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Fiche explicative de la leçon: Contraception Biologie

Dans cette fiche explicative, nous apprendrons à expliquer comment les hormones sont utilisées dans la contraception et évaluerons l’efficacité des méthodes de contraception hormonales et non hormonales.

Saviez-vous que des études ont montré que les femmes qui prennent des contraceptifs hormonaux, tels que la pilule, peuvent réduire jusqu’à 50% leur risque de développer un cancer de l’ovaire?Cependant, ces contraceptifs peuvent avoir d’autres risques et des effets secondaires. Certaines études suggèrent, par exemple, qu’ils peuvent augmenter le risque de développer un cancer du sein et un cancer du col utérin. Pour certaines personnes, les avantages de ces contraceptifs dans la prévention de la grossesse l’emportent sur les risques auxquels ils sont parfois associés.

Voyons comment la grossesse est causée avant de nous pencher sur les méthodes de contrôle des naissances qui peuvent l’empêcher.

La grossesse est le résultat d’une fusion d’un ovule (ou d’un ovocyte) et d’un spermatozoïde, qui survient généralement lors de rapports sexuels entre un homme et une femme. Un spermatozoïde est une cellule sexuelle ou un gamète mâle, qui contient la moitié du matériel génétique d’une cellule somatique. Les cellules qui contiennent la moitié du matériel génétique sont appelées cellules haploïdes.

Définition: Gamète

Les gamètes sont les cellules reproductrices d’un organisme, qui contiennent la moitié du matériel génétique d’une cellule corporelle normale.

Terme Clé: Spermatozoïde

Les spermatozoïdes sont les cellules reproductrices ou gamètes mâles.

Un ovule est la cellule sexuelle ou gamète femelle. Les ovules contiennent également la moitié du matériel génétique trouvé dans une cellule corporelle normale et sont donc qualifiés d’haploïdes.

Terme Clé: Ovule (Ovocyte)

Un ovule est la cellule reproductrice ou gamète femelle.

Vous pouvez voir dans la figure 1 ci-dessous les principales structures du système reproducteur féminin impliquées dans la fécondation, le processus par lequel l’ovule et le spermatozoïde fusionnent.

Figure 1 : Ce diagramme montre le trajet d'un spermatozoïde du vagin jusqu'aux trompes de Fallope. L'ovule est libéré par l'ovaire et se déplace le long de la trompe de Fallope. Si l'ovule et le spermatozoïde se rencontrent dans la trompe de Fallope, la fécondation a toutes les chances de se produire.

Sur la figure 1, le trajet de l’ovule est représenté en jaune et le trajet du spermatozoïde en bleu. Notez que la taille de ces deux cellules est beaucoup plus grande qu'elle ne l'est en réalité!

Pendant les rapports sexuels, les spermatozoïdes pénètrent dans le vagin et passent par le col de l’utérus pour atteindre l’utérus. De l’utérus, les spermatozoïdes peuvent pénétrer dans les trompes de Fallope, parfois appelées oviductes. Si la femme est en période d'ovulation, un ovule est libéré par l'un de ses ovaires dans l'une des deux trompes de Fallope. N’oubliez pas que s’il n’y a habituellement qu’un seul ovule libéré lors de chaque ovulation, des millions de spermatozoïdes peuvent être libérés pendant les rapports sexuels. La figure 1 montre le trajet d’un seul de ces spermatozoïdes.

Définition: Ovulation

L'ovulation est le moment du cycle menstruel où un ovule est libéré par l'un des ovaires de la femme.

La fécondation a le plus de chances de se produire si un spermatozoïde de l'homme rentre en contact avec un ovule de la femme et que les deux se combinent l'un avec l'autre. Cela forme un zygote qui peut s’implanter dans la paroi de l’utérus si les conditions le permettent, et la femme tombe alors enceinte.

Terme Clé: Fécondation

La fécondation est le processus de combinaison d’un spermatozoïde avec un ovule pour produire un zygote.

Regardons comment les contraceptifs peuvent empêcher la fécondation et la grossesse.

La contraception est une méthode par laquelle la fécondation, et donc la grossesse, peut être empêchée. Le mot contraception vient d’une version abrégée du mot conception qui signifie « concevoir », désignant généralement la conception d’un enfant par fécondation. Contra signifie « contre », car les contraceptifs agissent contre cette conception.

Terme Clé: Conception

La conception se caractérise par le processus de devenir enceinte d'un enfant, impliquant la fécondation et/ou l'implantation.

Terme Clé: Contraception

La contraception est l’utilisation de méthodes pour prévenir la fécondation et la grossesse.

Exemple 1: Décrire le but de la contraception

Quel est le but principal de la contraception?

  1. prévenir la grossesse
  2. prévenir la transmission de MST
  3. favoriser la fécondation et la grossesse
  4. prévenir les rapports sexuels

Réponse

La conception est le processus par lequel une femme tombe enceinte d’un enfant. Cela se produit généralement lorsqu’un ovule a été fécondé par un spermatozoïde dans les trompes de Fallope d’une femme, et cet ovule fécondé a été implanté dans la paroi de son utérus.

La contraception a pour but d’empêcher la conception, soit en empêchant l’ovulation, en empêchant les spermatozoïdes d’atteindre l’ovule et donc de le féconder, ou en empêchant l’implantation de l’ovule fécondé dans l’utérus. L'absence de fécondation ou d'implantation de l'ovule fécondé signifie qu'il n'y a pas de grossesse.

Certaines méthodes de contraception, mais pas toutes, peuvent prévenir la propagation des infections sexuellement transmissibles, et donc des maladies sexuellement transmissibles (MST). Cependant, ce n’est pas le but principal des contraceptifs, car ils sont conçus pour prévenir la grossesse. La prévention de la transmission des MST est un atout supplémentaire de certains contraceptifs!

Favoriser la fécondation et donc la grossesse augmenterait les chances d’une personne de concevoir un enfant, au lieu de l’empêcher comme le veut la contraception.

L’objectif des contraceptifs n’est pas d’empêcher les rapports sexuels. Les contraceptifs permettent de continuer à avoir des rapports sexuels, tout en réduisant les risques de grossesse qui en résulte.

Par conséquent, le but principal de la contraception est de prévenir la fécondation et la grossesse.

Il y a généralement deux méthodes différentes de contraception:la méthode hormonale et la méthode barrière.

Regardons quelques exemples de la méthode de contraception hormonale.

Terme clé: Méthodes de contraception hormonale

Les méthodes hormonales de contraception libèrent artificiellement des hormones telles que la progestérone et l’œstrogène pour empêcher la fécondation principalement en bloquant l’ovulation d’une femme ou en épaississant la glaire cervicale afin que les spermatozoïdes ne puissent pas la traverser.

Les méthodes de contraception hormonale utilisent généralement de faibles doses d’œstrogène, de progestérone ou des deux pour prévenir la grossesse.

L’une des méthodes de contraception hormonale les plus utilisées est la prise orale de la pilule contraceptive (ou parfois simplement appelée « la pilule »). Il existe différentes formes de pilule contraceptive qui libèrent différentes hormones de synthèse lorsqu’elles sont décomposées par le système digestif, mais ici, nous allons nous concentrer sur la pilule combinée.

La pilule combinée contient des variantes synthétiques des hormones œstrogène et progestérone. Ces hormones sont libérées lorsque la pilule est décomposée par le système digestif afin d’être absorbées dans la circulation sanguine. Une fois que les hormones sont dans le sang, elles se dirigent vers divers organes cibles, en particulier les organes reproducteurs féminins.

Vous pouvez voir comment ces hormones peuvent affecter le système reproducteur féminin sur la figure 2 ci-dessous.

Figure 2 : Ce diagramme montre comment différentes méthodes hormonales de contraception peuvent empêcher un spermatozoïde de féconder un ovule, soit en stoppant l'ovulation, soit en épaississant la glaire cervicale afin que les spermatozoïdes ne puissent pas passer dans l'utérus.

L’un des effets de la pilule contraceptive peut être l’arrêt de l’ovulation. Rappelez-vous, l’ovulation est le moment où un ovule est libéré par l'ovaire. L’abscence d’ovulation est représenté dans la figure 2 par la croix rouge sur la flèche jaune qui montrerait normalement un ovule libéré par l'ovaire. Si les ovules ne sont pas libérés, ils ne peuvent pas être fécondés par un spermatozoïde.

Un autre effet des méthodes de contraception hormonale peut être l’épaississement de la glaire cervicale, représenté par l’ovale violet dans le col de l’utérus sur la figure 2. Lorsque la glaire cervicale s’épaissit, les spermatozoïdes ne peuvent pas passer à travers le col de l’utérus pour entrer dans l’utérus et donc atteindre les trompes de Fallope, ils ne peuvent donc pas féconder un ovule.

Il existe plusieurs autres méthodes de contraception hormonale, dont certaines sont illustrées dans la figure 3 ci-dessous.

Figure 3 : Ce diagramme montre six méthodes différentes de contraception hormonale:les injections, le dispositif intra-utérin (DIU) hormonal, l'anneau vaginal, les pilules contraceptives, l'implant et le patch contraceptif.

Regardons quelques-unes de ces méthodes plus en détail.

L’une des méthodes est l’injection contraceptive. L’injection délivre des hormones de synthèse directement dans la circulation sanguine et doit être administrée par un professionnel de la santé tous les un ou troismois, selon le type d’injection.

L’implant contraceptif est un petit dispositif en plastique qui est implanté sous la peau du haut du bras. À partir de là, il libère des hormones de synthèse, comme la progestérone, directement dans la circulation sanguine. Cela peut durer jusqu’à troisans. Comme pour l’injection, celle-ci doit être administrée, et éventuellement retirée, par un professionnel de la santé dans un cadre médical.

Le DIU hormonal, ou dispositif intra-utérin, parfois appelé stérilet, est une autre méthode de contraception hormonale qui doit être administrée et retirée par un professionnel de la santé. Les DIU hormonaux sont en plastique et, selon le type, peuvent se présenter sous différentes formes et tailles, et leur efficacité perdure entre trois et septans. Les DIU hormonaux les plus courants sont en forme de « T » comme vous pouvez le voir sur la figure 3. Le DIU hormonal est implanté dans l’utérus, d’où il libère de la progestérone synthétique dans le sang.

Il convient de noter qu’il existe également une version en cuivre du DIU qui n’implique pas la libération d’hormones de synthèse. Le DIU en cuivre est également inséré dans le lumen de l’utérus et ressemble beaucoup au DIU hormonal, à l’exception qu’il est fait de plastique et de cuivre. Le cuivre provoque une réponse inflammatoire dans l’utérus qui agit comme un spermicide. Cela bloque le mouvement des spermatozoïdes pour les empêcher d’atteindre et de féconder un ovule. Dans le cas peu probable où l’ovule est fécondé, la présence physique du DIU empêche généralement l’implantation d’un ovule fécondé dans la paroi utérine.

L’efficacité, en termes de contraception, se réfère au taux de réussite d’une méthode contraceptive à prévenir une grossesse. L’efficacité est généralement exprimée en pourcentage du nombre moyen de femmes qui ne tombent pas enceinte involontairement lors de l’utilisation d’un contraceptif spécifique.

Terme clé: Efficacité de la contraception

L'efficacité, en termes de contraception, est le taux de réussite des méthodes contraceptives à prévenir la grossesse.

Dans cette fiche explicative, nous comparerons l’efficacité des différentes méthodes de contraception. Tous ces pourcentages ont été obtenus en 2020 du National Health Service (NHS) au Royaume-Uni, il est donc important de noter que ces valeurs peuvent différer légèrement d’un pays à l’autre et tous les ans.

Il existe de nombreuses méthodes de contraception hormonale qui diffèrent légèrement par leur efficacité. Les contraceptifs hormonaux sont toutefois tous efficaces à plus de 99% pour prévenir la grossesse, s’ils sont utilisés correctement.

Cela signifie que si 100 femmes utilisaient la pilule combinée comme seule méthode de contraception, jusqu’à 99 de ces femmes n’auraient probablement pas une grossesse indésirable en un an, mais 1 d’entre elles en aurait une. Vous pouvez le voir en regardant le diagramme de la figure 4. Ce résultat ne sera obtenu que s’il n’y a aucune erreur de commise et que la pilule est prise avec une « utilisation parfaite ».

Figure 4 : Diagramme montrant qu’avec une utilisation parfaite de la pilule contraceptive, 1 femme sur 100 pourrait tomber involontairement enceinte en un an.

Terme clé: Utilisation parfaite

Une utilisation parfaite, en termes de contraception, décrit l’efficacité des méthodes contraceptives lorsqu’elles sont utilisées exactement comme indiqué et sans erreur humaine.

Les humains font des erreurs, quelles sont les erreurs qui peuvent empêcher la pilule d'avoir l'effet escompté, à savoir prévenir la grossesse?

Certaines pilules contraceptives doivent être prises chaque jour, et si un jour est sauté, elles peuvent ne pas fonctionner contre une éventuelle grossesse. Pour la pilule contraceptive la plus utilisée, cette pilule doit être prise à la même heure chaque jour. Le risque d’erreur lié à l’utilisateur avec des dispositifs tels que l’injection, l’implant ou le DIU est beaucoup plus faible car ils sont administrés par un professionnel de la santé.

Les méthodes de contraception perdent leur efficacité avec une « utilisation classique ». L’expression d’« utilisation classique » est lorsqu’une méthode n’est pas toujours utilisée correctement, par exemple en oubliant un jour de prendre la pillule. Avec une « utilisation classique », l’efficacité de la pilule combinée pour prévenir la grossesse est autour de 91%. Cela signifie que sur 100 femmes utilisant la pilule combinée, 9 d’entre elles devraient tomber enceintes en un an, comme vous pouvez le voir dans la figure 5.

Figure 5 : Diagramme montrant qu’avec une utilisation classique de la pilule contraceptive, 9 femmes sur 100 pourraient tomber enceintes involontairement en un an.

Terme clé: Utilisation classique

Une utilisation classique, en termes de contraception, décrit l’efficacité des méthodes contraceptives lorsqu’elles sont utilisées avec une erreur humaine normale.

Exemple 2: Calculer le pourcentage d’efficacité de la pilule combinée

1‎ ‎500 femmes prennent la pilule contraceptive combinée. 7 d’entre elles ont une grossesse imprévue.

Quelle est l’efficacité de la pilule?Donnez votre réponse sous forme de pourcentage au dixième près.

Réponse

La question nous demande de déterminer l’efficacité de la pilule combinée en pourcentage. L’efficacité, en termes de contraception, se réfère au pourcentage de femmes qui sont peu susceptibles de tomber enceintes de manière inattendue en un an.

La contraception est une méthode qui empêche la fécondation et donc la grossesse. La pilule combinée est un exemple de méthode de contraception hormonale, car elle libère de l’œstrogène et de la progestérone dans le sang d’une femme pour provoquer des réponses dans certains de ses organes reproducteurs qui empêchent un spermatozoïde de féconder l’un de ses ovules.

Déterminons l’efficacité de la pilule combinée pour prévenir la grossesse en procédant comme suit:

  1. Calculer le nombre de femmes qui ne sont pas tombées enceintes involontairement.
  2. Calculer la proportion de femmes qui ne sont pas tombées enceintes involontairement en divisant la valeur ci-dessus par le nombre total de femmes.
  3. Calculer le pourcentage de femmes qui ne sont pas tombées enceintes involontairement en multipliant cette valeur par 100%.

Étape 1:

La question nous dit que le nombre total de femmes qui prennent la pilule combinée est de 1‎ ‎500. Elle nous indique également que 7 de ces femmes sont tombées enceintes involontairement. Pour calculer combien de femmes ne sont pas tombées enceintes involontairement, nous devons soustraire 7 de 1‎ ‎500:lenombredefemmesquinesonttombéesenceintesinvolontairementpas=15007=1493.

Étape 2:

Divisons cette valeur du nombre de femmes qui ne sont pas tombées enceintes involontairement par le nombre total de femmes;cela nous indique la proportion de femmes qui ne sont pas tombées enceintes involontairement:laproportiondefemmesquinesonttombéesenceintesinvolontairementpas=1493÷1500=0,995.

Étape 3:

Maintenant, pour transformer cette valeur en pourcentage, on multiplie cette valeur par la proportion de femmes qui ne sont pas tombées enceintes involontairement par 100%:lepourcentagedefemmesquinonteuunegrossesseindésirablepas=0,995×100%=99,5%.

Par conséquent, la pilule combinée est efficace à 99,5% pour prévenir la grossesse.

Il est important de noter que les méthodes de contraception hormonale n’empêchent pas la transmission d’infections sexuellement transmissibles (IST) telles que la chlamydia, le VIH et la syphilis. En effet, les méthodes de contraception hormonale ne bloquent pas la transmission des fluides corporels d’une personne à l’autre. Les fluides corporels, tels que le sang, le sperme ou les pertes vaginales, peuvent contenir des micro-organismes pathogènes chez une personne infectée par une IST.

Terme clé: Infections sexuellement transmissibles (IST)

Les infections sexuellement transmissibles, ou IST, sont des infections transmises d’une personne à l’autre par contact sexuel, par exemple la chlamydia, le VIH ou la syphilis.

Lorsque ces micro-organismes sont transmis par un fluide lors de rapports sexuels d’une personne à une autre, les IST peuvent également être transmises à l’autre personne. Pour bloquer la transmission des IST, une méthode de contraception barrière doit être utilisée.

Regardons maintenant la méthode de contraception barrière.

Les méthodes barrières empêchent tout spermatozoïde d’atteindre l’ovule, évitant ainsi la fécondation et une future grossesse. Certaines de ces méthodes sont également bénéfiques pour prévenir la transmission des IST. La contraception hormonale n’en est pas capable, elle ne fait que prévenir la grossesse.

Terme clé: Méthodes de contraception barrière

Les méthodes de contraception barrière agissent en empêchant physiquement un spermatozoïde d’atteindre et donc de féconder un ovule.

Le préservatif est l’une des méthodes de contraception les plus utilisées. Un préservatif masculin est une couche mince généralement faite de latex qui recouvre le pénis de l’homme. Des préservatifs peuvent également être fabriqués avec d’autres matériaux car certaines personnes sont allergiques au latex, bien que ces autres matériaux soient généralement moins efficaces pour prévenir la grossesse. Les préservatifs féminins sont une méthode alternative qui rentre dans le vagin d’une femme. Quel que soit le préservatif utilisé, il doit être appliqué avant les rapports sexuels et utilisé pendant toute la durée des rapports pour prévenir efficacement la grossesse et la transmission des IST.

S’ils sont utilisés correctement, les préservatifs masculins et féminins agissent en formant une barrière physique. Cela signifie qu’il est beaucoup plus difficile pour un spermatozoïde d’atteindre l’ovule lorsque l'ovule se déplace de l'ovaire vers les trompes de Fallope. Il est donc peu probable qu’un spermatozoïde puisse féconder l'ovule, empêchant ainsi toute grossesse.

Si elle est utilisée correctement, cette méthode barrière signifie également que les fluides corporels sont moins susceptibles d’être échangés, de sorte que la transmission des IST est moins probable. Le préservatif féminin couvre une partie des organes génitaux externes, ce qui réduit davantage la probabilité de transmission des IST.

Tout comme les contraceptifs hormonaux risquent d’échouer en raison de l’erreur liée aux utilisatrices, les préservatifs peuvent se déchirer ou se casser ou ne pas être utilisés correctement.

Avec une « utilisation parfaite », les préservatifs masculins sont efficaces à 98% pour prévenir la grossesse, mais avec une « utilisation classique », ils ne sont efficaces qu’à 82%. Cela signifie que 18 femmes sur 100 sont susceptibles de tomber enceintes en un an lorsque des préservatifs masculins sont utilisés comme seule méthode de contraception, comme le montre la figure 6.

Figure 6 : Ce diagramme montre comment, avec une utilisation classique de préservatifs masculins, 18 sur 100 femmes pourraient tomber enceintes de façon inattendue en un an.

Ces valeurs sont légèrement inférieures pour les préservatifs féminins. Avec une « utilisation parfaite », ils sont efficaces à 95%, et avec une « utilisation classique », ils sont efficaces à environ 79%. Cela signifie qu’environ 21 femmes sur 100 sont susceptibles de tomber enceintes en un an lorsque des préservatifs féminins sont utilisés comme seule méthode de contraception.

Il existe d’autres méthodes de contraception barrière qui permettent de prévenir la grossesse mais qui ne protègent pas contre les IST. L’une de ces méthodes est le diaphragme contraceptif, qui se présente souvent sous forme de dôme en latex recouvrant le col de l’utérus. Parfois, le diaphragme contraceptif peut être fabriqué à partir d’autres matériaux, tels que du silicone. Il doit être utilisé en association avec un gel spermicide qui tue ou désactive le mouvement des spermatozoïdes qui l’atteignent. Cela empêche les spermatozoïdes de nager à travers le col de l’utérus, de sorte qu’ils ne peuvent pas passer dans les trompes de Fallope pour atteindre et féconder un ovule. Comme il n’empêche pas l’échange de fluides corporels, le diaphragme ne protège pas contre des IST.

Exemple 3: Identifier la classe des méthodes de contraception en fonction de leur description

Les méthodes de contraception peuvent être classées comme hormonales ou barrières selon leur manière de prévenir la grossesse. Pour chaque description, indiquez quelle classe de contraception est décrite.

  1. un préservatif porté sur le pénis pendant les rapports
  2. la pilule combinée qui est prise par une femme pour modifier son cycle menstruel
  3. un diaphragme qui est placé sur le col de l’utérus pour empêcher les spermatozoïdes d’atteindre l’ovule

Réponse

Partie 1

Les méthodes de contraception barrières se composent d’une structure empêchant physiquement les spermatozoïdes de passer dans l’utérus et donc d’atteindre les trompes de Fallope. Cela signifie que les spermatozoïdes ne peuvent pas féconder l’ovule dans la trompe de Fallope, évitant ainsi la grossesse.

Un préservatif porté par-dessus le pénis pendant les rapports sexuels agit comme une barrière physique. Les spermatozoïdes ne peuvent généralement pas passer à travers le préservatif s’il est appliqué correctement et utilisé efficacement pendant toute la durée du rapport.

Par conséquent, un préservatif est un exemple de contraception barrière.

Partie 2

Les méthodes de contraception hormonale se caractérisent par la libération artificielle d’œstrogène, de progestérone ou des deux hormones dans le sang de la femme. Les hormones sont des messagers chimiques qui ont des effets sur les organes cibles. Dans le cas des hormones contraceptives, les organes cibles seront ceux du système reproducteur de la femme.

Les hormones de synthèse libérées par les contraceptifs hormonaux peuvent soit empêcher l’ovulation, soit épaissir la glaire cervicale, ou parfois les deux. L’ovulation est le processus par lequel un ovule est libéré de l’ovaire d’une femme et se produit généralement environ une fois par mois pendant sa période de reproduction. Si un ovule n’est pas libéré de l’ovaire, il ne peut pas être fécondé par un spermatozoïde et, par conséquent, une grossesse ne peut pas avoir lieu. L’épaississement de la glaire cervicale signifie que le spermatozoïde ne peut pas passer facilement à travers le col de l’utérus et pénétrer dans l’utérus. Si les spermatozoïdes ne peuvent pas atteindre l’utérus, ils ne peuvent pas se rendre aux trompes de Fallope pour féconder un ovule. Cela empêche donc également la grossesse.

La pilule combinée libère des variantes synthétiques des hormones œstrogène et progestérone dans le sang d’une femme et provoque ainsi ces deux réponses.

Par conséquent, la pilule combinée est un exemple de contraception hormonale.

Partie 3

Les méthodes de contraception barrière se composent d’une structure bloquant physiquement l’entrée des spermatozoïdes dans l’utérus et les trompes de Fallope. Cela signifie que les spermatozoïdes ne peuvent pas féconder l’ovule dans la trompe de Fallope, évitant ainsi la grossesse.

Le diaphragme contraceptif est en forme de dôme, souvent fait de latex ou de silicone, et se place sur le col de l’utérus. Il fournit une barrière physique qui empêche les spermatozoïdes de pénétrer dans l’utérus et les trompes de Fallope. Il est également appliqué avec un gel spermicide qui tue ou désactive tout mouvement des spermatozoïdes entrant en contact avec lui, ce qui les empêche de nager à proximité de l’ovule, diminuant davantage les chances de fécondation et de grossesse.

Par conséquent, un diaphragme est un exemple de contraception barrière.

Une autre méthode de contraception non hormonale implique des procédures chirurgicales appelées stérilisation, que vous pouvez voir sur la figure 7 ci-dessous. Ces procédures sont effectuées par un médecin et sont généralement permanentes et irréversibles.

Figure 7 : Ce schéma montre les méthodes de stérilisation chirurgicale comme forme de contraception. La stérilisation féminine, souvent appelée ligature des trompes, est représentée à gauche. La stérilisation masculine, souvent appelée vasectomie, est représentée à droite.

Chez l’homme, la stérilisation est appelée une vasectomie et consiste à couper et bloquer le canal déférent, le tube qui transporte les spermatozoïdes provenant des testicules. Cela empêche les spermatozoïdes de pénétrer dans le sperme éjaculé du pénis et empêche ainsi les spermatozoïdes de pénétrer dans le vagin de la femme. Si les spermatozoïdes ne pénètrent pas dans le vagin, ils ne peuvent pas féconder un ovule.

Terme clé: Canal déférent

Le canal déférent est un canal du système reproducteur masculin qui transporte les spermatozoïdes de l’épididyme vers l’urètre.

Chez la femme, la stérilisation est appelée ligature des trompes et consiste à couper et bloquer les trompes de Fallope. Cela empêche l’ovule de passer dans la trompe de Fallope, de sorte qu’il ne peut pas être fécondé par un spermatozoïde.

Il est important de noter que la méthode la plus sûre de prévention d’une grossesse est de s’abstenir de rapports sexuels.

Certaines méthodes parfois utilisées sont significativement moins efficaces que celles que nous avons décrites dans cette fiche explicative. Par exemple, la « méthode du calendrier » implique de s’abstenir de rapports sexuels uniquement lorsqu’une femme est en période d’ovulation. Cette méthode n’est pas efficace pour prévenir une grossesse pour un certain nombre de raisons. La principale raison est que la prédiction du moment exact de l’ovulation dépend d’un cycle menstruel parfaitement régulier, mais le cycle menstruel n’est pas parfaitement régulier. Par ailleurs, les spermatozoïdes peuvent survivre dans le tractus génital jusqu’à cinqjours après un rapport sexuel. Cela signifie que si une personne a eu des rapports sexuels jusqu’à cinqjours avant l’ovulation, puis s’abstient d’avoir d’autres rapports sexuels, elle peut quand même tomber enceinte.

Le tableau 1 ci-dessous compare l’efficacité de certaines méthodes de contraception hormonale et barrière avec « une utilisation parfaite » ou une « utilisation classique ».

L’utilisation classique de l’implant contraceptif et celle du DIU ne sont pas considérés car elles sont administrées par un professionnel de la santé et sont beaucoup moins susceptibles de ne pas être correctement utilisés. Une utilisation classique de la méthode de stérilisation n’est pas non plus considérée car elle a tendance à être très efficace et généralement irréversible.

Tableau 1: Tableau montrant l'efficacité relative des différentes méthodes de contraception hormonale et barrière en cas d'utilisation parfaite ou classique. Les méthodes hormonales sont généralement les plus efficaces pour prévenir la grossesse mais ne protègent pas contre les IST.

Type de contraceptionHormonale ou barrière
Méthode de contraception
Efficacité de la contraception (%)
Utilisation parfaiteUtilisation classique
Pilule contraceptiveHormonale9991
Injection contraceptiveHormonale9994
Implant contraceptifHormonale99
Dispositif intra-utérin (DIU)Hormonale99
Préservatifs masculinsBarrière9882
Préservatifs fémininsBarrière9579
DiaphragmeBarrière92–9671–88
StérilisationBarrière99

Exemple 4: Interpréter les données sur l’efficacité de différents contraceptifs

Le tableau fournit des données sur l’efficacité de différents contraceptifs, lorsqu’ils sont utilisés correctement, comme indiqué par le NHS ( 2018).

MéthodePréservatif masculinDispositif intra-utérin (DIU)Pilule combinéeDiaphragme
Efficacité (%)98> 99> 9992
  1. Laquelle des affirmations suivantes est correcte à propos des données?
    1. L’efficacité d’un diaphragme dans la prévention des grossesses est inférieure à celle de la pilule combinée.
    2. L’efficacité d’un préservatif dans la prévention des grossesses est supérieure à celle de la pilule combinée.
    3. L’efficacité d’un DIU dans la prévention des grossesses est égale à celle d’un diaphragme.
    4. L’efficacité d’un diaphragme dans la prévention des grossesses est supérieure à celle d’un préservatif.
  2. D’après les données, quelle est la méthode de contraception la moins efficace?
  3. Pourquoi le pourcentage d’efficacité indiqué dans le tableau n’est pas représentatif des données réelles?
    1. Les données n’ont pas été obtenues par des méthodes précises.
    2. L’efficacité de la contraception barrière varie en fonction des jours du cycle menstruel de la femme.
    3. L’efficacité de la contraception hormonale diminue au moment où une femme ovule.
    4. La plupart des gens n’utilisent pas ces méthodes 100% correctement.

Réponse

Partie 1

Regardons les données dans le tableau pour déchiffrer les informations sur l’efficacité des différents contraceptifs donnés.

La pilule combinée et le DIU sont tous deux efficaces à plus de 99%. Cela signifie que, en un an, 99 voire 100 femmes sur 100, ont peu de chances d’être confrontées à une grossesse indésirable.

Le prochain contraceptif le plus efficace est le préservatif masculin, avec une efficacité de 98%. Cela signifie que, en un an, 98 femmes sur 100 ont peu de chances d’être confrontées à une grossesse indésirable, mais 2 d’entre elles le seront.

Le diaphragme est le contraceptif le moins efficace dans le tableau, avec une efficacité de 92%. Cela signifie que, en un an , 92 femmes sur 100 ont peu de chances d’être confrontées à une grossesse indésirable, mais 8 d’entre elles le seront.

Par conséquent, l’affirmation correcte concernant les données est que l’efficacité d’un diaphragme dans la prévention des grossesses est inférieure à celle de la pilule combinée.

Partie 2

Regardons les données dans le tableau pour déchiffrer les informations sur l’efficacité des différents contraceptifs donnés.

La pilule combinée et le DIU ont tous deux la plus grande efficacité qui est supérieure à 99%. Cela signifie que, en un an, 99 voire 100 femmes sur 100 ont peu de chances d’être confrontées à une grossesse indésirable.

Le prochain contraceptif le plus efficace est le préservatif masculin, avec une efficacité de 98%. Cela signifie que, en un an, 98 femmes sur 100 ont peu de chances d’être confrontées à une grossesse indésirable, mais 2 d’entre elles le seront.

Le diaphragme est le contraceptif le moins efficace dans le tableau, avec une efficacité de 92%. Cela signifie que, en un an, 92 femmes sur 100 ont peu de chances d’être confrontées à une grossesse indésirable, mais 8 d’entre elles le seront.

Par conséquent, selon les données, le diaphragme est la méthode de contraception la moins efficace.

Partie 3

L’efficacité, en termes de contraception, nous indique le pourcentage de probabilité qu’une femme qui utilise uniquement ce type de contraception n’ait pas de grossesse indésirable en un an.

L’efficacité n’est pas la même entre une utilisation parfaite et une utilisation classique. Une utilisation parfaite décrit l’utilisation de mesures contraceptives sans aucune erreur de l’utilisateur, ce qui est très rare. La majorité des gens font des erreurs lors de l’utilisation de la contraception, par exemple, ne pas appliquer correctement un préservatif ou oublier de prendre la pilule combinée qui doit être prise quotidiennement. L'utilisation classique tient compte de ces erreurs et signifie que les statistiques réelles de l'efficacité des méthodes contraceptives utilisées en temps normal sont beaucoup plus faibles que lorsqu’elles sont parfaitement utilisées.

Le NHS est une source d’informations fiable, et les données obtenues en 2018 étaient encore assez précises en 2020.

L’efficacité des méthodes de contraception hormonale et barrières ne change pas tout au long du cycle menstruel de la femme. Que ce soit pendant ses règles ou l’ovulation ou les jours entre les deux, la période du cycle n’affecte pas la façon dont une méthode barrière empêche les spermatozoïdes de pénétrer dans l’utérus. L’étape du cycle menstruel n’affecte pas non la libération d’œstrogène et de progestérone dans le sang par les contraceptifs hormonaux. Par conséquent, cela n’affectera pas l’efficacité des contraceptifs hormonaux à provoquer des réactions dans les organes reproducteurs féminins pour empêcher la fécondation.

En revanche, ce qui peut affecter l'efficacité d'un contraceptif, c'est de ne pas l'utiliser correctement. Cela peut probablement réduire significativement l’efficacité attendue d’une utilisation parfaite à l’efficacité observée dans les données réelles d’une utilisation classique.

Par conséquent, le pourcentage d’efficacité indiqué dans le tableau n’est pas représentatif des données réelles parce que la plupart des gens n’utilisent pas ces méthodes correctement à 100%.

Pour réduire les risques de grossesse, certaines personnes choisissent d’utiliser une combinaison de méthodes hormonales et barrières. Il est important de rappeler que seules les méthodes barrières peuvent prévenir les IST, et même les méthodes barrières ne protègent pas à 100% contre les IST. Le moyen le plus sûr de prévenir la grossesse ou la transmission des IST est de s’abstenir de relations sexuelles et de toute activité impliquant la transmission de fluides corporels entre différentes personnes.

Récapitulons certains des points clés que nous avons couverts dans cette fiche explicative.

Points clés

  • La contraception est l’utilisation de méthodes pour prévenir la fécondation et la grossesse, et elle peut être réalisée par des méthodes hormonales ou barrières.
  • Les méthodes de contraception hormonale, telles que la pilule, l’injection, l’implant et le DIU, libèrent des hormones de synthèse, l’œstrogène, la progestérone, ou les deux, pour arrêter l’ovulation ou épaissir la glaire cervicale.
  • Les méthodes de contraception, telles que les préservatifs et les diaphragmes, ont pour but d’empêcher physiquement les spermatozoïdes de passer à travers le col de l’utérus pour aller féconder un ovule.
  • La stérilisation est une méthode chirurgicale généralement permanente et irréversible de prévention de la grossesse.
  • L’efficacité de chaque méthode de contraception, qui décrit leur taux de réussite dans la prévention de la grossesse, diffère.
  • L’efficacité est plus faible avec une « utilisation classique » qu’avec une « utilisation parfaite ».

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