dans l’exemple suivant.

Exemple 4: DĂ©terminer le milieu de deux nombres complexes dessinĂ©s sur le plan complexe d’Argand

Quel nombre complexe se situe au milieu de đ‘§ïŠ§ et đ‘§ïŠš sur le plan complexe donné ? 

RĂ©ponse

Pour trouver le milieu entre deux points, diffĂ©rentes mĂ©thodes sont Ă  notre disposition. Une façon de faire cela consiste Ă  utiliser la formule pour le milieu d’un segment. Plus prĂ©cisĂ©ment, pour des paramĂštres donnĂ©s (đ‘„;𝑩) et (đ‘„;𝑩), le milieu est ï€Œđ‘„+đ‘„2,𝑩+𝑩2.

D’aprĂšs le plan complexe d’Argand, nous pouvons voir que đ‘§ïŠ§ a pour coordonnĂ©es (−2;7) et đ‘§ïŠš a pour coordonnĂ©es (6;−3). Par consĂ©quent, en utilisant la formule, leur milieu est −2+62,7+(−3)2=42,42=(2,2).

Rappelons que le point (𝑎;𝑏) sur le plan complexe d’Argand reprĂ©sente le nombre complexe 𝑎+𝑏𝑖. Ainsi, le nombre complexe situĂ© au milieu de đ‘§ïŠ§ et đ‘§ïŠš est 2+2𝑖.

Analysons ce que signifie la rĂ©ponse au dernier exemple. En lisant les points sur le plan complexe d’Argand, nous pouvons voir que đ‘§ïŠ§ et đ‘§ïŠš sont situĂ©s aux points de coordonnĂ©es (−2;7) et (6;−3) respectivement, ce qui signifie qu’ils valent 𝑧=−2+7𝑖,𝑧=6−3𝑖.

Si l’on considĂšre leur somme, nous avons 𝑧+𝑧=(−2+6)+(7−3)𝑖=4+4𝑖.

Notez qu’il s’agit du double de 2+2𝑖, qui est le point milieu que nous avons calculĂ©. Cela est en fait une propriĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale qui s’applique au milieu de deux nombres sur le plan complexe.

Propriété : milieu de nombres complexes

Le milieu du segment entre deux nombres complexes đ‘§ïŠ§ et đ‘§ïŠš sur le plan complexe d’Argand correspond au nombre complexe đ‘§ï‰ dĂ©fini par 𝑧=𝑧+𝑧2.

Continuons Ă  Ă©tudier les relations gĂ©omĂ©triques entre les points du plan complexe d’Argand et leurs homologues complexes dans l’exemple suivant.

Exemple 5: DĂ©terminer la multiplication par un nombre rĂ©el d’un nombre complexe sur le plan complexe d’Argand

En utilisant le plan complexe d’Argand ci-dessous, dĂ©terminez la valeur de −2𝑧.

RĂ©ponse

On nous demande de trouver ce que vaut −2𝑧 Ă©tant donnĂ© 𝑧 sur le plan complexe d’Argand, que nous pouvons calculer en dĂ©terminant le nombre complexe reprĂ©sentĂ© par 𝑧 et en le multipliant par −2.

Rappelons qu’un point de coordonnĂ©es (𝑎;𝑏) sur le plan complexe d’Argand reprĂ©sente le nombre complexe 𝑎+𝑏𝑖. Puisque 𝑧 est au point de coordonnĂ©es (1;−2), cela signifie que 𝑧=1−2𝑖.

Maintenant, nous pouvons multiplier ce nombre par −2 pour trouver le nouveau nombre : −2𝑧=−2(1−2𝑖)=−2(1)−2(−2𝑖)=−2+4𝑖.

Bien que cela ne soit pas nécessaire, nous pouvons représenter la multiplication de la question précédente sur le plan complexe.

En interprĂ©tant cela gĂ©omĂ©triquement, nous pouvons voir que la distance depuis l’origine a Ă©tĂ© doublĂ©e, mais dans le sens opposĂ©. Cela correspond Ă  une dilatation du point avec un facteur d’échelle de −2 centrĂ©e Ă  l’origine. Alternativement, on peut considĂ©rer cela comme une rotation par 𝜋 radians autour de l’origine suivie d’une dilatation par un facteur d’échelle de 2. Cela est un concept que nous pouvons gĂ©nĂ©raliser.

PropriĂ©té : multiplication par des nombres rĂ©els dans le plan complexe d’Argand

Si un nombre complexe 𝑧 est multipliĂ© par un nombre rĂ©el 𝑐, cela correspond Ă  une dilatation par un facteur d’échelle 𝑐 centrĂ©e Ă  l’origine du plan complexe d’Argand.

Nous allons maintenant nous intĂ©resser Ă  l’interprĂ©tation gĂ©omĂ©trique de la multiplication par 𝑖.

Exemple 6: DĂ©terminer le quadrant dans lequel un nombre complexe se situe sur le plan complexe d’Argand

ConsidĂ©rez le nombre complexe 𝑧=5+3𝑖. Si 𝑖𝑧 est reprĂ©sentĂ© sur le plan complexe d’Argand par le point 𝐮, dans quel quadrant du plan d’Argand se trouve le point 𝐮 ? 

RĂ©ponse

Le moyen le plus simple de rĂ©soudre ce problĂšme consiste Ă  calculer 𝑖𝑧 directement : 𝑖𝑧=𝑖(5+3𝑖)=5𝑖+3𝑖=−3+5𝑖.

Maintenant, dessinons cela sur le plan complexe d’Argand (avec le point d’origine pour rĂ©fĂ©rence). Rappelons que le nombre 𝑎+𝑏𝑖 correspond au point (𝑎;𝑏) sur le plan complexe d’Argand. Ainsi, nous traçons les points (5;3) et (−3;5) pour 𝑧 et 𝑖𝑧 respectivement.

En utilisant la convention selon laquelle le quadrant supĂ©rieur droit est le premier quadrant, et en continuant dans le sens antihoraire, nous pouvons voir que notre point 𝐮 (c’est-Ă -dire le point reprĂ©sentant 𝑖𝑧) se trouve dans le deuxiĂšme quadrant.

InterprĂ©tons gĂ©omĂ©triquement la transformation Ă  partir de l’exemple prĂ©cĂ©dent. Dans le plan complexe d’Argand, nous pouvons voir que le point est restĂ© Ă  la mĂȘme distance de l’origine, mais que son angle avec l’axe rĂ©el a changĂ©. Plus prĂ©cisĂ©ment, le point d’origine a Ă©tĂ© tournĂ© autour de l’origine selon un angle de 𝜋2 radians (positif car il s’agit d’une rotation dans le sens antihoraire). C’est une propriĂ©tĂ© valable dans le cas gĂ©nĂ©ral.

PropriĂ©té : multiplication par 𝑖 dans le plan complexe d’Argand

Si un nombre complexe 𝑧 est multipliĂ© par 𝑖, cela correspond Ă  une rotation (antihoraire) de 𝜋2 autour de l’origine du plan complexe d’Argand.

Nous pouvons d’ailleurs voir comment cela se rattache Ă  la propriĂ©tĂ© prĂ©cĂ©dente de multiplication par des nombres rĂ©els. Si un nombre complexe est multipliĂ© par 𝑖 deux fois, cela Ă©quivaut Ă  multiplier par 𝑖=−1. En utilisant la dĂ©finition d’avant, il s’agirait d’une dilatation par un facteur d’échelle −1. De maniĂšre Ă©quivalente, en utilisant notre nouvelle dĂ©finition, cela serait deux rotations de 𝜋2 (ou une rotation de 𝜋), ce qui a le mĂȘme effet.

RĂ©capitulons les principales choses que nous avons apprises dans cette fiche explicative.

Points clés

  • Les nombres complexes peuvent ĂȘtre interprĂ©tĂ©s comme des points ou des vecteurs dans le plan complexe d’Argand.
  • De nombreuses opĂ©rations avec des nombres complexes peuvent ĂȘtre interprĂ©tĂ©es gĂ©omĂ©triquement.

OpérationInterprétation géométrique
Addition de 𝑧=𝑎+𝑏𝑖Translation par le vecteur (𝑎,𝑏)
ConjugaisonSymĂ©trie par rapport Ă  l’axe rĂ©el
Multiplication par un nombre rĂ©el 𝑐Dilatation centrĂ©e Ă  l’origine avec facteur d’échelle 𝑐
Multiplication par 𝑖Rotation dans le sens antihoraire de 𝜋2radian autour de l’origine

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